jeudi 31 octobre 2019

Citrouilles d'halloween

Ce soir, les enfants du village se déguiseront et iront sonner aux portes des habitants qui auront allumé une citrouille sur le pas de leur porte. Ils rentreront ensuite à la maison avec suffisamment de bonbons pour les 12 prochains mois, suffisamment aussi pour faire s'enrichir tous les dentistes de la région ;) Mes enfants seront aussi de la partie... vive les brosses à dents et le dentifrice.

La semaine dernière, mes enfants avaient voulu creuser de jolies citrouilles. Enfin, plus exactement, ils ont aidé à creuser un peu, puis m'ont demandé de faire la sculpture après en avoir choisi l'image, parce que « je suis sûr que tu vas le faire beaucoup mieux que moi, maman ! » (a dit le grand) ou « j'suis fatigué... » (a dit le petit) Tant mieux, c'est quelque chose que j'aime bien faire. Comme on les a faites un peu tôt, elle n'ont pas tenu jusqu'au jour d'Halloween... Mais heureusement, j'avais pensé à les photographier dès le premier jour, alors les voici.


On a aussi récupéré un maximum de leur chair, de quoi faire plusieurs litres de bonne soupe ! Une partie est encore au congélateur. Et ça, c'est bien une chose que j'aime en automne : manger de la courge sous toutes ses formes.

mardi 29 octobre 2019

Je me souviens... A l'atelier (5)

Quand j'étais enfant, ma meilleure amie était aussi ma petite cousine (la fille de la cousine de mon père), qui par hasard habitait dans le même village que moi. J'allais souvent jouer chez elle, ou elle chez moi. Je me souviens d'ailleurs encore de son numéro de téléphone, le tout premier que j'aie appris, et que je récitais chiffre par chiffre : « 5 - 1 - 4 - 4 - 6... »

On passait aussi beaucoup de temps dehors, dans le village. On aimait entre autres beaucoup aller  « à l'atelier » jouer « aux escargots » sur « le char ». L'atelier, c'était de celui de son père, mécanicien sur machines agricoles. Derrière le grand hangar de tôle ondulée, se trouvait un petit terrain vague, et sur celui-ci un ancien char en bois, immobilisé depuis longtemps au milieu des herbes folles. Sur le char, il y avait quelques briques, et avec elles, on fabriquait de petites cages pour les escargots qu'on trouvait dans les buissons alentour. On les garnissait d'herbe, de dandelions, de petits cailloux, de bouts de bois, et on y installait les petites bêtes à coquilles jaunes, blanches ou roses. Les roses étaient biens sûr nos préférés, d'autant qu'ils étaient plus rares que les autres. On les regardait ramper sur les feuilles et sur nos mains, peut-être qu'on leur donnait des noms, je n'en suis plus très sûre. On pouvait y passer des heures.



Quand on partait, on prenait soin de bien refermer nos petites maisons, en posant des briques sur le dessus pour éviter que les escargots ne s'échappent. Et quand on revenait, il fallait prendre garde à les soulever délicatement et à les retourner avant de les poser sur les planches du char, car on risquait sinon d'écraser les escargots collés dessus. Je me souviens qu'une fois, j'avais écrasé comme ça un des jolis roses, et que j'avais été très triste.

Il y avait aussi un pneu, suspendu à la branche d'un arbre par une longue corde, sur lequel on aimait se balancer. Un petit ruisseau qu'on allait explorer à pieds nus, y ramasser de la terre glaise qu'on pouvait modeler. Pendant une période, sur un terrain tout près de là, il y a avait des gros tas de cailloux (entreposés là pour une construction ?) qu'on escaladait et dans lesquels on trouvait des merveilles, de petits cristaux de roches - on était persuadées que ça valait une fortune. Parfois, on allait aussi jouer près (et sur, et dans) des piles de vieux pneus de tracteurs : on les escaladait et on redescendait à l'intérieur. Maintenant, je mourrais de peur si mes enfants faisaient ça - et je suppose que mes parents seraient morts de peur s'ils avaient su que je le faisais.



