samedi 30 octobre 2010

J'aime, J'aime pas

Raphaël Poulain n'aime pas : pisser à coté de quelqu'un. Surprendre sur ses sandales un regard de dédain. Sortir de l'eau et sentir coller son maillot de bain.
Raphaël Poulain aime: arracher de grands morceaux de papier peint. Aligner toutes ses chaussures et les cirer avec soin. Vider sa boîte à outils, bien la nettoyer, et tout ranger, enfin.

Amandine Poulain n'aime pas : avoir les mains plissées par l'eau chaude du bain. Être par quelqu'un qu'elle n'aime pas effleurée de la main. Avoir les plis des draps imprimés sur la joue le matin.

Amandine Poulain aime: les costumes des patineurs artistiques sur TF1. Faire briller le parquet avec des patins. Vider son sac à main, bien le nettoyer, et tout ranger, enfin.
Le fabuleux destin d'Amélie Poulain

Il y a quelques temps déjà, ma petite Maman, sur son blog,  avait posté un article où elle nous parlait des 10 petites choses qu'elle aimait. Elle m'avait ensuite suggéré d'en faire de même, mais au moment où elle l'avait fait, je ne me sentais pas vraiment d'humeur... Je l'aurais été plus à faire les "j'aime pas" !

Enfin, maintenant que c'est passé, je vais essayer de m'y lancer... C'est parti pour les dix petites choses que j'aime ! Pas forcément dans l'ordre, c'est difficile de classer... Des petites choses et des plus grandes qui me procurent du plaisir, en vrac.

J'aime...

1)  ... Manger ! Surtout quand il s'agit de spaghettis ou autres pâtes, avec toutes sortes de sauces : carbonara d'abord (Mmmmh ! Surtout quand c'est moi ou ma petite Maman qui l'a faite), pesto ensuite (Comme ça me manque, ici, ces bons sachets de pesto rouge que Mam avait l'habitude d'acheter), et tout le reste enfin !

2) ... Faire la planche, dans une mer calme (parce que dans la piscine, je n'arrive pas à flotter). Regarder le ciel bleu et les quelques nuages, n'entendre que des bruits feutrés par l'eau...

3) ... Discuter sur skype avec ma petite famille, ou mes amies, et avoir quelques petits aperçus de la Suisse, me remémorer de bons souvenirs. Me sentir un instant comme si j'étais là-bas.

4) ... Écouter Couleur 3 sur Internet tout en lisant mes e-mails, en visitant Facebook, en parcourant le blog de ma Maman, ou en écrivant sur le mien.

5) ... Prendre des photos. De tout et de rien, surtout des détails, des paysages, des couleurs qui marquent, de tout ce qui est insolite. J'aime photographier les gens aussi, quand ils ne me regardent pas et n'ont pas encore eu le temps de sentir mon objectif sur eux.

6) ... Conduire ! Au volant d'une voiture, on se sent fort... sans efforts. On peut aller vite... J'aimais bien la grande Opel Zafira de mes parents, on est un peu en hauteur, pour moi qui ne suis pas bien grande, ça me change un peu ! Ici, je n'ai pas l'occasion de conduire beaucoup, et je me sens beaucoup moins à l'aise à devoir rouler à gauche, changer les vitesses de la mauvaise main... sans parler des essuie-glace que j'enclenche à chaque fois au lieu de mettre le clignotant !

7) ... Lire. Des romans, surtout. Même si maintenant, je le fais moins qu'avant... La télé est trop souvent allumée peut-être... Et le soir, au moment de me coucher, je me sens la plupart du temps extrêmement fatiguée, lasse... Alors qu'en Suisse, j'étais capable de lire jusqu'à tard, jusqu'à ce que mes yeux se ferment tout seuls et que les phrases s'emmêlent dans ma tête.

