mercredi 12 août 2020

Je vous le livre en vrac

Depuis des jours, j'ai plein de bribes d'idées de choses à raconter sur ce blog, mais je n'arrête pas de me décourager avant que ça prenne consistance et me donne la matière pour un billet entier... Alors voici ce qui m'arrive, ce qui me touche, ce qui m'occupe l'esprit en ce moment.

Je suis depuis des jours l'histoire du vraquier échoué qui vomit son contenu noir et poisseux dans les eaux protégées du lagon de Blue Bay, à l'Ile Maurice, tuant la faune et mettant à mal les pêcheurs de la région. Pendant que les autorités trainent des pieds, les ONG et des centaines de bénévoles travaillent d'arrache-pied pour éponger le désastre. Ça m'attriste, ça m'atterre...

 

Ici, on se met à reprendre un rythme normal pour la rentrée qui aura lieu lundi. Je mets les enfants au lit chaque soir un peu plus tôt, pour que dimanche ils soient prêts à dormir à 8 heures moins 20. Finies, les longues soirées d'été...

J'avance bien à mon mémoire, mais lentement, toujours trop lentement. Je sens que je ne vais pas le terminer avant la prochaine échéance, et que je serai repartie pour un semestre... ce qui ne m'enchante guère. Enfin, peut-être qu'en travaillant bien, peut-être...



 

En attendant, je sème des graines pour l'avenir, je postule ici et là, dès qu'une offre d'emploi intéressante se présente. C'est toujours un gros stress, toujours un gros effort de rédiger une lettre, de relire mon CV, de cliquer sur "envoyer" - ou parfois, quand c'est demandé, de coller un timbre et d'envoyer le tout par la poste. Mais j'ai bon espoir, ça devrait marcher bientôt. Non ?

Il fait chaud, très chaud. Le matin, au lieu d'ouvrir en grand les volets, je les laisse à demi fermés pour conserver la fraîcheur tant que je peux. Dans le salon, je ferme d'abord les stores des trois fenêtres côté sud, et plus tard ce des deux côté ouest, pour suivre la course du soleil. 


De l'autre côté de l'Atlantique, le président orange s'empêtre et persiste dans ses mensonges, ses tentatives pour noyer le poisson, pour semer le doute. Je ne peux m'empêcher de regarder les vidéos des ses discours sans queue ni tête, des interviews où il répond à côté, où il sort des diagrammes qu'il ne comprend sans doute même pas pour assurer que si, si, ce qu'il a fait pour contrer le covid est excellent et que la pandémie disparaitra dans tous les cas avant novembre, juste à temps pour les élections.

L'autre jour j'ai fait une chouette randonnée avec ma copine Valvita. Sur les hauteurs, à travers la forêt, puis les pâturages, puis la forêt encore et encore un pâturage qui sert aussi de piste de ski en hiver, et que nous avons remontée sous un soleil de plomb. La petite bière et le Sprite que nous avons bu sur une terrasse, une fois la boucle bouclée, étaient bien méritées.


Deux jours plus tard, c'est avec ma sœur, son copain, et nos marmailles respectives que nous avons marché. Après une montée en funiculaire, un pique-nique et un tour à la place de jeux, nous sommes redescendus à pieds dans la forêt, sur un sentier caillouteux, parfois raide, mais très joli. J'ai dû donner ma "main magique qui donne de l'énergie" à la petite de mon (presque) beau-frère qui ne voulait plus avancer, et j'ai pu constater en même temps que mes garçons avaient grandi, qu'ils marchaient sans râler, tout en racontant leurs exploits sur Minecraft à leur petit (presque) cousin par alliance. Ça fait plaisir.

Chaque soir, je me dis que je dois aller me coucher tôt, et chaque soir je finis par éteindre la lumière vers minuit - 23h30 si vraiment mes yeux se ferment sur mon livre. Je dors ensuite d'un sommeil de plomb, bercé de drôles de rêves graves et profonds.

Et la morale de cette histoire ? Il n'y en a pas, mais écoutez donc cette chanson de Pascal Rinaldi (jusqu'à la fin) pour savoir pourquoi je l'ai dans la tête depuis que j'ai pensé à ce titre pour ce billet ;)


10 commentaires:

  1. J'aime beaucoup tes photos. J'ai lu quelque part qu'en cette période de Covid il était normal de faire de nombreux rêves étranges. Faudrait que je retrouve l'article, que je n'ai pas lu...

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    1. Je ne sais pas si c'est lié au covid, peut-être aussi aux autres choses qui se passent dans ma vie... En tout cas, c'est presque toutes les nuits que je fais ce genre de rêves très prenants.

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  2. J'adore voir toute votre jolie marmaille!
    ^_^
    et j'ai été contente de réentendre Rinaldi!

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  3. J'ai fait plein de rêves étranges en mars, avril, et mai, mais ça s'est un peu calmé depuis. J'en fais quand même toujours plus que normalement, et effectivement, c'est un phénomène très courant visiblement :) Mais tu as de la chance de bien dormir, parce que moi, en plus, je dors super mal (mais ça, c'est depuis longtemps que ça dure, hélas).

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    1. Oh, je compatis, c'est très pénible de ne pas bien dormir...

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  4. arf, je n'ai pas le son activé...je reviendrais écouter plus tard la chanson !!
    ici aussi on a eu chaud, canicule pendant une semaine, on en pouvait plus, on a vécu dans le noir, je n'ouvrais plus les volets.
    Ici la rentrée approche aussi, dans deux semaines, je m'efforce aussi de remettre les enfants dans le rythme, c'est pas facile...

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    1. Ça allait mieux ces derniers jours, question chaleur, mais ils annoncent de nouveau 34 degrés cet après-midi !

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N'hésitez pas à me laisser un petit mot. Même si vous venez pour la première fois, même si vous tombez par hasard sur un ancien article. Ça me fait toujours plaisir et j'essaie de répondre à tout le monde ;)