L'hiver est là, l'hiver est frais. Hier matin, mes manches courtes me paraissaient très, très courtes sur le chemin du travail, et aujourd'hui, même mes manches longues me semblaient bien, bien minces... La brise était bien frisquette, et une petite pluie fine et glacée a même commencé à tomber lorsque je rentrais chez moi. Brrrrr ! Un temps qui n'avait rien de très tropical.
Sur les étals des marchands, les pulls ont depuis quelques semaines remplacé les petits hauts, et au lieu de short et de mini-jupes, on voit de plus en plus de bonnets et autres doudounes.
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mercredi 30 juin 2010
mardi 29 juin 2010
Prison Break
C'est officiel, la dernière saison de cette fameuse série est en tournage en ce moment à Maurice ! En tournage ? A moins qu'ils n'aient oublié les caméras...
Dimanche, en fin d'après midi, des détenus d'une prison toute proche de chez nous se sont soulevés en nombre contre leurs gardiens. Après la promenade, ils ont refusé de réintégrer leur cellule, et une trentaine d'entre eux ont réussi à s'évader. Le coup était probablement préparé... Immédiatement après, un hélicoptère a commencé à sillonner le ciel, on le voyait (et l'entendait !) faire des allers-retours au-dessus de chez nous. Depuis le balcon, on l'a vu éclairer de son projecteur les buissons de la 'Montagne' toute proche, à la recherche des fugitifs... On se serait crus dans un film policier !
A en croire les journaux et la radio, ils ont réussi à rattraper certains des évadés, et d'autres se sont constitués prisonniers. Les autres courent toujours...
Dimanche, en fin d'après midi, des détenus d'une prison toute proche de chez nous se sont soulevés en nombre contre leurs gardiens. Après la promenade, ils ont refusé de réintégrer leur cellule, et une trentaine d'entre eux ont réussi à s'évader. Le coup était probablement préparé... Immédiatement après, un hélicoptère a commencé à sillonner le ciel, on le voyait (et l'entendait !) faire des allers-retours au-dessus de chez nous. Depuis le balcon, on l'a vu éclairer de son projecteur les buissons de la 'Montagne' toute proche, à la recherche des fugitifs... On se serait crus dans un film policier !
A en croire les journaux et la radio, ils ont réussi à rattraper certains des évadés, et d'autres se sont constitués prisonniers. Les autres courent toujours...
27 Juin
Il y a maintenant 23 ans, un 27 juin, ma petite Maman devait se rendre à la maternité, à Zurich, car son ventre devenu trop gros devait libérer la précieuse petite chose qu'il abritait depuis 9 mois... Et c'est ainsi que je naquis !
Dimanche était donc un jour de fête. D'autant plus que, par un hasard pour le moins exceptionnel (peut-être bien un de ces hasards objectifs dont parlaient les surréalistes ?), c'était également l'anniversaire de ma belle-soeur. Ainsi, il y a 26 ans, c'est sa maman à elle qui se rendait à l'hôpital, et qui accouchait d'une petite fille qu'elle décidait d'appeler... Joanna !
Pour les deux Joanna, on avait donc prévu de savoureux repas et de gourmandes douceurs. Le matin, du pain grillé à tartiner de pâté de foie (mmmmh :), ainsi que du manioc bouilli (avec un peu de beurre, c'est délicieux).
A midi, des lasagnes (au poulet pour nous, au poisson pour beau-papa), qui, bien qu'un peu dures par-dessous (la faute à ce four qu'on ne peut pas régler correctement), n'ont pas fait de vieux os. Le tout agrémenté d'une opulente salade de laitue, carrottes et concombres... Miam !
Et le soir, un repas de fête typiquement mauricien composé uniquement de... viande ! (et poisson). Des boulettes de pommes de terre et poisson, des croquettes de crevette et d'autres de poulet, savamment frites, et enfin, de bonnes côtelettes d'agneau... Le tout dégusté en famille. De plus, fait rarissime, on avait même réussi à éteindre la télévision. Il ne manquait que ma petite famille à moi...
Si l'on rajoute un délicieux gâteau agrémenté de 26 bougies magiques que Joanna et moi avons soufflées ensemble... Cette journée n'était que du pur bonheur. D'autant plus que c'est ce jour-là que nous avons appris une bonne nouvelle: Le cousin de Brian, Jimmy, est devenu papa d'une petite fille... Encore une du 27 ;) A tous les deux, si vous passez par ici, je vous souhaite tout plein de bonheur avec votre petit bout de chou.
mardi 22 juin 2010
Tout et rien
J'aurais beaucoup de choses à écrire, et ai plein d'idées d'articles pour mon blog, mais n'ai malheureusement pas le temps, là, maintenant. Je vais donc juste me laisser aller à une petite rêverie...
