Aujourd'hui, j'ai pu rentrer plus tôt du travail, grâce à... Giovanna !
De qui s'agit-il ? Du cyclone qui se balade en ce moment dans l'Océan Indien, à environ 330 kilomètres des côtes mauriciennes.
Ce matin, il y avait une alerte de classe I, ce qui signifie que le cyclone est en train d'approcher. A 9h, l'alerte était déjà passée en classe II.
A ce moment-là, j'étais en train de me rendre au travail - pas de cours aujourd'hui, mais une distribution de flyers à l'occasion d'un salon sur l'éducation. Lorsqu'on est en classe II, la population est normalement censée acheter suffisamment de provisions et d'eau en bouteille pour tenir trois jours, mais aussi des bougies et des piles, car l'électricité est coupée si le cyclone passe juste sur l'île. Je me demande d'ailleurs comment on est supposé faire, puisque les employés ne peuvent en principe rentrer chez eux que quand l'alerte passe en classe III - ce qui est arrivé aujourd'hui à 16h - et que les magasins et supermarchés ferment également à ce moment-là.
A 16h donc, la radio annonçait que l'alerte passait en classe III, d'après le dernier bulletin de la météo. Les gens ont donc commencé à quitter petit à petit le Salon, et nous avons pris le bus pour rentrer chez nous.
Il ne pleuvait pas à Port-Louis, mais il commençait à y avoir du vent. Les marchands ambulants étaient encore là - plus pour longtemps, sûrement, mais il essayaient de vendre encore deux ou trois bricoles avant de fermer boutique. Le bazar était fermé, par contre ; dommage, j'aurais bien voulu pouvoir acheter quelques légumes, même si mon chéri s'était déjà procuré tout le nécessaire.
Maintenant, ça souffle toujours beaucoup. Bibou dort, chéri m'attend, et moi, je broadcaste les dernières nouvelles avant de filer au lit. Au fait, d'après les prévisions de météofrance, le cyclone ne devrait pas passer sur Maurice. Mais un infléchissement de sa trajectoire est toujours possible - d'où l'alerte. On verra donc demain matin ce qu'il en est. Pour ma part, j'espère qu'on sera encore en classe III, voire IV ; au cas contraire, je devrai retourner distribuer des tracts :/
PS : Je voulais vous mettre des photos des palmiers secoués par le vent, mais je n'arrive pas à les transférer depuis mon téléphone portable.
Diogts de pieds et de mains croisés fortement pour conjurer le cyclone - enfin, pour qu'il passe le plus loin possible de chez toi. Ici, c'est tempête d'hiver, neige et glaces et vents du nord. Dur-dur de t'imaginer sur la plage avec le Bibou qui est, soit dit en passant, le plus bel enfant que j'ai jamais vu - après les miens, bien entendu (quand ils étaient petits) ! aïe aïe aïe !!!
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