Je me souviens aussi d'avoir déterré des carottes dans le potager de la grand-mère de ma copine-cousine, qui se trouvait juste derrière les tas de pneus. Les meilleures carottes que j'aie jamais mangées, la terre à peine essuyée.

Quand j'y repense, je me dis que j'ai vraiment eu de la chance d'avoir une enfance comme celle-là, très libre, insouciante, à l'extérieur... Je prenais mon vélo et j'allais retrouver ma meilleure copine. On passait notre après-midi à l'atelier, sur notre char, c'était si simple que ça. La vie de mes garçons est très, très différente - et pourtant, on vit toujours dans un petit village. Ils pourraient aussi prendre leur vélo et aller à la forêt, dans les champs, quelque part... mais ils ne le font pas, parce que ça ne se fait pas, parce que ça ne se fait plus. Parce qu'on n'a pas le temps, ou je ne sais pas... Parce qu'ils préfèrent jouer sur leur console... qu'on n'est pas là, que les autres enfants ne font pas ça. Peut-être qu'on les protège trop, qu'on leur montre le mauvais exemple avec nos natels et mon ordinateur. Peut-être juste que les temps ont changé. Mais parfois, ça me rend un peu triste d'y penser.





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mardi 22 octobre 2019

Je me souviens... - Qu'il soit né d'amour (4)

Je l'ai dit la semaine dernière, j'ai appris beaucoup de chansons à l'école primaire. Il y a celles qui m'ont marquées au point que je m'en souviens encore aujourd'hui, même si je ne les ai jamais réentendues depuis. Et puis il y a celles dont je n'ai compris les paroles que bien plus tard, celles-ci paraissant bien obscures pour une enfant de 8 ou 9 ans.

Une année, on avait appris la chanson d'Enrico Macias, Malheur à celui qui blesse un enfant. J'adorais cette chanson, je trouvais la mélodie vraiment magnifique, et les paroles me touchaient beaucoup. Mais il y avait ce passage du refrain que je ne comprenais pas et qui ne cessait de m'intriguer : « Qu'il soit né d'amour, ou par accident... ». Je n'étais pas naïve, je savais comment on faisait les bébés. Je savais que pour faire un enfant, il fallait faire l'amour. Alors, comment un enfant pouvait-il naître par accident ?




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mardi 15 octobre 2019

Photo de rue

J'aime beaucoup la photo de rue - ces images capturées au détour d'une rue, d'un carrefour. En fait, j'aime surtout regarder les photos des autres. Je suis par exemple une grande admiratrice de @pommepommenyc sur Instagram, et de ses magnifiques photos des rues et des habitants de New York.

Quant à moi, je suis souvent un peu trop timide pour oser prendre des photos des gens en pleine rue, mais puisque le thème de la photo de ce mois d'octobre était justement street photography, je m'y suis quand même essayée. J'ai donc profité d'un jour de pluie pour braquer mon objectif sur les passants de ma ville... on plus exactement, sur leurs pieds, et les jolis reflets dans les flaques d'eau. Parmi les photos que j'ai prises, il y en a deux ou trois que j'aime bien, mais je me suis finalement décidée pour celle-ci :


J'avais repéré le reflet du feu de circulation ; il ne me restait plus qu'à attendre que quelqu'un passe pour donner un peu de peps à la composition. Pas parfait, mais ça me plaît bien. Qu'en dites-vous ?



Et pour voir les photos de rues prises par les autres participants... c'est par ici :

J'habite à Waterford, Céline in Paris, Frédéric, Cara, Marine D, Christophe, Tambour Major, Eurydice, Josette, écri'turbulente, Nicky, El Padawan, Pilisi, Amartia, Philisine Cave, Renepaulhenry, Cynthia, Josiane, Marie-Paule, Laurent Nicolas, Krn, Mirovinben, Julia, Pink Turtle, Lilousoleil, Alexinparis, FerdyPainD'épice, Who cares?, Gine, Blogoth67, Betty, Sous mon arbre, La Tribu de Chacha, Danièle.B, DelphineF, Xoliv', Akaieric, Morgane Byloos Photography, Lavandine, magda627, Gilsoub, Jakline, Brindille, Giselle 43, Escribouillages, Kelly

vendredi 11 octobre 2019

Automne, après la pluie

Je suis ravie de voir la pluie tomber. La nature ne demandait que ça : un peu d'eau. Ça me fait du bien de l'imaginer s'infiltrer dans la terre, être captée par les racines, alimenter les cours d'eau.

