Avant, c'est le Bibou qui nous réveillait vers 7h, en gazouillant dans son berceau ou en nous appelant. On le prenait alors dans notre lit, je lui donnais à téter (oui, à 20 mois, mon petit tète encore !), on se câlinait un peu tous les trois avant de se lever tranquillement.
Bibou moderne. |
Comme je ne commence le travail qu'à dix heures et demi, et que le bureau se trouve à 20 minutes à pieds de chez moi, il me reste donc pas mal de temps en tête à tête avec le Bibou après le départ de mon homme. Un tête à tête qui n'est pas de tout repos puisqu'il faut le baigner-l'habiller-le coiffer-préparer son sac-jouer avec lui ; mais il me reste parfois tout de même encore un peu de temps.
Donne-moi ça ! |
Notre salle de bain était dans un état apocalyptique depuis quelques jours. Je ne m'aventurerai pas dans une description, cela risquerait de vous faire fuir, et je dois avouer que j'ai un peu honte de ne pas avoir remédié à cela plus tôt...
Bref. Une éponge dans une main, le pshitt-pshitt dans l'autre, je me suis donc mise à l'ouvrage. J'ai sprayé, frotté, rincé, re-sprayé, re-frotté, re-rincé, passé la serpillère, nettoyé la baignoire en plastique du Minus. Le Minus en question, lui, jouait tranquillement (miracle !) avec sa petite voiture ou ses Lego, avant de venir se planter devant la porte de la salle de bains, une marionnette à la main.
J'étais accroupie dans la douche en train de frotter le tapis antidérapant - qui, oh ciel, était bien dégoûtant - quand il a prononcé la phrase. Celle qui m'a fait fondre.
« On va sorti' dans la douche ? » Je l'ai regardé, tout étonnée. Il sait vraiment tout dire, ce gosse ! « On va sorti dans la douche, Jana » Il imitait le ton que je prends pour lui annoncer qu'il doitsortir du bain, en montant l'intonation à la fin et en prenant une voix toute douce, et il m'a appelée par mon prénom (à sa manière) au lieu de dire Maman ! J'étais impressionnée et complètement attendrie.
Qui ne craquerait pas ? |
La première, c'est qu'il est impossible d'y passer le balai. Comme le climat est très humide et que notre rideau de douche n'est pas tout à fait assez large pour éviter complètement les éclaboussures, le sol ne sèche pour ainsi dire jamais. On ne peut donc pas balayer sans que les poils ne se mouillent et sans récolter des boules de cheveux collés et de la poussière rendue gluante.
La deuxième, c'est que malgré le fait qu'elle ne fasse que 4 mètres carrés à tout casser, le travail semble à chaque fois interminable. Qui a eu l'idée d'y faire tant de coins et de recoins, qui a décidé que l'eau devait laisser des traces partout, que des moisissures devaient se former, qui ?
Et la dernière raison, je vous la donne en mille : qu'est-ce que vous avez enviede faire quand vous avez fini de nettoyer votre salle de bains ? Vous doucher ! Et donc recommencer aussi vite à salir ce que vous venez de passer une demi-journée à nettoyer.