Avant-hier, c'était mon anniversaire. 25 balais. Comme me l'a fait remarquer une certaine Loulou, "encore trois fois comme ça, et [j'ai] cent ans" !
:)
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vendredi 29 juin 2012
vendredi 15 juin 2012
Transparence
Pour illustrer le thème de ce mois de juin, j'avais envie de profiter de la transparence des vitrines des restaurants pour me faire indiscrète et dérober une petite scène de vie. Puis je suis tombée sur celui-ci, un restaurant que j'ai presque toujours vu vide. J'aime beaucoup les couleurs de la déco. Au moment où je prenais la photo, une moto passait, laissant derrière elle une trace blanche et une autre rouge, deux sillons horizontaux qui font comme un clin d’œil aux lignes multicolores du mur du fond.
C'était donc la Photo du Mois. Allez donc jeter un œil aux photos photos des autres participants, c'est par ici :
Pilisi, Les zinzins, Krn, Agrippine, Tambour Major, A&G, Typh', Manola, Quelbazar, Dan, Nataru, Gilsoub, Anne Laure T, Mistinguett, Caro, Lesegarten, Emma, Lhise, Filamots, Gizeh, Olivier, Lost in London, Leviacarmina, Jean Wilmotte, François le Niçois, David et Mélanie, Frédéric, La Papote, Cessna, oui !, Batilou, Où trouver à Montréal ?, Céliano, Kyoko, Surfanna, Mamysoren, Cricriyom from Paris, Nomade57, Flo, Terhi Schram, Testinaute, Ori, Alice Wonderland, Renepaulhenry, Sinuaisons, Xavier Mohr, Galinette, Isabelle, Louiki, Violette, jen et dam, Bestofava, Aparça, Dr CaSo, Cekoline, Carnets d'images, Stéphie&lesCacahuètes, La Parigina, Le Mag à lire, magda627, Elapstic, 100driiine, Marion, Narayan, Lyonelk, La Nantaise, Carole In England, Nicky, Mgie les bons tuyaux, Titem, Viviane, Céline in Paris, Kyn, LaGodiche, Nathalie, Cocosophie, Cathy, Coco, Cynthia, Laure, Alban, Les petits supplices !, Stephane08, Petite Marie, Lavandine, Clara, Karrijini, Nora, L'Azimutée, Agnès, Sébastien, Zaromcha, Blogoth67, Les voyages de Seth et Lise, Anita, Alexinparis, Dreamteam, Maïder, Tam, M.C.O, André(eric)Fernandes, Xoliv', Le-Chroniqueur, Laurent Nicolas, M'dame Jo, La Fille de l'Air, Skipi, Lucile et Rod, Aude, Les voyages de Lucy, Akaieric, Dorydee, Un jour une rencontre, Melting Pot, Guillaume, Anne-Cécile, E, Arwen, Véro Beramelo, DNA, The Mouse, Cara, Champagne, Ava, Annick, Escapade en Tunisie, Vanilla, Lauriane, J'adore j'adhère, La Flaneuse, Anne, Alexanne, Sephiraph, Hibiscus, Chris et Nanou, M.
C'était donc la Photo du Mois. Allez donc jeter un œil aux photos photos des autres participants, c'est par ici :
jeudi 14 juin 2012
Les Mauriciennes ont désormais le choix... dans des « cas spécifiques »
Après
plusieurs semaines de débats passionnés, le parlement mauricien a dit « oui »
mardi à la dépénalisation de l’avortement « dans des cas spécifiques ».
Depuis des semaines, les séances parlementaires étaient animées par ces débats,
la presse ne parlait plus que de cela. Les divers groupes et associations
religieuses, les ONG, s’étaient tous mobilisés.
L’Eglise
catholique affichait évidemment son opposition, les ulemas (religieux musulmans) approuvaient
l’avortement uniquement dans un certain nombre de cas. Les membres du Mouvement
d’Aide à la Maternité, une ONG, étaient farouchement opposés au projet. Les « pro-choix »
n’étaient toutefois pas en reste, organisant veillées nocturnes et conférences
de presse.