Après la pluie, une abeille se laisse sécher au soleil

L'automne est arrivé, il fait un peu plus froid - pas encore trop froid, du moins par ici. Tant mieux, profitons des petits plaisirs de saison !

Après la pluie, les gouttes d'eau qui perlent sous les feuilles

Boire du thé et remettre des gros pulls (comme le propose si bien canaille-sympa), enrouler un foulard tout doux autour de son cou, rester sous la couette le dimanche matin pendant que la pluie tape contre les volets. Regarder une bonne série le soir, enroulé sous une couverture. Bientôt, voir jaunir les feuilles des arbres.

Après la pluie, des centaines de petits diamants délicats

Manger de la courge sous toutes ses formes (pour moi, sans aller jusqu'à l'excès comme au Canada de Zhu ;) Admirer les pyramides de cucurbitacées au bord des routes, s'arrêter pour en acheter une ou deux. Peut-être en creuser une pour halloween, avec les enfants.

Il faut que j'aille les photographier, un matin. Si possible un matin où le soleil perce à travers la brume. Et m'en inspirer pour les prochaines pages de mon bullet journal.

Après la pluie, des gouttes d'eau comme de fines perles

Et les jours de pluie, j'aimerais profiter des éclaircies pour aller photographier la nature détrempée, les gouttes d'eau qui restent accrochées aux feuilles et brillent comme des pierres précieuses, les insectes qui profitent d'un bref rayon de soleil pour butiner quelques fleurs tardives. Sortir sous la pluie, même, pourquoi pas, avec un parapluie, et prendre en photo les gens avec leurs parapluies.

A-t-elle poussé toute seule de cette manière, ou a-t-elle été aidée ?


Et vous, qu'allez-vous faire de beau, cet automne ?

mardi 8 octobre 2019

Je me souviens... - Question de religion (3)

L'autre jour, en me baladant de blog en blog, je suis tombée sur une jolie histoire illustrée... qui m'a marquée et étonnée, puisque j'ai vécu la même quand j'étais enfant !

Je devais avoir 7 ou 8 ans. C'était un après-midi, et j'étais assise sur les branches d'une arbre avec l'une de mes deux meilleures copines (j'ai passé une grande partie de mon enfance dans les arbres, tout en haut de préférence). C'était un gros arbre pas très loin de l'école, qui n'existe plus aujourd'hui. De là, on avait vue sur une partie du village, les champs, et peut-être même les Alpes au loin. On discutait toutes les deux, chacune sur une branche.

- Au fait, toi, tu es catholique ou protestante ? m'a-t-elle demandé. Ma mère m'a dit que j'étais l'un des deux, et toi l'autre, mais je ne me souviens plus lequel.

Je n'avais jamais entendu aucun de ces deux mots, et je ne savais pas du tout ce qu'ils voulaient dire. On n'a jamais été très religieux dans ma famille ; je me souviens d'être allée à l'église pour des baptêmes, des mariages, et une ou deux fois à la messe de minuit à Noël. Je ne connaissais donc pas ces deux mots, mais dans mon esprit d'enfant, le mot "protestant" ne sonnait pas très bien (ben oui, pourquoi est-ce que j'aurais protesté ?).

- Je suis catholique, avais-je donc répondu, faussement sûre de moi.

Complètement par hasard, j'avais répondu juste.




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lundi 7 octobre 2019

Fich(u)e (de) lecture

Depuis le début de l'année scolaire, le Grand Loup a en devoirs, pour chaque vendredi, de lire le livre de son choix pendant une vingtaine de minutes. C'est toujours un peu la croix et la bannière pour le faire lire. Même si je postais très fièrement il y a quelques mois de photos de lui plongé dans un bouquin, l'expérience ne s'est pas représentée très souvent depuis. Oh, ça lui arrive de prendre une BD et d'en lire un petit bout à son frère, mais de manière générale, il ne trouve pas vraiment d'intérêt à la lecture - du moins pas à lire tout seul, alors qu'il adore que je lui lise un livre le soir, avant le coucher.

