jeudi 5 septembre 2019

La terrible histoire du petit doigt de Grand Loup

22h10, un soir de semaine. Des rires et des exclamations résonnent dans la salle de jeux : le Grand Loup et notre invité, un couchsurfeur d'origine allemande, jouent à Mario Kart. A cette heure-là ?! Laissez-moi vous raconter...

Nous sommes mardi, il est 14h20, je suis chez moi à travailler quand mon téléphone sonne.

- Je vous appelle parce que Grand Loup s'est tordu le doigt en jouant sur un toboggan. Ça a enflé, et c'est en train de devenir bleu... Vous voulez venir le chercher ?

Oups. Les enfants ont une sortie avec l'école, tout le collège est parti en forêt pas très loin d'ici pour une torée - un pique-nique à la neuchâteloise avec saucisson cuit sous les braises. Je réfléchis aux possibilités, mais comme je n'ai pas la voiture, il va devoir rentrer à pied avec les autres. De toute façon, le moment où ils doivent rentrer est déjà presque là.

- Je vais venir l'attendre devant l'école.


Effectivement, l'auriculaire de sa main gauche n'est pas beau à voir. Il est tout gonflé et sa base est toute bleue. Heureusement, Grand Loup ne semble pas avoir trop mal, sauf quand on touche son doigt ou qu'il essaie de le bouger.

De retour à la maison, j'appelle l'assurance (on a un système de conseils médicaux par téléphone) tout en essayant de donner leurs quatre heures aux enfants et de les convaincre de prendre une douche : ils sont tous les deux noirs de charbon !

- Oui, heu... J'appelle pour mon fils, il s'est tordu le doigt.
- Maman-chat !
- Cet après-midi, sur un toboggan. C'est devenu tout bleu.
- Maman-chat !
- Chut, P'tit Loup ! Oui, il a mal quand on le touche...
- Maman-chat, j'ai pas faim !
-...et il est tout enflé. Va prendre une douche, alors !
- J'suis trop fatigué !
- Donc, vous me conseillez de l'emmener à l'hôpital ? P'tit Loup, s'il te plaît, va prendre une douche !

A peine ai-je raccroché que mon mari m'appelle :

- Grand Loup s'est blessé au doigt ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Comment tu le sais ?
- J'ai reçu un e-mail de l'assurance !
Ah oui, c'est vrai qu'ils envoient un e-mail avec les informations qu'on leur donne, et c'est son adresse qu'ils ont.
- Oui, désolée, je n'ai pas encore eu le temps de t'appeler...

J'appelle ensuite ma maman, qui arrive quelques minutes plus tard et, une fois les enfants sortis du bain (j'avais réussi à les y mettre, finalement), elle nous emmène en voiture à l'hôpital, et on file aux urgences pédiatriques.

On passe à l'accueil, puis une infirmière vient chercher le Grand Loup et lui demande de raconter ce qui lui est arrivé, pendant que le P'tit Loup joue avec ma maman dans la salle d'attente.

- Ben, avec l'école, on était à la torée, on jouait à la place de jeux, et y a les autres, ils m'empêchaient de monter au toboggan jaune, pas le tout grand toboggan mais un plus petit. J'ai essayé de monter par l'échelle, mais j'ai pas réussi. Alors je suis passé par le toboggan, mais là Igor* (*prénom fictif ;), il m'a poussé avec un bâton, et y a mon doigt qui a fait tshaaa sur le bord du toboggan.

L'infirmière tape le récit sur son ordinateur.

- Ton doigt s'est coincé quelque part ?
- Non, il a fait tshaaa, comme ça.
- D'accord. Et tu es tombé de quelle hauteur ? C'était plus haut que toi ?
- Non, je suis pas tombé ! Après, j'ai glissé du toboggan. Mais c'est bon, pas besoin d'écrire toute l'histoire !
- Il faut que je note ce qui t'est arrivé, parce que c'est plus facile, après, pour le médecin.
- Mais pourquoi tu as écrit "tomber" ? Je suis pas tombé !
- C'est vrai, je vais mettre "glisser".

Je lui demande si elle a une idée du temps que ça peut prendre, elle me répond qu'avec les radios, et tout, ça peut prendre environ trois heures, et "plutôt plus que moins".

- Mais j'espère que mon doigt sera réparé avant huit heures, parce que je dois montrer à Alex comment on joue à la Switch ! s'exclame le Grand Loup.

Alex, le couchsurfer allemand qui passe quelques jours chez nous. Le Grand Loup avait prévu de lui montrer sa console ce soir-là, le dernier qu'il passe à la maison.