C'est le matin, il est 08h26. Brian est parti depuis presque une heure, pour travailler avec son oncle chez Total, à peser des bouteilles de gaz ou je ne sais quoi. Moi, j'ai un peu rangé la chambre et passé le balai, tout en écoutant Couleur 3 sur le site de la Radio Suisse Romande.
Du coup, ça me rend un peu nostalgique... Les promos pour les festivals de l'été où je n'ai aucune chance d'aller cette année. Pas que j'avais l'habitude d'y aller, mais au moins, si j'avais voulu, j'aurais pu. Des chansons comme j'aime, et qui changent un peu de la musique indienne qu'une de mes collègue aime nous passer en boucle au travail, ou de l'éternel Waka waka que les radios locales, elles, passent en boucle. Les 2 minutes du peuple, enfin, qui me font toujours autant rire ! J'aime Couleur 3.
Il est 08h31, je devrais y aller... Vers midi, je vais retrouver Brian, et on va aller acheter ensemble... un produit anti-punaises, car depuis quelques temps, on a de mystérieuses piqures un peu partout... Et nous nous sommes rendus compte que nous étions infestés par ces "charmantes" bestioles. Qui, soit dit en passant, semblent increvables et ont résisté à un énergique sprayage de machin anti-insectes.
Erf.
Mon chéri ira ensuite travailler au centre d'appels, aujourd'hui de 14h à... 23h. J'espère le retrouver vivant ensuite...
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C'est le matin, il est 08h26. Brian est parti depuis presque une heure, pour travailler avec son oncle chez Total, à peser des bouteilles de gaz ou je ne sais quoi. Moi, j'ai un peu rangé la chambre et passé le balai, tout en écoutant Couleur 3 sur le site de la Radio Suisse Romande.
Du coup, ça me rend un peu nostalgique... Les promos pour les festivals de l'été où je n'ai aucune chance d'aller cette année. Pas que j'avais l'habitude d'y aller, mais au moins, si j'avais voulu, j'aurais pu. Des chansons comme j'aime, et qui changent un peu de la musique indienne qu'une de mes collègue aime nous passer en boucle au travail, ou de l'éternel Waka waka que les radios locales, elles, passent en boucle. Les 2 minutes du peuple, enfin, qui me font toujours autant rire ! J'aime Couleur 3.
Il est 08h31, je devrais y aller... Vers midi, je vais retrouver Brian, et on va aller acheter ensemble... un produit anti-punaises, car depuis quelques temps, on a de mystérieuses piqures un peu partout... Et nous nous sommes rendus compte que nous étions infestés par ces "charmantes" bestioles. Qui, soit dit en passant, semblent increvables et ont résisté à un énergique sprayage de machin anti-insectes.
Erf.
Mon chéri ira ensuite travailler au centre d'appels, aujourd'hui de 14h à... 23h. J'espère le retrouver vivant ensuite...
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jeudi 17 juin 2010
Musique d'avant-nuit
A la tombée du jour, tous les oiseaux du voisinage se donnent rendez-vous dans les hauts, si hauts arbres du Jardin. Il viennent là se raconter leur journée, échanger bonnes expériences et mésaventures, qui la découverte d'un quignon de pain presque entier, qui le chien errant affamé ayant, au détour d'un chemin, tenté de le croquer.
Il causent et rient et piaillent tant et si bien que le vacarme en est assourdissant, et tout promeneur, passant à portée des grands arbres, ne peut s'empêcher de lever les yeux, se demandant comment il est possible que des êtres bien sûr nombreux, mais si petits ma foi, puissent mener tel étonnant ramdam, tel effrayant charivari. De loin, il les voit tournoyant, virevoltant, de cime en cime et si proches, si proches des nuages. Mais lorsqu'il s'aventure sous les branches, c'est à peine s'il distingue, au-dessus de sa tête, quelques ombres fuyantes qui se meuvent dans le noir du feuillage.
Ce raffut, ce chahut, ce cinéma, c'est le bal, le bal de la gent ailée, qui chaque soir, sur des airs endiablés, vient pour causer et s'amuser au sommet des grands pieds.
