Une belle guirlande bien jolie à regarder... |
Quand le Bibou est né, on le voyait comme un petit être tout fragile, si fragile qu'on avait toujours peur pour lui. On vérifiait dans son berceau qu'il respirait toujours, on ne le posait jamais avant qu'il n'ait fait son rototo, et seulement s'il dormait complètement. On se ruait vers lui dès qu'il se mettait à grogner. Je passais des heures à le bercer, alors qu'il n'avait peut-être tout simplement pas sommeil. Il ne s'endormait jamais tout seul, et ne restait jamais seul lorsqu'il était éveillé, pas une minute. Au tout début, j'osais à peine aller me doucher, de peur qu'il ne se mette à pleurer. La nuit, je me réveillais souvent, je faisais des cauchemars, je croyais que le bébé était dans notre lit et j'avais peur de l'écraser...
...et à attraper ! |
Avec le Tout-Petit, je suis enveloppée depuis le début par le sentiment que tout va bien. Que tout est facile. Quand il semble avoir faim, je lui donne à téter. Quand il semble avoir sommeil, je le pose dans son berceau et il s'endort. Quand il grogne mais ne veut pas s'endormir, ni téter, je lui donne son bain ou je joue avec lui. Je vérifie encore parfois qu'il respire bien, mais sans cette angoisse qui compresse la poitrine. La nuit, je dors bien. Enfin, entre les réveils pour l'allaiter. Pas de cauchemars. Bref, tout va bien, vraiment, tout va bien.