- Oh la la, bonhomme, si jamais tu dois avoir un plâtre, ça va être difficile de jouer à la Switch !

Elle lui donne un anti-douleur, puis nous demande de patienter. Ma maman décide de rentrer chez elle avec le petit Loup (il doit déjà être environ 17 heures, à ce moment-là). Je devrai appeler mon mari pour qu'il vienne nous chercher quand on aura fini, et ma maman ramènera le petit après le souper. Je regarde mon natel : plus que 12% de batterie. Pourvu que ça tienne...

Quelques minutes plus tard, on vient nous chercher. Franchement, c'est allé plutôt vite. On nous installe dans une petite salle avec un kangourou violet dessiné sur le mur, et un médecin ne tarde pas à arriver. C'est une jeune femme (plus jeune que moi ?), toute gentille, presque timide.

- Alors, raconte-moi, qu'est-ce qui t'est arrivé ?
- Ben... On était à la torée avec l'école, dans la forêt, et pis on a pique-niqué, on a fait des jeux, et après on a pu jouer à la place de jeux. Et là, on jouait au toboggan, et d'abord on jouait bien, et puis après, je voulais monter sur le toboggan, mais y a Igor qui voulait pas me laisser monter. D'abord, j'ai essayé par l'échelle, mais il m'a pas laissé. Alors j'ai essayé par le toboggan, mais il m'a poussé et là mon doigt a fait tshaaaa !

La doctoresse note au fur et à mesure son récit sur son ordinateur.

- Tshaaa ? Ça veut dire quoi, tschaaa ?
- Ben... il a fait comme ça : tshaaa.
- Ah... il s'est coincé ?
- Non ! Comme ça, tshaaa, sur le bord.
- Bon, d'accord, il s'est tordu. Et ça t'a fait mal tout de suite ?

Elle lui pose encore quelques questions, puis examine son doigt.

- Bon, il va falloir faire une radio. Vous pouvez descendre en radiologie, c'est à gauche en sortant de l'ascenseur.

Pendant qu'on attend sur un strapontin, le Grand Loup soupire :

- Bon, j'espère que je vais pas devoir raconter cette histoire à toutes les dames que je vais rencontrer...

La radiologue arrive juste à ce moment-là :

- Oh, je te comprends, c'est vrai ça, tout le monde veut savoir ce qui t'est arrivé ! Tu vois, on est très curieux à l'hôpital...

Elle nous emmène dans la salle de la radio, installe sa main sur la table (- Ah, c'est une table, ça ? demande le Grand Loup - Oui, ça s'appelle une table de radiologie, répond la radiologue.), puis nous allons derrière une vitre, et elle déclenche la photo. Encore une avec la main dans une autre position, puis elle lui propose de venir regarder les radios sur l'ordinateur.

- Regarde, c'est ta main. Là on voit...
- ...mon pouce !
- Oui, c'est juste ! Waouh, tu es fort, tout le monde n'arrive pas à voir aussi bien.
- Ben, c'est normal, c'est ma main. Alors, c'est bon, mon doigt a rien ?
- Ça, c'est le médecin qui te le dira. Moi, je fais juste la radio.


De retour dans la petite salle au kangourou, on fait quelques jeux dans les cahiers d'activité que j'avais heureusement pensé à emmener. La jeune doctoresse arrive bientôt pour nous annoncer qu'il y a bel et bien une petite fracture.

- L'orthopédiste va venir le voir, il faudra peut-être remettre le doigt en place...

Deux infirmières arrivent alors, et commencent à préparer le matériel.

- Alors, bonhomme, qu'est-ce qui t'est arrivé ?
- Ben...

Le Grand Loup me lance un regard las.

- Je peux raconter juste comment c'est arrivé ?
- Oui, raconte en vitesse, pas besoin de donner tous les détails.
- D'accord. Ben, je voulais monter sur le toboggan, mais Igor me laissait pas, alors il m'a poussé et y a mon doigt qui a fait tshaaa !

Deux minutes plus tard, un jeune homme en blouse blanche entre dans la pièce.

- Salut, je m'appelle Alex, et je suis un petit docteur, dit-il avec un charmant accent étranger. En effet, il n'est pas bien grand.
- Oh, Alex ! Comme le couchsurfeur !
- Le quoi ?
- Un invité, chez nous, traduis-je.

Le « petit docteur » examine sa main et la radio.
- Comment tu t'es fait ça ?

Le Grand Loup soupire et jette un regard à la jeune doctoresse, qui se tient dans un coin de la pièce :
- Mais t'avais pas déjà tout noté ?!

