2 ans

Dimanche, il y avait...

...deux parents un peu stressés d'avoir toute une fête à organiser,
un gâteau à préparer,
un repas à finaliser,
des ballons bleus à gonfler,

...un Minus ravi de voir débarquer petite cousine, petits cousins et petits camarades,
qui a joué toute la journée,
qui a dessiné, qui s'est amusé.

Les brochettes de poisson, crevettes, ananas et poivrons ont été vite avalées,
Les chips de maïs ont été englouties,
Les litres de jus de fruits et de limonade ont été bus.

Les invités ont bien rigolé,
En jouant au Pictionary,
En dessinant tout plein d'actions rigolotes,
Comme « Boire son biberon » ou « Renverser son assiette ».

Le gâteau était en forme de petit train,
fait par Maman, entièrement !
Sa cheminée a craché du feu,
Il y avait deux petites bougies sur le premier wagon
(que Papa a dû un peu aider à souffler)

 
Le Bibou s'est tellement bien amusé,
qu'il en a oublié de faire sa sieste.
Il a joué jusqu'à tomber de sommeil...
Et quand je dis « tomber », ce n'est malheureusement pas au figuré !

Dimanche il y avait,
Plein de monde chez nous,
Parce que dimanche on fêtait
Les deux ans de notre (grand) Bibou !

La terre est bleue...

La terre est bleue comme une orange

Jamais une erreur les mots ne mentent pas

Ils ne vous donnent plus à chanter

Au tour des baisers de s'entendre

écrivait Paul Eluard.

Sur ma terre, Madagascar, l'Ile Maurice et la Réunion sont le centre du monde. C'est le centre de mon monde pour le moment ! Ma terre est une orange, les continents sont verts, et le ciel n'était pas bleu ce jour-là, mais il s'agit bien de ma contribution à la Photo du Mois sur le thème « Bleu ».

Bons baisers de Port-Louis en ce lendemain de St-Valentin !

Une orange-monde sur la place de la Cathédrale

Les photos de mes camarades de jeu sont-elles plus bleues que la mienne ? Ils seront ravis si vous leur laissez un petit commentaire ;)


Tuxana, Mclw, Agrippine, Louiki, Alice Wonderland, Cara, Ori, Fesse fouille, Olivier, Alban, Cath la Cigale, Cekoline, Skipi, Zaza, La voyageuse comtoise, Solveig, Cherrybee, Une niçoise, Angélique, Lauriane, Coco, Carole In Australia, Ava, Le Mag à lire, Eloclemence, Akaieric, E, Calamonique, Nora, Les voyages de Lucy, Emma, DelphineF, Gizeh, Arwen, Homeos-tasie, Carnets d'images, Chat bleu, Juriste-in-the-city , La Parigina, Leviacarmina, Nataru, Mamysoren, Cocosophie, Galinette, Stephane08, Gilsoub, Photo Tuto, Akromax, Isaquarel, Lo, Bestofava, A&G, La Flaneuse, scarolles-and-co , Lavandine, Les voyages de Seth et Lise, impolitique, Eurydice, Sophie Rififi, Kyoko, Pat Québec, Djoul, Pilisi, Violette, Les petits supplices !, La Fille de l'Air, El Padawan, Mimipetitesouris, Annick, Xoliv', Nie, François le Niçois, David et Mélanie, Viviane, A bowl of oranges, Anne Laure T, Caro, Cindy Chou, Dame Skarlette, Renepaulhenry, Champagne, Caro from London , Happy Us, Testinaute, Fanfan Raccoon, Chloé, Karrijini, A'icha, Cynthia, flechebleu, Sephiraph, The Mouse, Wolverine, Laure, Sébastien, Lyonelk, Anne, Chris et Nanou, Laurent Nicolas, Un jour une rencontre, La Messine, Sinuaisons, Guillaume, magda627, Hibiscus, Lucile et Rod, Marmotte, Blogoth67, Cook9addict, Krn, Xavier Mohr, 100driiine, J'adore j'adhère, Dr. CaSo, Thalie, Nadezda, Caprices de filles, Josiane, Batilou, Cricriyom from Paris, Tambour Major, Kob, Céliano, Filamots, Alexinparis, Christeav, LisaDeParis, Elodie, Frédéric, Lau* des montagnes, Julie, Céline in Paris, LaGodiche, Nicky, Les bonheurs d'Anne & Alex, Flo, Mistinguett, Caterine, Louisianne, Dorydee, Cessna, oui !, The Parisienne

Après la pluie, la sortie

Les grosses pluies d'hier ont causé des dégâts ici et là dans l'ile. Des maisons ont été inondées, des ponts coupés... Au niveau de la circulation, c'était le chaos. Quand les fonctionnaires, puis les employés du secteur public ont appris qu'ils pouvaient rentrer chez eux, chacun est remonté dans sa voiture ou dans un bus, ce qui a créé des embouteillages monstres.

