Bon, ce côté-là n'a pas tout à fait fonctionné - enfin, disons qu'on a eu un départ un peu difficile. Grand Loup a fait une grosse crise, je ne sais même plus pourquoi. Tout à coup, il était fatigué, ne voulait plus avancer, et avait décidé qu'il ne mettrait pas un seul pied dans ce fichu jardin botanique.
Bon. Grâce à la patience et aux bras musclés de son père, on a fini par y arriver.
Ensuite, on s'est encore rendu compte qu'on n'avait rien emmené à manger, qu'il n'y avait pas de restos tout près et qu'il était passé midi. Oups. GPS en main, je suis donc courageusement partie sous un soleil de plomb à la recherche du café universitaire - normalement ouvert le dimanche d'après une employée du jardin, mais apparemment fermé le jour de Pâques. J'ai donc traversé le reste du campus - des bâtiments gris et moches à l'architecture improbable - jusqu'à trouver un Subway, un peu plus loin. En général, je fuis ce genre de fastfoods, mais là, c'était une question de survie.
Une fois les sandwichs et autres wraps avalés, ça a doucement commencé à s'améliorer. Le jardin botanique est assez grand, et bien qu'il n'ait rien d'extraordinaire, c'était quand même une jolie balade. Les enfants ont été fasciné par les herbes aromatiques - ils voulaient tout goûter et je ne savais pas trop si on en avait le droit. Moi, j'ai été émerveillée par le magnifique cerisier japonais en fleurs.
Il y avait un étang avec des grenouilles entourées de centaines et de centaines de têtards. Ça aussi, ça a bien plu aux enfants, mais pas autant que l'arrosage automatique sous lequel ils se sont fait une joie de prendre une douche improvisée.
On a donc pu terminer l'après-midi avec des sourires, ce qui n'était pas gagné vu comment ça avait commencé. Finalement, j'étais quand même plutôt contente mon idée ; j'aime bien les jardins botaniques, et cela aura au moins permis à nos amis de venir le découvrir, eux qui n'y étaient encore jamais allés.
P.S.: Un jour, je réessaierai de vous parler de mes enfants, des crises du grand, du comportement du petit, des hurlements de tous les deux, de comment je me sens, comment je vais. Ça fait longtemps que j'aimerais en parler, et j'ai fait quelques tentatives ici ou là, ou même il y a bien plus longtemps, mais c'est difficile de trouver les mots justes, de parler de ces choses difficiles sans exagérer, mais sans minimiser non plus la situation (c'est souvent mon travers). Si je trouve le bon angle, je vous en parlerai.
Ah, ça fait du bien de voir des fleurs! Elles commencent à peine à sortir ici.
RépondreSupprimerJe crois que mon fils aurait adoré se joindre à cette bataille d'eau ;-)
Parlez nous de vos enfants, cela fait du bien, et ça soulage, j ai vécu une situation similaire avec mon aîné, 32 ans aujourd’hui, et j en ai beaucoup souffert, même aujourd’hui quand j y repense. J aurais du me faire aider car je pense que les problèmes venaient de moi, et j en garde la culpabilité, je vous rassure tout va très bien aujourd’hui mais son enfance m en a fait baver, il est un adulte adorable maintenant, et j ai la nostalgie des moments sereins,paisibles que nous n’avons pas toujours eu tous les deux, alors parlez en,... c est moins lourd à porter car je vous sens en souffrance.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais visité de jardin botanique.
RépondreSupprimerMais avec un peu de chance j'en visiterai un ce mois-ci (croisons les doigts).
La photo du cerisier japonais est ma préférée de toutes. Même si celle avec les enfants sous les gouttes de l'arrosage automatique est tout aussi belle.
Capturer le présent est tellement réjouissant <3
Je ne suis pas maman alors je ne pense pas que j'ai mon mot à dire sur ce sujet. En tout cas tout ce que je sais c'est que les parents sont bien courageux. On ne peut pas dire que je fus une enfant difficile mais une fois passée l'adolescence mes rapports avec ma mère ont commencé à être conflictuels. Je reconnais mes tords et je sais que parfois j'exagère mais bon ... Heureusement qu'il y a de bons moments pour faire de l'ombre aux moins bons... Ainsi va la vie !