8) ... Tous les bons petits trucs qu'on peut s'acheter à manger, ici, chez les marchands ambulants. Des tas de gâteaux frits, chana puri ou gâteau piment. Des pistaches grillées, trois cuillères pour 10 roupies. Des fruits confits, arrosés d'un peu de tamarin, avec un soupçon de sel mélangé à du piment en poudre. Et des boulettes ! Petites boulettes de viande, légumes, poisson, etc... cuites dans du bouillon. Miam ! On trouve de tout cela, partout ou presque.... J'aime bien avoir cela sous la main pour caler un petit creux, n'importe quand et n'importe où.

9) ... Les langues. Celles que j'ai eu l'occasion d'apprendre, et celles que j'apprendrais si seulement j'avais le courage de tout recommencer de zéro. La dernière que j'ai apprise et que j'aime particulièrement, c'est bien sûr le créole mauricien. Tellement coloré, tellement exotique, et pourtant si proche du français... Il y a de très jolies expressions, des jurons expressifs, des mots tendres à se murmurer à l'oreille. J'aime le parler et l'écouter. Et quant à la langue que j'apprendrais si j'en avais la patience, c'est l'hindi ! Pour comprendre un peu des films indiens que je regarde de temps en temps, et des chansons que mes collègues aiment écouter au travail.

10) Et enfin, en ce moment, j'aime, j'adore m'allonger sur le dos, poser mes mains sur mon ventre, et sentir mon bébé bouger à l'intérieur de moi. Je sais alors qu'il est là...

mercredi 27 octobre 2010

Un an, déjà !

Eh oui. Cela fait déjà un an que Brian et moi nous sommes dit "oui" et avons apposé notre signature sur un petit bout de papier. Ce jour-là, il faisait beau... Lui, ses parents et moi nous sommes bien habillés et nous sommes rendus au bureau de l'état civil. Cela s'est passé très vite, sans grande cérémonie. Tout juste un photographe qui a pris quelques photos.

Puis Brian et moi sommes allés faire un tour à la plage, dans la voiture qu'on avait louée, fenêtres grandes ouvertes et cheveux au vent. On a mangé quelques frites et un kebab, on n'est pas difficiles, nous. On ne s'est pas baignés, parce qu'on avait oublié de prendre nos serviettes de bain. Mais on a profité du coucher de soleil en construisant un château de sable. Puis, après un petit détour près d'un phare, nous sommes rentré manger le délicieux repas que ma désormais belle-maman avait préparé pour nous.

Une vraie journée de bonheur...

Depuis, on a dû s'habituer à dire "mon mari" et "ma femme" au lieu de "mon copain" ou "ma copine", et j'ai du me faire à mon nouveau nom. Sans trop de problèmes, d'ailleurs ! Bientôt, on se dira "oui" à nouveau, à l'église cette fois-ci, et devant notre famille et nos amis. J'ai hâte que ce moment arrive !

Mais entre les deux événements, un troisième est arrivé, inattendu celui-ci, du genre à bouleverser notre vie du tout au tout. Un petit quelque chose, tout petit d'abord, a commencé à pousser... au creux de mon ventre. Un petit quelque chose, futur petit quelqu'un, un petit bonheur, qu'on se réjouit de voir arriver pour de bon !

samedi 16 octobre 2010

Couleur Nostalgie

Rien de tel, pour me rendre nostalgique, que d'écouter Couleur 3, la chaîne de radio que j'aimais laisser jouer. De temps en temps, quand je traîne sur le net, je me connecte sur le site et l'écoute en direct.

Je ne sais pas vraiment pourquoi ça me met dans cet état, peut-être parce que j'y entends le genre de chansons que j'avais l'habitude d'entendre en Suisse. Peut-être est-ce le fait de savoir que les animateurs que j'entends sont en ce moment même à Lausanne, dans mon petit pays, tout là-bas... Même les informations, où j'entends parler de toutes ces choses qui me paraissent si lointaines, réussissent à me faire me sentir un peu mélancolique.