Tous les jeudis, la bataille commence :

- Grand Loup, choisis un livre qui t'intéresse, et lis. C'est tes devoirs.
- Mais ça sert à rien, de lire !
- C'est quand même tes devoirs, alors tu dois lire. Prends Titeuf, par exemple.
- Tu peux me le lire, toi ?
- Non, c'est toi qui dois t'entrainer. C'est toi qui dois lire.
- Mais de toute façon, la maîtresse, elle nous dit rien.
- Même si elle ne dit rien, j'aimerais que tu lises. Elle a dit que vous alliez devoir remplir une fiche de lecture, au bout de quelques semaines.

La fiche de lecture a fini par arriver : à remplir en devoirs pour un jeudi. Le mercredi après-midi, le Grand Loup est chez sa grand-maman - ouf, c'est elle qui a pris en charge les devoirs ce jour-là. Et elle doit avoir des dons de sorcellerie*, parce qu'apparemment, le Grand-Loup a choisi un livre sans rechigner (une BD des Schtroumpfs), l'a lu, puis s'est appliqué à remplir sa fiche de lecture. Hourra.

Et je vous laisse en juger par vous-même, mais personnellement, je trouve le résultat schtroumpfant !


*qui marchent aussi pour le faire manger correctement à table, le faire accepter de ne pas trop réclamer d'écrans, le faire sortir...

samedi 5 octobre 2019

Les dragons de Cracovie

La légende raconte qu'un dragon habitait jadis sous la colline du Wavel, dévorant les habitants et leur bétail. Jusqu'à-ce qu'un jeune cordonnier ait l'idée de remplir la peau d'un mouton de souffre et de le déposer devant la grotte du dragon : celui-ci se précipita sur l'offrande, fût brûlé à l'estomac et se précipita vers la rivière. Il y but tant et tant qu'il finit par tomber dedans - et on ne le revit plus jamais. Du moins, pas sous cette forme.


Maintenant, les dragons sont toujours omniprésents dans la vieille ville de Cracovie. Il y a d'abord la sculpture juste à côté du château, au pied de la colline. J'ai juste raté le moment où elle crache du feu pour la photo. Et puis il y a ceux, en peluche ou en plastique, qui ornent tous les petits stands et les boutiques pour touristes. Les cartes postales. Les porte-clefs. Vous voyez le tableau.



Bien sûr, les enfants ont insisté pour avoir le leur. Je n'aime pas tellement acheter ce genre de petites merdouilles qui finissent vite au fond d'un tiroir - ou carrément à la poubelle. Mais Grand Loup y tenait vraiment. Genre, vraiment. On a donc fait le tour des petites boutiques pour trouver celle où les dragons étaient le meilleur marché, et dans la couleur qu'il voulait. Pas une mince affaire. Finalement, il a trouvé le dragon de ses rêves : violet et en caoutchouc.


Voir son enfant heureux, ça vaut bien plus que 18 zlotys. Il a adoré jouer avec - du moins pendant les deux jours qui ont suivi, avant de l'oublier presque définitivement.

jeudi 3 octobre 2019

[Bullet Journal] Les courges du mois d'octobre

Ce qu'il y a de bien avec le titre de mon blog, c'est que quand j'abandonne l'écriture d'une certaine rubrique pendant un temps (voire l'écriture tout court), je peux toujours la reprendre en disant : "Et c'est reparti pour..." sans que ça passe pour une phrase trop nunuche (eh non, puisque c'est un subtil clin d’œil audit titre). Hem.

Alors donc, après quelques mois d'interruption, c'est reparti pour la présentation des pages de mon bullet journal ! En octobre, j'étais inspirée, et j'avais le temps, alors j'ai fait quelque chose de joli (enfin, je crois, vous me direz). Je suis partie sur un thème très original (non, je déconne) puisqu'il s'agit de citrouilles et autres cucurbitacées.

Pour la page de titre, une petite composition : courges, fleurs et feuilles. J'ai acheté exprès trois nouveaux feutres : un jaune pour les fleurs (je n'avais pas encore de jaune !), un vert kaki pour les feuilles (on n'a jamais assez de verts) et un orange pâle pour mon butternut. J'avais déjà un orange un peu plus foncé.

