Le grand hall et son lustre - je ne me lasserai jamais de la beauté de ce bâtiment |
Je continue quand même à y aller malgré tout, parce que c'est toujours beaucoup plus facile pour moi de me concentrer là-bas qu'à la maison. Je suis même très fière de moi, parce que j'y suis allée trois fois pendant les vacances des enfants, ce qui peut paraître peu mais qui est déjà trois fois plus que les dernières années, à la même période ! (Enfin, trois fois zéro, ça devrait toujours faire zéro, mais vous m'avez comprise).
Balustrade |
Mon travail avance bien. Je suis contente. Ça fait du bien. Bon, quand je dis à mon mari que « ça avance », il s'imagine que j'ai déjà écrit 15 pages sur 70, ou quelque chose dans le genre, alors qu'en réalité, j'ai déjà rédigé... zéro pages. Mais ce dont il ne se rend pas compte, c'est qu'avant de pouvoir écrire quoi que ce soit, il faut savoir ce qu'on va faire, et donc parcourir la littérature pour voir quel est l'état des connaissances sur son sujet, avoir une idée de la méthodologie à utiliser. Une fois qu'on sait ce qu'on va faire, et qu'on a une idée plus trop vague de comment on va le faire, il faut... se lancer dans la récolte des données. Ben oui. J'en suis à peu près là, en ce moment : je parcours des manuels de FLE, page après page, texte après texte, et je remplis un petit (enfin, plutôt grand, voire interminable) tableau Excel. Ensuite, il faudra analyser tout ça. Faire des liens intelligents entre les données, en s'aidant de la littérature. Comparer nos résultats avec ce qui a déjà été fait. Puis écrire quelque chose de clair, concis et intéressant. Environ 70 pages.
La porte est condamnée, mais cette poignée, waouh ! |
Bref, je ne suis pas encore au bout, loin de là. Mais pour la première fois depuis des mois, la fin de ce travail me semble presque proche, elle est devenue réelle. Si je tends un peu le bras, je pourrais presque la toucher. Ça m'est apparu comme une révélation il y a quatre ou cinq jours : si tout se passe bien, tout ça sera derrière moi d'ici quelques mois. Je vais terminer ce mémoire. Cette fois j'en suis (presque) sûre. Du moins, si aucun nouvel événement ne s'ingénie à me faire redescendre au trente-sixième dessous...
Allez, on y croit.
Ah ben y a intérêt à ce que tu continues sur ta lancée, sinon sur qui je vais prendre exemple pour m'y mettre, hein ?
RépondreSupprimerCeci dit, c'est chouette que tu aies réussi à t'y mettre à fond, ça va avancer super vite à présent.
Hihi, je ne savais pas que je te servais de modèle ;) Peut-être que ça va m'encourager ;)
SupprimerBien sûr que tu vas terminer ce mémoire!
RépondreSupprimerJe devrais... normalement...
SupprimerDit celle qui n'a jamais eu à "affronter" ce genre de truc.
RépondreSupprimerEh oui, la rédaction, c'est tout à la fin ! Ceci dit, en rédigeant, on retourne parfois dans les sources, parce qu'il y a toujours une donnée que l'on a oublié de relever… ou tout simplement ce qui ne paraissait pas utile au début est finalement nécessaire, parce que la recherche évolue.
RépondreSupprimerTu as trouvé ton plan ?
Effectivement, je vais devoir faire pas mal d'allers-retours entre la matière récoltée, la littérature, mon corpus pour relever d'autres éléments... Je n'ai pas encore le plan en tant que tel, mais la méthodologie à utiliser devient de plus en plus claire. C'est chouette de voir ce projet évoluer de jour en jour.
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