On se battait contre une loi qui avait été instaurée en1838, alors qu'une puissance coloniale gouvernait l'Ile. Il était temps qu'on la revoie.
L'avortement n'est toutefois toujours pas légal. Il a été dépénalisé dans quatre cas bien spécifiques : lorsque la vie de la mère est en danger, lorsque la grossesse peut affecter la santé mentale ou physique de la mère de manière irréversible, si le fœtus n'est pas viable à cause d'une malformation, et enfin, last bu not least, si la femme est tombée enceinte suite à un viol, s'il s'agit d'une mineure, ou s'il y a eu inceste.
C'est déjà un premier pas, je suis heureuse d'avoir été témoin de tout ceci, et contente que la petite Ile Maurice se "modernise" quelque peu. Il y a encore des points noirs, d'après moi. Selon la loi qui a été votée, pour pouvoir avorter suite à un viol, celui-ci doit avoir été rapporté à la police. Normal, dans un sens. Si l'on considère toujours que l'avortement est un crime, il est normal d'essayer de limiter les abus. Là où cela devient plus difficile à accepter, c'est qu'au cas où une femme ferait une fausse déclaration de viol dans le but de pouvoir avorter, elle encourrait une peine de prison de... dix ans !
Je suis une défenseuse du choix : une femme ne devrait pas, selon moi, être forcée à mener à terme une grossesse non désirée. Le vote de cette loi est un vote "historique", certes - comme l'ont martelé les membres du gouvernement, fiers de leur beau projet - mais ce n'est pour moi qu'un premier pas. J'attends de pied ferme le jour où l'avortement sera complètement légal, et qu'on n'entendra plus parler de décès de femmes qui ont tenté de se débarrasser de leur fœtus à l'aide d'un rayon de bicyclette ou en avalant des dizaines de comprimés.
lundi 11 juin 2012
A la mer
Hier matin, avant dix heures (miracle !), notre petit aventurier, casquette rouge à croix blanche sur la tête et sac sur le dos, était prêt à partir. Pour aller où ? Chez de nouveaux amis de ses parents, pour manger un bon repas, puis se rendre tous ensemble... à la mer !
Chez G. et P. (une Suissesse et un Mauricien, juste comme nous), on a très bien mangé, et on a beaucoup discuté - de l'état des hôpitaux mauriciens au nombre de touristes, en passant par la manière d'élever les enfants. Les enfants ? On ne les a quasiment pas entendus. Le Bibou m'a impressionnée : il a joué tranquillement (je n'ai pas dit calmement) avec les deux grands (un p'tit gars de 2 ans et demi et une charmante petite fille de 7 ans). Il n'a jamais été aussi tranquille et indépendant - d'habitude, il joue cinq minutes puis vient pleurnicher vers nous.
Vous n'allez pas me croire, mais cela faisait presque cinq mois qu'on n'était plus allés à la plage. Ça me faisait d'ailleurs rire de me dire que mes parents y étaient allés plus récemment, alors qu'ils vivent dans un pays qui ne touche pas la mer. Quand je pense que certaines personnes à qui ma maman raconte que sa fille vit à l'Ile Maurice m'imaginent dans un charmant bungalow au bord de l'eau, une noix de coco à la main...
Autant dire que le Minus découvrait pour ainsi dire l'océan. A 11 mois, la dernière fois qu'on avait passé une journée à la plage, il était quand même nettement moins conscient de ce qui l'entourait. Et surtout, il ne marchait pas encore, et ne pouvait pas encore explorer son environnement à sa guise... Là, il a un peu ronchonné quand la première vague a mouillé ses pieds. Il a fallu un peu de persévérance, mais il a finit par apprécier... Son papa l'a même emmené dans l'eau, malgré le "froid" - moi, je n'ai pas eu le courage, je ne me suis trempée que jusqu'aux cuisses... sauf pour la photo !
Le Minus a pu s'essayer au football (il suivait de loin les grands qui, eux, touchaient le ballon de temps en temps), creuser des trous et faire des châteaux de sable (il a surtout regardé les grands en creuser et en monter), et a goûté quelque chose de nouveau... le sable ! Bizarrement, il a eu l'air d'apprécier, puisqu'il en a repris une pleine poignée, malgré nos protestations.