Petit truc, pour placer les éléments au bon endroit, j'ai d'abord dessiné la forme d'une lune au crayon de papier, puisque c'est la forme que je souhaitais pour ma petite compo. Puis j'ai dessiné les courges et le reste, toujours au crayon de papier. Enfin, j'ai colorié le tout avant de compléter le dessin avec les contours au feutre fin noir.

La page de gauche correspond encore au mois de septembre - j'y ai noté chaque jour trois choses positives sur ma journée. J'en reparle plus bas, à propos de la même page pour octobre.

Pour la page du mois, j'ai repris les mêmes petits dessins (en fait, j'ai fait les mêmes sur toutes les pages) pour décorer mon calendrier. Comme d'habitude, je l'ai dessiné avec les semaines qui se déroulent verticalement (et non pas horizontalement comme sur la plupart des calendriers), de sorte à ce que les lundis se retrouve sur la première ligne, les mardis sur la deuxième, etc. J'ai noté la date un jour sur deux et l'ai remplacée par un petit dessin les autres jours. Ce qui m'a valu de me tromper plusieurs fois de nombre (la prochaine fois, je les noterai au crayon de papier avant de les faire au stylo). Mais j'ai réparé mes erreurs en collant par dessus des petits bouts de la dernière page du cahier. Et hop, ni vu, ni connu (ou presque).

En bas à droite, un mini tracker pour mon yoga, parce que OUI, j'essaie de reprendre de bonnes habitudes avec mon yoga du matin. Je colorie simplement la petite case qui correspond au jour quand j'ai pu faire ma petite séance.


Vient ensuite la page "je fais tout ce que je peux pour aller mieux" (à défaut d'un titre plus glamour). Chaque jour, je dois écrire trois choses positives qui se sont produites dans ma journée : une chose que j'ai faite et qui m'a fait me sentir bien, une chose que quelqu'un a faite et qui m'a fait me sentir bien, et enfin, les circonstances, ou quelque chose d'extérieur, qui ont fait que la journée ou un moment de la journée s'est bien passé. J'ai commencé à faire ça mi-septembre... je ne peux pas vraiment me prononcer sur l'efficacité du processus, mais en tout cas, cette page est une de mes préférées ce mois-ci.


Enfin, j'ai fait quelque chose de tout simple pour la première semaine : les mêmes petits dessins que précédemment et quelques lignes pour délimiter les jours. L'espace rayé de jaune en bas de la page était supposé accueillir les repas de la semaine et mes notes, mais jusqu'à l'heure je n'y ai encore rien inscrit.


J'ai beaucoup de plaisir à feuilleter mon bujo en ce moment, j'aime cette ambiance automnale et colorée. Je pense continuer les semaines suivantes avec les mêmes couleurs, mais peut-être renouveler un peu les dessins. Si vous avez aussi un bujo, je serais ravie de voir ce que vous y avez fait !

mardi 1 octobre 2019

Je me souviens... - Le vieux tourne-disques (2)

A l'école enfantine, en plus d'écrire mon nom au mur à la peinture sur le mur, j'ai aussi appris beaucoup de chansons. J'ai toujours aimé chanter, et je me souviens encore avec nostalgie de certaines des chansons que j'avais apprises à cette époque.

Dans notre classe, il y avait encore un vieux tourne-disques. On avait probablement aussi un lecteur CD, mais je me souviens surtout de ce tourne-disques, posé sur la banquette de la fenêtre. Une fois, on avait appris une chanson - je ne sais plus laquelle - et on la chantait accompagnés par le disque. On l'a chanté tant et tant de fois, avec le disque dans le tourne-disque posé sur la banquette un peu bancale, que celui-ci a fini par se rayer. Mais cela ne nous empêchait pas de chanter quand même avec le disque : on savait par cœur l'endroit où ça allait sauter, et à quel mot il fallait reprendre. Et on chantait notre chanson avec notre disque rayé, sautant des bouts de phrase et de mélodie, imperturbables, avant d'éclater de rire.



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