Mission : survivre à la première semaine de rentrée
Statut : réussie
Ça y est, les enfants ont repris l'école. La semaine passée.
J'avais oublié le stress que c'était chaque matin : préparer le petit déjeuner, les réveiller, les faire manger (ce sont les deux de vrais escargots), les habiller, leur faire se brosser les dents, s'assurer qu'ils ont un goûter dans leur sac. Et enfin, leur faire enfiler leurs chaussures, et accompagner le petit à l'école. Heureusement qu'on habite à cinq minutes à pied.
Et cette année, nouveauté. Les enfants ne seront gardés que le lundi à la structure parascolaire. Parce que ces bonnes gens de la commune estiment que je peux très bien rédiger mon travail de master pendant que mes enfants sont à l'école. A savoir, pour le plus petit, quatre matins, de 8 heures à 11 heures et demie, et deux après-midi, de 13 heures 30 à 15 heures 10 par semaine. Je n'ai pas osé faire le calcul qui divise les 900 heures de travail qu'il me reste (au minimum) pour l'achever par le nombre d'heures que cela me laisse chaque semaine, mais en tout cas, cette décision me met en rogne, m'attriste, me fâche, me désespère, me laisse un fort sentiment d'injustice et une grosse boule au ventre à chaque fois que je pense à cette situation.
Heureusement, ma maman peut les garder deux jours par semaine. Ce qui m'en laisse deux où je dois aller les chercher à 11h30, leur donner à manger, brossage de dents, chaussures. L'un de ces deux jours, le petit n'a pas l'école l'après-midi. L'autre si.
Pour le moment, ça s'est à peu près bien passé. On a réussi à les lever à temps et à les faire se préparer - il ne sont même presque pas arrivés en retard. Les après-midi où il fait beau, je les emmène à la place de jeux directement après l'école. Je m'assois sur un banc avec mon livre et espère qu'ils joueront tranquillement avec les autres enfants, sans se bagarrer et sans me demander trop souvent de venir les pousser sur la balançoire. On ne rentre qu'au moment où arrive l'heure d'aller faire à souper.
Ça me fait plaisir de passer un peu plus de temps avec eux - et d'avoir un peu plus de temps pour lire. En fait, ce serait parfaitement agréable si je n'angoissais pas presque en permanence en me demandant quand et si j'arriverai enfin à terminer ces études, quand et si j'aurai un jour un vrai travail, stable, fixe, qui me permette de vivre sans avoir besoin de remplir des formulaires de demande de bourse, de subsides, de je-ne-sais-quoi encore...
Ils sont magnifiques tes enfants! Franchement, bon boulot :-)
RépondreSupprimerJe compatis sur les horaires. J'ai un peu le même problème ici, l'école finit à 15 h, ce qui veut dire aller chercher Mark en partant de la maison vers 14 h 30. Heureusement que Feng peut s'en charger, parce que ma journée elle n'est pas du tout finie à 14 h 30, elle commence en fait (à la pige, c'est là que les demandes arrivent!)
Haha, merci ;)
SupprimerHeureusement que ton homme est là... Ici, les horaires sont encore vraiment faits pour les familles dont un parent ne travaille pas : on les récupère à midi, puis on les renvoie à l'école pour à peine une heure et demie...
Profite de ces matinées où tu peux avancer dans ton travail de master, quelle chance d'avoir autant de temps "libre". Tu as une date de fixée pour le rendre ? Elle peut être repoussée en cas de besoin ?
RépondreSupprimerPas encore de date. Je n'ai même pas encore commencé à vrai dire, j'ai encore un autre petit travail à rendre avant, mais je fais un blocage :/ Encore que, ces derniers jours, j'ai plutôt bien avancé.
SupprimerJe dois également débuter mon travail de mémoire. On devrait trouver comment se motiver et s'encourager mutuellement. Je n'ai pas encore pondu la moindre ligne et je peine à me lancer dans la lecture des articles que j'ai déjà sélectionnés.
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