Le Minus a en outre eu l'occasion de voir deux merveilles ce jour-là. Il a d'abord vu passer un "manon pipié", puis a vu sautiller trois "papins". Je vous laisse deviner de quoi il s'agit, même si le deuxième est plus facile à trouver (surtout qu'il doit être dans le dico Bibou-français).
Bref, une journée drôlement sympa, qu'on ne devra pas trop tarder à répéter !
Chez G. et P. (une Suissesse et un Mauricien, juste comme nous), on a très bien mangé, et on a beaucoup discuté - de l'état des hôpitaux mauriciens au nombre de touristes, en passant par la manière d'élever les enfants. Les enfants ? On ne les a quasiment pas entendus. Le Bibou m'a impressionnée : il a joué tranquillement (je n'ai pas dit calmement) avec les deux grands (un p'tit gars de 2 ans et demi et une charmante petite fille de 7 ans). Il n'a jamais été aussi tranquille et indépendant - d'habitude, il joue cinq minutes puis vient pleurnicher vers nous.
Vous n'allez pas me croire, mais cela faisait presque cinq mois qu'on n'était plus allés à la plage. Ça me faisait d'ailleurs rire de me dire que mes parents y étaient allés plus récemment, alors qu'ils vivent dans un pays qui ne touche pas la mer. Quand je pense que certaines personnes à qui ma maman raconte que sa fille vit à l'Ile Maurice m'imaginent dans un charmant bungalow au bord de l'eau, une noix de coco à la main...
Autant dire que le Minus découvrait pour ainsi dire l'océan. A 11 mois, la dernière fois qu'on avait passé une journée à la plage, il était quand même nettement moins conscient de ce qui l'entourait. Et surtout, il ne marchait pas encore, et ne pouvait pas encore explorer son environnement à sa guise... Là, il a un peu ronchonné quand la première vague a mouillé ses pieds. Il a fallu un peu de persévérance, mais il a finit par apprécier... Son papa l'a même emmené dans l'eau, malgré le "froid" - moi, je n'ai pas eu le courage, je ne me suis trempée que jusqu'aux cuisses... sauf pour la photo !
On a très peu de photos de famille... Celle-ci est plutôt réussie ! |
Le Minus a en outre eu l'occasion de voir deux merveilles ce jour-là. Il a d'abord vu passer un "manon pipié", puis a vu sautiller trois "papins". Je vous laisse deviner de quoi il s'agit, même si le deuxième est plus facile à trouver (surtout qu'il doit être dans le dico Bibou-français).
Bref, une journée drôlement sympa, qu'on ne devra pas trop tarder à répéter !
mercredi 6 juin 2012
Quand une chanson interdite révèle les frontières entre les communautés
La semaine dernière, une chanteuse britannique d'origine indienne, Susheela Raman, s'est vu interdire l'interprétation d'une de ses chansons lors du concert qu'elle est venue donner à Maurice. Le morceau, un chant sacré de la religion tamoule, a apparemment été considéré comme « trop éloigné de la version originale »* par certains membres d'associations religieuses. Ce genre de chansons devrait, selon eux, être cantonné aux kovils, les temples. « Si elles sont jouées en concert, demain elles le seront en discothèque », a ainsi affirmé le président de la Mauritius Tamil Temples Federation à l'express dimanche.
J'ai de la peine à comprendre l'argument, surtout quand on sait que la chanteuse affirme se sentir « profondément et sérieusement connectée avec [ses] racines tamoules »** en jouant ce morceau. L'interprétation est sincère ; pas la plus petite tentative de dérision, rien. Quand on sait comment certains artistes malmènent la religion chrétienne, entre autres - j'ai en tête notamment le Piss Christ de l'artiste américain Andres Serrano - on se rend compte que l'« outrage » commis par Susheela Raman est, à côté, bien faible.