En tout cas, je n'ai jamais réussi à trouver de meilleure chaîne de radio. J'aime leur musique, j'aime leurs émissions drôles, j'aime (presque) tout sur Couleur 3 ! Ici, les programmes sont souvent banals; leur programmation musicale encore plus. Il y a les chaînes qui passent de la musique indienne (les grands succès Bollywood), celles qui passent des musiques américaines ou françaises ont finalement un point en commun, elles ne passent que du très convenu, du très commercial. Quand une chanson plaît, elle est sur toutes les chaînes, à toutes les heures. On l'entend aussi dans toutes les voitures, à pleins tubes, par les fenêtres, comme sonnerie de portable. D'octobre à décembre l'année dernière, on n'a entendu que deux chansons (à part les chansons indiennes) : Lady Mélodie de Tom Frager et Stereo Love de . Ensuite, pour la coupe du monde, ça a été Waka Waka de Shakira, qui a réussi à éclipser celle qui commençait à s'imposer : Alors on Danse de Stromae.

Allez, celle-ci, je l'aime bien, je vous la mets en entier:

jeudi 14 octobre 2010


Quand on est enfant, le monde est encore un peu magique... On barbote des heures dans l'eau claire, on saute, on plonge. On appelle les grands pour qu'ils nous regardent pendant qu'on fait la planche. Puis on se fait enterrer dans le sable, on creuse un peu à l'aide de notre petite pelle, on cherche coquillages et bouts de corail pour décorer notre pâté. Et quand vient le soir et le temps des grillades, on n'est même pas fatigué, on rit, on s'amuse. Elle est belle, la vie, parfois ! Et pas que pour les enfants.


(Jolie et gracieuse silhouette que celle de la filleule de mon amour, n'est-ce pas ?)

mardi 12 octobre 2010

Tombée du Ciel


Est-elle tombée, cette petite étoile, s'est-elle décrochée de la voûte céleste pour se laisser cueillir par nos mains ?

lundi 11 octobre 2010

Petite baladinette

Pour ne pas passer la journée de dimanche uniquement à réviser pour l'un, à roupiller et bouquiner pour l'autre, mon chéri et moi avons décidé, à l'heure du thé, de nous préparer une petite salade - j'ai des envies de verdure ! - et d'aller la déguster dans un parc où nous étions déjà allés une fois déjeuner en famille.


Bon, comme nos estomacs criaient famine (famiiiiiiiine !) et que quelques feuilles de laitue n'allaient sans doute pas suffire à les remplir, on a acheté à un marchand ambulant... des frites (en gobelet ;) et une petite brochette de viande. Puis, comme on n'en avait toujours pas assez, Brian est allé chercher pour lui encore quelques petits gâteaux - gâteaux arouy et chana puree - et pour moi une grosse part de pastèque ! (les envies de verdure on la vie dure !) (Et c'est que l'été arrive, et ses fruits juteux avec)


Ensuite, assise dans ce jardin à observer les gens et contempler les arbres, j'ai pensé à ma chère amie Laf qui va sans doute adorer observer les plantes d'ici, quand elle va venir, en décembre. Je me suis dit qu'il faudra qu'on l'emmène à cet endroit ! Et j'ai pensé aussi qu'elle, à ma place, y serait sans doute déjà venue bien plus souvent en toute une année à habiter à pas même un kilomètre de là.

En tout cas, de petites escapades comme celle-ci font le plus grand bien au moral, c'est garanti !

samedi 9 octobre 2010

« ...arrachées à la toison de brume des collines »