Les lauriers ont un peu souffert des averses

A la radio, un animateur a même affirmé avoir assisté à une scène peu banale : sur l'autoroute complètement embouteillée, certaines personnes sortaient des bus qui descendaient vers Port-Louis, traversaient la route, et remontaient dans un bus qui allait dans l'autre sens, pour rentrer chez eux.

Un martin perché sur la tête du roi Edward VII, au Champ de Mars

Les sms que j'ai essayés d'envoyer ce matin ne sont pas partis : le réseau mobile était lui aussi embouteillé ! D'après ce que j'ai lu, la paralysie a duré six heures. Même que le ministre des Technologies de l'Information et de la Communication est super remonté, et que les responsables de Mauritius Telecom auront à s'expliquer.

Mmmmmh, je m'ennuie...

Quant à nous, nous ne nous sommes risqués dehors qu'en fin d'après-midi ; l'averse avait alors passé depuis un bon bout de temps et même si l'eau continuait à ruisseler sur la route ici ou là, les caniveaux s'étaient déjà bien vidés.

Je me demande ce qu'on voit de là-haut !

Les bancs et les murets avaient même eu le temps de sécher (quand il fait 27 degrés, ce n'est pas l'absence de soleil qui y change quelque chose !) Le Bibou a donc pu s'en donner à cœur joie. Pendant que son papa faisait quelques tours du Champ de Mars, lui a galopé, escaladé, joué, crié comme un fou.

Les grosses pluies ont évidemment fait aussi quelques heureux !

Il s'est aussi prêté assez volontiers au jeu du "assieds-toi là un petit coup, Maman te prend en photo !", ce qui est remarquable et ne lui arrive pas si souvent.

Seul au monde...

Et quand papa a eu fini sont sport, le Bibou n'a pas hésité à lui faire un gros, gros calin !

Papa chéri

Torrents de pluie

Ce matin, on se réveille dans une espèce de bourdonnement. Dehors, c'est le déluge. Le ciel est gris sombre et il tombe des cordes.

Manguier sous la pluie

« ...avis de pluies torrentielles, les écoles primaires, secondaires et tertiaires seront fermées, » nous chante la radio à peine l'avons-nous allumée. Pas de crèche, donc, pour le Bibou !

Quant à moi, je croyais que j'allais devoir aller travailler quand même. Mais arrivée là-bas, je croise ma collègue, qui me lance un regard étonnéet me demande pourquoi je suis venue ; ils sont en train de fermer, tout le monde rentre chez soi.

Les caniveaux trouvent toute leur utilité dans un jour comme celui-ci

Le trajet m'aura tout de même permis de faire quelques photos des torrents d'eau qui inondent la ville ! Je rentre chez moi en prenant mon temps, m'appliquant, quand quelque chose attire mon regard, à tenir mon parapluie sous mon coude et à tenir l'appareil photo de l'autre main.

L'après-midi, le temps s'est calmé... ce qui nous a donné l'occasion de faire une petite sortie, au Bibou et à moi. Mais ça, je vous le raconterai demain !

 

Honnête

Je suis sans doute la fille la plus honnête qui puisse exister.

Les deux dholl puri que j'ai achetés m'ont coûté 24 roupies. J'ai payé avec un billet de cent, et le marchand m'a rendu... 151 roupies. Il m'avait donné deux billets de vingt-cinq et un de cent, au lieu de me rendre trois billets de 25.

Eh ben, croyez-le ou non : je le lui ai fait remarqué. Je lui ai rendu le billet rose pâle, et il m'en a donné un bordeaux à la place.

Il ne m'a même pas remerciée.

Y a une bête qui squatte chez moi

Ça a deux longues oreilles, un petit nez qui remue, quatre pattes et une petite queue.

Une feuille de manguier ?

 Ça mange des feuilles de chou, du concombre, des brèdes mouroum, et ça grignote même les grains de riz qu'on laisse tomber par terre.

Un peu de concombre ?

Ça squatte notre salon depuis une semaine, et ça a déjà réussi à faire pipi sur une vieille paire de chaussures et sur le canapé.

Un coin confortable...

Ça, c'est donc un petit lapin de quatre mois, donné par des amis dont les petits pensionnaires ont eu une portée !

Bibou et lapin, de grands potes

Ça, c'est donc quelques petits désagréments, mais plein de bonheur aussi. On l'aime déjà tout plein... Le premier animal de compagnie du Bibou, un petit lapinou à la maison.

Instant de vie - Atcha hai !

Dans un petit jardin public, le Bibou fait le fou, court et se sauve.

Arrivent plusieurs jeunes femmes, vêtues de churidars jaunes, tikkas sur le front, de longs cheveux noirs tressés; elles ne sont pas mauriciennes.

L'une d'elle caresse la joue du Bibou, puis me demande : « Name ? »

Je lui dis alors le nom de mon enfant. Elle le répète, comme pour mieux s'en souvenir, et dans un sourire, me lance ces mots d'encouragement : « Atcha hai ! »