Cet événement malheureux a permis à un chroniqueur de l'express dimanche, Gilbert Ahnee, de proposer une réflexion plus large sur la société mauricienne. Celle qui, d'un côté, voit ses différentes communautés vivre ensemble sans aucun problème, mais qui, de l'autre, les voit s'affronter entre elles et se déchirer - quand elles sont réduite à l'aspect de la religion.
L'Ile Maurice, c'est un mélange de cultures. Parfois, ces communautés, c'est le jaune, le bleu, le rouge, qui se mêlent et s'entremêlent pour former un tableau harmonieux, et faire apparaître le vert, l'orange, le violet. D'autres fois, c'est l'huile et l'eau : on a beau secouer, le mélange ne sera jamais homogène.
*D'après une interview que Susheela Raman a accordée à l'express dimanche, 2. 6. 2012
** Selon la même interview.
*** Gilbert Ahnee, « L'île des chatages réciproques », l'express dimanche, 2. 6. 2012.
La chanteuse a effectué une minute de silence au moment où aurait dû être jouée la chanson interdite. |
J'ai de la peine à comprendre l'argument, surtout quand on sait que la chanteuse affirme se sentir « profondément et sérieusement connectée avec [ses] racines tamoules »** en jouant ce morceau. L'interprétation est sincère ; pas la plus petite tentative de dérision, rien. Quand on sait comment certains artistes malmènent la religion chrétienne, entre autres - j'ai en tête notamment le Piss Christ de l'artiste américain Andres Serrano - on se rend compte que l'« outrage » commis par Susheela Raman est, à côté, bien faible.
Cet événement malheureux a permis à un chroniqueur de l'express dimanche, Gilbert Ahnee, de proposer une réflexion plus large sur la société mauricienne. Celle qui, d'un côté, voit ses différentes communautés vivre ensemble sans aucun problème, mais qui, de l'autre, les voit s'affronter entre elles et se déchirer - quand elles sont réduite à l'aspect de la religion.
« Il y a deux sociétés mauriciennes, la société authentique, celle de tous les jours, celle des enfants qui se rencontrent à l'école, des collègues au travail, des multiples échanges commerciaux, de l'entraide et de l'amitié d'une communauté à l'autre. [...] L'image est un cliché mais elle a le mérite de dénoter un désir d'amitié et de partage : oui, nous échangeons effectivement des gâteaux de Divali, des quartiers de viande de Bakrid, des dragées de baptême et des brioches de première communion. Cette société-là, solidaire, généreuse, respectueuse de ses multiples différences, cette société-là, elle est effectivement un modèle pour le monde. Mais il y a aussi l'autre société [...], cette dernière, totalement dénaturée, n'étant plus que la mise en rapport d'identités religieuses se tenant mutuellement en respect. »***
L'Ile Maurice, c'est un mélange de cultures. Parfois, ces communautés, c'est le jaune, le bleu, le rouge, qui se mêlent et s'entremêlent pour former un tableau harmonieux, et faire apparaître le vert, l'orange, le violet. D'autres fois, c'est l'huile et l'eau : on a beau secouer, le mélange ne sera jamais homogène.
*D'après une interview que Susheela Raman a accordée à l'express dimanche, 2. 6. 2012
** Selon la même interview.
*** Gilbert Ahnee, « L'île des chatages réciproques », l'express dimanche, 2. 6. 2012.
mardi 5 juin 2012
Couleurs éclatantes
De temps en temps, j'essaie de nouvelles choses. Quand l'inspiration me vient, je bidouille, je truque. Voilà donc le résultat de mon dernier bidouillage.
lundi 4 juin 2012
Bouées
Au Caudan, partis profiter du soleil de fin d'après-midi, nous flânons près des bateaux à quai, quand mon regard est attiré par un détail: du rouge, de l'orange, du jaune. Clic, clac. C'est beau, n'est-ce pas ?
samedi 2 juin 2012
Passera, passera pas ?
Depuis ce matin, l'Homme est au plus mal. Au fond de son lit depuis le début de la journée, il n'accepte d'en sortir que pour prendre ses médicaments. Se sentant très faible, il n'est pas sûr de passer la nuit ; et si ce n'est pas dans les prochaines heures que la Grande Faucheuse passe le prendre, cela ne saurait être plus tard que la semaine prochaine...