« C'était un magnifique et charmant spectacle que Paris, et le Paris d'alors surtout, vu du haut des tours de Notre-Dame aux fraîches lueurs d'une aube d'été. On pouvait être, ce jour-là, en juillet. Le ciel était parfaitement serein. Quelques étoiles attardées s'y éteignaient sur divers points, et il y en avait une très-brillante au levant dans le plus clair du ciel. Le soleil était au moment de paraître. Paris commençait à remuer. Une lumière très-blanche et très-pure faisait saillir vivement à l'œil tous les plans que ses mille maison présentent à l'orient. L'ombre géante des clochers allait de toits en toits d'un bout de la grande ville à l'autre. Il y avait déjà des quartiers qui parlaient et qui faisaient du bruit. Ici un coup de cloche, là un coup de marteau, là-bas le cliquetis compliqué d'une charrette en marche. Déjà quelques fumées se dégorgeaient çà et là sur toute cette surface de toits comme par les fissures d'une immense solfatare. La rivière, qui fronce son eau aux arches de tant de ponts, à la pointe de tant d'îles, était moirée de plis d'argent. Autour de la ville, au dehors des remparts, la vue se perdait dans un grand cercle de vapeurs floconneuses à travers lesquelles on distinguait confusément la ligne indéfinie des plaines, et le gracieux renflement des coteaux. Toutes sortes de rumeurs flottantes se dispersaient sur cette cité à demi réveillée. Vers l'orient le vent du matin chassait à travers le ciel quelques blanches ouates arrachées à la toison de brume des collines. »

Notre-dame de Paris, Victor Hugo

Il faut avouer qu'il sait choisir ses mots.  « ...qui fronce son eau aux arches de tant de ponts...» Ahhh.

lundi 4 octobre 2010

1ère bougie

Voilà, aujourd'hui, cela fait un an que je suis arrivée à Maurice. C'était un dimanche matin, tôt... Toute la famille de Brian était venue me chercher à l'aéroport, et nous étions partis en vadrouille dans le sud, là où de hautes falaises noires protègent la terre des assauts de la mer.

A part les cheveux de Brian... on a changé ?



Cela fait aussi un an que je n'ai plus revu ma famille... Ils me manquent, bien sûr. Heureusement, je me sens bien avec mon chéri, et que je me suis habituée à ma vie d'ici. Ce n'est donc pas trop dur de vivre loin d'eux, mais il y a des moments où j'aimerais bien que ma maman soit là pour me conseiller, entendre les gags de mon papa, ou faire la folle avec mes petites soeurs...



Sinon, la Suisse me manque. L'insouciance. On a tout là-bas, tout ce qu'il faut, et même tout ce dont on n'a pas besoin. Si on a un grosse envie de chocolat, on l'achète, on le mange. On va au restaurant, on s'assied sur les terrasses en été et on boit un coca pourtant beaucoup plus cher qu'au supermarché, une bière, un café au lait. Si une vitre est cassée, on la fait réparer. On décide du jour au lendemain de partir en voyage au bout du monde; avec Easy Jet, on file à Istanbul pour un week-end, et avec Air India, on s'en va visiter les merveilles du Rajasthan. A Noël, les cadeaux s'empilent sous le sapin, on offre sans compter. Les gens promènent leur bébé dans de belles poussettes, vont au travail dans de jolies voitures, rentrent le soir dans leur maison coquette.

Et c'est normal, et tout cela paraît normal, et pourtant, ici les vitres cassées peuvent le rester des années, on peut ne jamais trouver l'argent pour repeindre une pièce ou même peindre sa maison en entier; une partie reste alors nue, grise. On savoure chaque biscuit que l'on déguste, chaque morceau de fromage encore plus. Un voyage à la mer quand on habite Port-Louis, c'est un moment rare, on ne sort pas tous les week-ends. On se sent un peu coupable d'être aller manger au McDo, car c'est beaucoup d'argent dépensé pour un seul repas. Son bébé, on le porte dans les bras, parce qu'une poussette, ça coûte cher et qu'on ne la ferait pas entrer par la porte étroite et surélevée des bus.

Je ne parle pas de moi. Je ne parle pas de tous non plus. Certains peuvent ici aussi se permettre d'aller au cinéma tous les mois et chez le coiffeur toutes les semaines pour leur brushing ; certains aussi n'ont malgré leur salaire pas même assez pour payer l'électricité, pas même assez pour se nourrir. Je ne parle pas de nous, je parle de vous surtout, de votre insouciance, de la chance que vous avez, de l'envie que cela peut susciter de voir sur Facebook un statut: "Trop cool ce voyage à Barcelone" ou même "Ce soir, c'est soirée pizza les filles !". De cette impression qu'il n'y a pas d'issue, pas vraiment de lumière, de soulagement à attendre, parce que les salaires n'augmentent pas mais que le coût de la vie, lui, ne cesse de monter, monter, monter.