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Il causent et rient et piaillent tant et si bien que le vacarme en est assourdissant, et tout promeneur, passant à portée des grands arbres, ne peut s'empêcher de lever les yeux, se demandant comment il est possible que des êtres bien sûr nombreux, mais si petits ma foi, puissent mener tel étonnant ramdam, tel effrayant charivari. De loin, il les voit tournoyant, virevoltant, de cime en cime et si proches, si proches des nuages. Mais lorsqu'il s'aventure sous les branches, c'est à peine s'il distingue, au-dessus de sa tête, quelques ombres fuyantes qui se meuvent dans le noir du feuillage.
Ce raffut, ce chahut, ce cinéma, c'est le bal, le bal de la gent ailée, qui chaque soir, sur des airs endiablés, vient pour causer et s'amuser au sommet des grands pieds.
Waka Waka !
Ça y est, la Coupe du Monde a été lancée à tout juste un jet de pierre d'ici. Du coup, est l'effervescence. La télé locale a décidé de retransmettre tous les matchs sur l'une ou l'autre de ses chaînes. Les journaux ont tous des pages spéciales et autres suppléments consacrés à l'événement. A la radio, on passe en permanence l'hymne de Shakira, Waka Waka - que tout le monde a d'ailleurs mis comme sonnerie ou tonalité sur son portable (c'est que quand les Mauriciens aiment une chanson, il l'aiment jusqu'au bout !).
En parlant avec mes petits parents, ils m'ont dit ne pas avoir tellement entendu ça en Suisse... C'est vrai, ou est-ce qu'ils sont totalement out ? ;) La voilà :
A la maison, la télé est toujours allumée (pas qu'elle soit habituellement éteinte, hein) sur les matchs à la bande-son bourdonnant de vuvuzelas. Beau-papa et beau-frère aiment regarder, les autres essaient comme ils peuvent de faire avec. Sauf hier, ou la Suisse jouait contre l'Espagne ! On ne peut pas dire que j'aie vraiment "regardé", disons plutôt que je passais le temps avec mon mots-croisés devant la télé allumée, mais j'ai été ravie, après les 90 minutes de jeu (c'est bien ça ?) de voir que les petits Helvètes avaient battu la grande Ibérie !
Et moi qui avait dit à qui veut l'entendre que mes compatriotes étaient nuls et n'avaient aucune chance de gagner... ;)
mercredi 16 juin 2010
Dernière session
Dimanche, a eu lieu notre dernière session de préparation au mariage. Une bonne ambiance, une petite célébration, les remerciements de quelques courageux qui ont bien voulu parler devant tout le monde.
Puis chaque groupe s'est installé autour d'une table, et chacun a sorti le mets qu'il avait préparé : cuisses de poulet, viande de boeuf, et même calamars (ou un truc dans le genre)... un vrai festin ! Quant à moi, j'avais apporté le dessert : des brownies !
N'étant pas un as en cuisine, j'étais toutefois, au final, plutôt satisfaite du résultat. Même si en les sortant du four, j'ai eu peur : ils étaient restés complètement liquides à l'intérieur. Heureusement, après quelques heures au frigo, ils étaient nickel.
Résultat : je n'ai eu que des compliments ! On m'a même demandé ma recette.
Il y a enfin eu, pendant qu'on finissait de manger, quelques prestations de chant et autre. Je suis même aller jouer quelques notes sur le synthé... Valait mieux ne pas écouter. Mais le public a été sympa et a applaudi ;)
Enfin, nous avons procédé, à l'intérieur de chaque groupe, à l'échange de cadeaux. Chaque couple avait acheté un petit quelque chose, et on a ensuite tiré au sort pour savoir à qui donner son cadeau. C'était sympa comme idée. On s'est également échangé nos numéros de téléphones... et on s'est promis de se revoir et de faire une sortie ensemble un de ces quatre.
Puis chaque groupe s'est installé autour d'une table, et chacun a sorti le mets qu'il avait préparé : cuisses de poulet, viande de boeuf, et même calamars (ou un truc dans le genre)... un vrai festin ! Quant à moi, j'avais apporté le dessert : des brownies !
N'étant pas un as en cuisine, j'étais toutefois, au final, plutôt satisfaite du résultat. Même si en les sortant du four, j'ai eu peur : ils étaient restés complètement liquides à l'intérieur. Heureusement, après quelques heures au frigo, ils étaient nickel.
Résultat : je n'ai eu que des compliments ! On m'a même demandé ma recette.