Bref, vous l'avez compris, mon chéri a la grippe.
Et comme tous les hommes, il a dans ces cas-là de fâcheuses tendances hypocondriaco-paranoïaques. Il a donc eu besoin d'un peu de compagnie pendant que sa tendre moitié se rendait au travail ; quelqu'un surtout qui puisse s'occuper de la petite terreur qui nous sert de Bibou. Chéri a donc appelé... je vous le donne en mille... sa maman. Qui d'autre mieux qu'elle aurait pu prendre soin à la fois du Minus et du moins minus ? A peine arrivée, elle a posé sa main sur le frontdu mourant du malade, et s'est empressée de lui faire une décoction de jus de citron et de miel. Ça, c'est de la super-maman ! Franchement, je ne suis pas tout à fait sûre que j'en ferai autant pour mon fils dans 23 ans (garder son adorable petit garçon, sans souci ! Traiter le père comme s'il avait huit ans, rien n'est moins sûr).
La tendre moitié de retour, super-mamie s'en est allée, et nous nous sommes donc retrouvés tous les trois. Eh bien, je vous avais déjà raconté sur ce blog que le rhume avait tendance à rendre mon Bibou grognon - aujourd'hui, j'ai (re)découvert que la grippe avait les mêmes propriétés pour le père ! Heureusement pour moi, il a passé, comme je l'ai déjà dit, la plus grande partie de son après-midi au lit. Et le Minus a décidé d'être gentil ; il a joué bien sagement dans son coin, n'ayant ronchonné que quand il a commencé à avoir faim (dans ces cas-là, quelques grains de raisin et un biscuit, et hop ! on n'en parle plus).
Au soir, mon chéri était d'un peu meilleure humeur - et en meilleur état. On a même réussi à manger ensemble le briani reçu de notre voisine, et à décorer notre mur de cartes postales* en prévision de la venue d'amis, demain. Peut-être bien - qui sait ? - que mon chéri passera la nuit, finalement.
*Rappelez-moi de penser à vous expliquer, dans un prochain post, pourquoi nous avons subitement des tonnes de cartes postales, reçue d'un peu tous les coins du monde.
Bref, vous l'avez compris, mon chéri a la grippe.
Et comme tous les hommes, il a dans ces cas-là de fâcheuses tendances hypocondriaco-paranoïaques. Il a donc eu besoin d'un peu de compagnie pendant que sa tendre moitié se rendait au travail ; quelqu'un surtout qui puisse s'occuper de la petite terreur qui nous sert de Bibou. Chéri a donc appelé... je vous le donne en mille... sa maman. Qui d'autre mieux qu'elle aurait pu prendre soin à la fois du Minus et du moins minus ? A peine arrivée, elle a posé sa main sur le front
La tendre moitié de retour, super-mamie s'en est allée, et nous nous sommes donc retrouvés tous les trois. Eh bien, je vous avais déjà raconté sur ce blog que le rhume avait tendance à rendre mon Bibou grognon - aujourd'hui, j'ai (re)découvert que la grippe avait les mêmes propriétés pour le père ! Heureusement pour moi, il a passé, comme je l'ai déjà dit, la plus grande partie de son après-midi au lit. Et le Minus a décidé d'être gentil ; il a joué bien sagement dans son coin, n'ayant ronchonné que quand il a commencé à avoir faim (dans ces cas-là, quelques grains de raisin et un biscuit, et hop ! on n'en parle plus).
Au soir, mon chéri était d'un peu meilleure humeur - et en meilleur état. On a même réussi à manger ensemble le briani reçu de notre voisine, et à décorer notre mur de cartes postales* en prévision de la venue d'amis, demain. Peut-être bien - qui sait ? - que mon chéri passera la nuit, finalement.
*Rappelez-moi de penser à vous expliquer, dans un prochain post, pourquoi nous avons subitement des tonnes de cartes postales, reçue d'un peu tous les coins du monde.