Un matin, dès l'aube

Un matin, levés tôt, trop tôt, la boutique est encore fermée.
On part alors se promener... apprécier la poésie du moment.

Découverte

Rendez-vous matinal

Nuages

Père et fils

Nuages, papa et Bibou, reflets

Visite entre palais et jardin

Dimanche dernier, nous avons fait une petite sortie. Mon chéri ayant enfin rendu son projet pour l'université, nous avions donc un peu de temps pour nous. Ce jour-là, c'était la Journée internationale des sites et monuments ; plusieurs monuments ouvraient leurs portes au public. Nous sommes donc allés jeter un œil à la Government House qui vient en plus tout juste d'être rénovée.

On ne pouvait en fait pas en visiter grand-chose - une seule salle, à vrai dire. Un hall orné de portraits de monarques britanniques dans lequel, si j'ai bien suivi, les parlementaires peuvent venir se relaxer (la salle est reliée à la Parliament House, située juste derrière, par un genre de passerelle couverte).

La reine Victoria

Le hall

Malgré le peut que l'on nous proposait, j'ai été très contente d'avoir pu y aller, surtout que ce palais a toujours été un mystère pour moi. Depuis que j'habite à Maurice - même avant cela, les premières fois que j'étais venue ici - je n'avais jamais eu l'occasion d'apercevoir ne serait-ce que ses façades. Le bâtiment, en rénovations, était caché derrière de hideux échafaudages. On ne l'a "découvert" que quelques jours avant la fête de l'indépendance, tout enrobé de drapeaux quadricolores.

Government House, à l'approche du 12 mars

Si nous avons apprécié la visite, ce n'a apparemment pas été le cas de tout le monde...

Un commentaire dans le Livre d'Or

Après cette visite, nous avons filé au Jardin de Pamplemousses. Ça faisait longtemps qu'on voulait y aller avec le Minus, qui n'avait encore jamais eu l'occasion de s'y promener. Il s'est bien rattrapé cette fois-ci : il a marché, marché, marché... et hurlé quand on a essayé de le remettre dans sa poussette. Petit coup de gueule, j'ai dû payer les 100 roupies de l'entrée, alors qu'elle est gratuite pour les Mauriciens, le dimanche. Vivement que j'aie la nationalité !

Le célèbre bassin aux nénuphars géants

Un petit habitant du jardin
(N'étant pas experte en oisologie - ornitho quoi ? - je dirai simplement qu'il s'agit d'un yayo)

De plus, la belle bâtisse coloniale du parc, le Château Mon Plaisir - celui de Mahé de Labourdonnais, si je ne m'abuse - était également ouverte au public, pour la journée des monuments. Une seule salle à "visiter", mais tout de même, j'ai apprécié. Le Bibou aussi !

Son altesse sur son trône

Nous avons ensuite encore vu des tortues géantes et des cerfs de Java (des "val", pour le Mini, comme il appelle tous les gros animaux, du cheval à la vache), mais vous n'aurez pas d'images, car mon appareil photo... n'avait plus de batterie.

Il marche !

Ça y est, le Bibou sait marcher !


Depuis dimanche, il fait des tours du salon, avec demi-tours et virages, s’il vous plait. Quand il veut aller quelque part, il trouve quelque chose sur quoi s’appuyer, juste histoire de pouvoir se mettre sur ses pieds, et zou ! il est parti, sur ses deux petites jambes, comme un grand.


Avant, il fallait le pousser, le tirer, l’appeler, l’encourager. Il faisait quelques pas, tout content, avant de s’affaler dans nos bras (ou sur le canapé).


Bon, il tombe encore parfois (souvent), mais il a l’air tellement heureux de cette nouvelle liberté !

Le Bibou debout - avec aux pieds... ses crocs ! Merci vous-savez-qui-et-qui !

Et son vocabulaire s’est encore élargi, à tel point que j’ai de la peine à suivre dans mon dictionnaire Bibou-Français. Quand on lui demande où sont ses mains, il les montre en disant « mamain », puis il se met à applaudir. Il montre aussi ses « pipieds », son « néné », sa « bousse », ses genoux (« nenou »), et son ventre (il dit « gdi-gdi-gdi » pour « guili-guili » ;). Quand on lui demande où sont ses yeux, il dit « gigieux » en se concentrant pour les fermer.

Avec ses tours de la pièce et ses tours de langue, mon Mini a plus d’un tour dans son sac !

En travaux

Le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris, toute une équipe de joyeux blogueurs poste en même temps une photographie, sur un thème à chaque fois différent. Évidemment, quand j'ai découvert cela lors de mes furetages sur d'autres blogs, j'ai toute suite eu envie de me joindre au groupe.

Voici donc ma contribution sur le thème du mois : "En travaux".

En travaux... ou presque !

J'aime bien le côté graphique et les couleurs de l'image, même si elle est légèrement floue. Et ces ascenseurs m'ont toujours fascinée. J'aimerais bien, un jour, essayer de monter sur l'un d'eux... Même si je pense que j'aurais le vertige !

Allez donc jeter un coup d’œil sur les photos des autres :

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Je n'avais que l'embarras du choix pour trouver un sujet. Port-Louis me semble en effet perpétuellement "en travaux". Je crois bien que je n'avais encore jamais vu autant d'échafaudages de ma vie - mais c'est peut-être parce que je n'ai jamais vécu dans une "grande" ville, avant.

Toujours est-il qu'on construit beaucoup, et du haut. Les ouvriers, sur leur ascenseur étaient sur une tour flambant neuve d'une quinzaine d'étages, celle que l'on voit se détacher sur la photo suivante - grise, sous cet angle-là.

Une partie de Port-Louis, vue de la Citadelle

Les buildings comme ça poussent comme des champignons, ici. Juste à côté de celle-ci (on ne la voit tout juste pas sur la photo), il y en a une autre, de la même hauteur. Un peu plus loin, encore une. Parfois, c'est pour en faire des bureaux. D'autre fois, c'est pour y aménager un centre commercial. Il y en a d'ailleurs un en construction tout près de l'endroit où je travaille. Je vois les étages s'accumuler petit à petit. En tout cas, on n'arrête pas de construire - l'ironie, c'est que les promoteurs ont ensuite souvent du mal à trouver acheteurs ou locataires.

Si on trouve de la place pour bâtir de si grandes tour en plein cœur de la ville, c'est parce qu'on a, au préalable, souvent dû détruire quelque chose. Une vieille maison, d'ordinaire. Un témoin de l'Histoire qu'on démolit sans le moindre état d'âme.

Il y en a une que je vois tous les jours en me rendant au travail. Coincée entre deux grands immeubles, elle parait maintenant minuscule. Un peu branlante, très défraîchie - une partie de son perron s'est effondré récemment. Elle est encore là pour le moment. Mais jusqu'à quand ?

Une maison de bardeaux, coincée entre deux grands immeubles.

Yayo dans le ciel

Le matin, quand on se réveille, on va acheter le pain. Et quand c'est la voisine qui y va, on descend quand même, pour regarder les yayo. Et les toutous. Wou, wou !

Les yayo s'envolent

Au Moineau

Lors d'une balade a Curepipe, alors que le soir tombait, mon regard a été attiré par cette devanture insolite. "Fichue voiture", ais-je d'abord pensé. Avant de me rendre compte que le résultat était plutôt pas mal.