Je ne pensais pas m'aventurer jusque-là en commençant ce post. Ça fait du bien de le dire. Je devrais arrêter de ne parler que de nos sorties et nos moments de plaisir, pour parler un peu d'autre chose parfois...

samedi 2 octobre 2010

Quel bazar !

Ce matin, petit tour au marché de Port-Louis avec ma belle-maman, pour acheter de la viande en prévision des grillades au bord de mer de demain. On y a aussi retrouvé Fidou, la tante de mon chéri, qui sera elle aussi de la partie.

J'aime bien me balader en ville le samedi, même si ce n'est pas de tout repos. Au bord des rues noires de monde (et de véhicules), s'entassent de nombreux marchands ambulants, qui vendent de tout, absolument de tout : des vêtements plus ou moins jolis, des montres de fausse marque, des ceintures, des bijoux fantaisie. On trouve aussi de petits vendeurs de fruits et légumes, ceux qui vendent leurs petits tas de mangues vertes, ceux qui proposent des bouquets de persil, de thym ou de cotomili à 5 ou 10 roupies. Des allumettes, des cotons-tiges, des sparadraps, des craies anti-insectes, des passoires ; on trouve absolument de tout dans la rue.

La plus bondée est celle qui mène au bazar. Plus ou moins piétonne, elle est encombrée de chaque côté d'étals en tous genre. Le marché en lui-même compte trois parties : un côté fruits et légumes où j'ai l'habitude d'aller acheter quelques fruits ou une salade (quand je ne les prends pas sur le chemin du travail), un côté viande et poisson, et un côté "bazar pour touristes" où le pris des babioles et autres est au moins cinq fois plus élevé que n'importe où ailleurs.

Nous nous sommes donc rendues du côté de la viande. Là où je n'aime pas trop m'aventurer. Les morceaux de boeuf, de poulet ou de porc sont disposés à même les étals, à la merci des mouches (et même parfois des chats !), subissant la chaleur en été, ou alors suspendus à des crochets, le tout sous un plafond sur la charpente duquel on n'a pas du passer la poussière une seule fois depuis sa construction en 1828.


Autant dire que l'odeur de ce charmant mélange est quelque peu prenante. On peut y acheter du frais comme du congelé (eh oui, la modernité y a quand même fait son apparition).



Bref, je n'ai jamais osé y faire mes courses toute seule (ahh, les bons vieux congélateurs des supermarchés !), mais il n'empêche que là, au moins, on peut demander exactement la quantité que l'on veut, de ce dont on a besoin.


Comme mes photos (prises avec mon téléphone portable) n'étaient pas terribles, j'ai testé le filtre "aquarelle" de photoshop. Plutôt chouette, non ? De quoi rendre le tout beaucoup plus poétique ;)

Octobre

Je n'arrive pas à croire qu'on soit déjà en octobre. Quoi, tout ce temps s'est déjà écoulé ? Quand j'ai commencé à travailler au journal, juin me paraissait à des éternités de là. Quand on a commencé à faire quelques projets pour notre mariage, décembre me paraissait encore bien flou, tout là-bas à l'horizon.

Et pourtant...

Novembre, décembre approchent, et avec eux le chaud et l'été, même s'il ne semble pas très pressé. Après une semaine où les températures étaient bien montées, elles sont redescendues un peu. On peut même avoir frais en s'habillant un peu trop légèrement. Je n'ai plus osé me tremper dans la mer depuis bien longtemps. Ce sera sans doute pour demain, puisque nous allons à la plage en famille !

Le mariage n'est plus très loin. Avec lui, un peu de vacances, enfin. Un peu de bon temps.

Le temps passe...