Il y a enfin eu, pendant qu'on finissait de manger, quelques prestations de chant et autre. Je suis même aller jouer quelques notes sur le synthé... Valait mieux ne pas écouter. Mais le public a été sympa et a applaudi ;)
Enfin, nous avons procédé, à l'intérieur de chaque groupe, à l'échange de cadeaux. Chaque couple avait acheté un petit quelque chose, et on a ensuite tiré au sort pour savoir à qui donner son cadeau. C'était sympa comme idée. On s'est également échangé nos numéros de téléphones... et on s'est promis de se revoir et de faire une sortie ensemble un de ces quatre.
jeudi 10 juin 2010
Party Malin
C'est l'histoire d'un homme, habitant d'une petite île reculée, qui était plutôt pauvre, qui n'avait pas l'électricité chez lui, et qui avait décidé de se lancer en politique.
Alors, il créa le Party Malin, et promit, s'il était élu, de se soucier enfin des miséreux et autres laissés pour compte, de ceux qui comme lui étaient forcés de s'éclairer à la bougie. "Party Malin pe dirrrr...", grinçait-il de temps à autre, histoire de ponctuer ses discours, déclamant son programme, contant ses idées, tous les soirs, sur une chaîne de télé.
Il ne fut pas élu, même s'il reçu un nombre de votes respectables. Il perdit les élections, mais gagna l'affection du public, et on ne parla que de lui dans la presse pendant des jours et des jours, tellement sa gestuelle avait étonné, ses meetings où il ne parlait que devant une dizaine de badauds avaient amusés la population. Il ne fut pas élu, mais fut vite embauché, peu après les élections, par un grand magasin de meubles, pour faire sa promotion. Les "Promos Malin". On le retrouve alors, pour la plus grande joie de petits et grands, sur notre petit écran, avec sa gestuelle inimitable et sa voix reconnaissable entre mille, vantant lits et étagères, armoires et tables à manger...
J'espère en tout cas qu'on le paie bien, et que mon conte peut donc finir ainsi: Tout n'est pas toujours rose, mais les choses finissent bien !
(Même si vous ne comprenez rien, regardez au moins la fin, ça vaut le détour !)
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Alors, il créa le Party Malin, et promit, s'il était élu, de se soucier enfin des miséreux et autres laissés pour compte, de ceux qui comme lui étaient forcés de s'éclairer à la bougie. "Party Malin pe dirrrr...", grinçait-il de temps à autre, histoire de ponctuer ses discours, déclamant son programme, contant ses idées, tous les soirs, sur une chaîne de télé.
Il ne fut pas élu, même s'il reçu un nombre de votes respectables. Il perdit les élections, mais gagna l'affection du public, et on ne parla que de lui dans la presse pendant des jours et des jours, tellement sa gestuelle avait étonné, ses meetings où il ne parlait que devant une dizaine de badauds avaient amusés la population. Il ne fut pas élu, mais fut vite embauché, peu après les élections, par un grand magasin de meubles, pour faire sa promotion. Les "Promos Malin". On le retrouve alors, pour la plus grande joie de petits et grands, sur notre petit écran, avec sa gestuelle inimitable et sa voix reconnaissable entre mille, vantant lits et étagères, armoires et tables à manger...
J'espère en tout cas qu'on le paie bien, et que mon conte peut donc finir ainsi: Tout n'est pas toujours rose, mais les choses finissent bien !
(Même si vous ne comprenez rien, regardez au moins la fin, ça vaut le détour !)
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Manteau d'hiver
Quel est ce pays merveilleux où les arbres fleurissent en hiver ? Pieds et buissons revêtent leur tenue d'hiver, qui tient plus de la robe de soirée, parure de fête, histoire de flirter, sans doute.
Du rose pour la tendresse...
Du blanc pour l'amour pur. Un laurier-mariée, à la robe immaculée, les lèvres rouge passion.
Étoile d'une autre saison, une touffe de feuillage vert et opulent, rehaussé de quelques touches de rouge et de minuscules pétales jaunes.
Et malgré le sombre du ciel, le gris du mur, les fils barbelés, la beauté et la fraîcheur de quelques fleurs portant le nom d'un ancien explorateur. Un peu de vie, un peu de joie.
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Du rose pour la tendresse...
Du blanc pour l'amour pur. Un laurier-mariée, à la robe immaculée, les lèvres rouge passion.
Étoile d'une autre saison, une touffe de feuillage vert et opulent, rehaussé de quelques touches de rouge et de minuscules pétales jaunes.
Et malgré le sombre du ciel, le gris du mur, les fils barbelés, la beauté et la fraîcheur de quelques fleurs portant le nom d'un ancien explorateur. Un peu de vie, un peu de joie.
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