Finalement, l'orthopédiste annonce qu'il faudra replacer le doigt, qui fait en effet un angle un peu bizarre. Le Grand Loup n'est pas rassuré, malgré les mots du docteur :

- On va te donner un médicament dans le nez, et tu vas respirer dans un masque spécial, comme ça, ça ne te fera pas mal.
- Mais quand je m'étais blessé au pied, j'avais eu le masque, mais ça m'avait quand même fait mal ! Tu es sûr que ça fait pas mal du tout ?
- Bon, on ne peut pas dire que ça ne fait pas mal du tout, continue le petit docteur avec son accent qui roule les "r". C'est un petit peu désagréable, peut-être, mais ça ne fait pas vraiment mal.

Grand Loup n'a pas l'air convaincu du tout.

- Mais, attends, attends... Tu l'as déjà fait à quelqu'un ?
- Des milliers.
- Et, y a déjà quelqu'un qui a rien senti du tout ?

Le petit docteur hésite, mais répond :

- Oui, oui.
- Bon... alors d'accord.

Une infirmière lui spraye donc un anesthésiant dans le nez, puis lui met un masque, relié à un tuyau qui lui diffuse du gaz hilarant, odeur fraise. Grand Loup prend de longues inspirations.


L'orthopédiste prend la main du Grand Loup, place un stylo entre son petit doigt et son annulaire... Petit Loup crie que ça lui fait mal, mais le docteur n'a encore rien fait. L'infirmière qui tient le masque à la fraise essaie donc de le distraire en lui demandant où il est allé en vacances. Ça marche à moitié, le petit docteur réessaie sa manœuvre... Grand Loup crie à nouveau, mais cette fois, c'est fait ! Grand Loup prend de grandes inspirations de fraise hilarante.

Il faut maintenant poser le plâtre. Deux bandes sous le poignet, et jusqu'à la hauteur des doigts. Puis le petit docteur enroule le tout d'une bande souple, laissant le pouce, l'index et le majeur libres.

- Comme ça, tu pourras jouer à la Switch !
- Quelle chance ! Oh, et mon Grand Loup, heureusement que tu as pris un bain... à partir de maintenant, ça va être difficile.

Pendant qu'il termine le bandage, le petit docteur avoue :

- Je t'avais dit un petit mensonge, quand j'avais dit que ça ne faisait pas mal du tout... Mais par contre, un truc qui n'est pas un mensonge, c'est que tu es très courageux.
- C'est vrai, tu es très courageux, mon Grand-Loup.
- Oui, un vrai chef, ajoute l'infirmière, qui tient toujours son masque à la fraise.
- Ah oui, et je t'avais dit encore un autre petit mensonge... reprend l'orthopédiste.
- Oh, ben ça fait beaucoup de mensonges ! rigole l'infirmière.
- Non, juste deux ! Avant, quand je t'ai dit "des milliers"... En vrai, c'était plutôt des centaines.

Une fois le plâtre en place, il faut retourner faire une radio. Cette fois-ci, il a droit à un transport en chaise roulante, à cause de l'anesthésiant, et il devra d'ailleurs rester encore deux heures en observation, relié par l'index de la main droite à un petit appareil qui surveille les battements de son cœur et son taux d'oxygène dans le sang. Apparemment, il faut s'assurer qu'il ne fasse pas de malaise.

C'est le moment le plus long. Dans la salle au kangourou violet, Grand Loup en a assez rapidement marre des activités de ses cahiers, et c'est à ce moment que je me rends compte qu'il n'a rien mangé depuis midi, puisqu'il n'a pas voulu prendre de quatre heures, et qu'il est déjà 19 heures 30 ! Je file donc lui chercher un Kinder bueno au distributeur automatique, la cafétéria étant déjà fermée.


Vers 21 heures, on nous libère enfin. Je jette un coup d’œil à mon natel : zut, il s'est éteint ! Plus de batterie. Heureusement, la jeune doctoresse me prête son portable (- Mais c'est pas un natel, ça ! s'exclame Grand Loup en voyant le petit appareil noir sans écran tactile, mais avec des touches). Mon mari ne répond pas, alors je lui laisse un message sur le répondeur disant qu'on l'attend dans le hall de l'hôpital. Je suppose qu'il est en train de coucher le P'tit Loup...

Dans le grand hall désert et sombre, éclairé seulement par quelques lumières, dont l'éclairage des distributeurs automatiques, on attend, on attend...  Seuls des employés de l'hôpital passent de temps en temps, à la fin de leur journée ou au début de leur nuit de travail. Parfois aussi quelqu'un qui sort probablement des urgences. Comme mon mari ne vient toujours pas, j'emprunte le téléphone d'un homme. Répondeur. Bon, il a sûrement reçu le message précédent, et est en train de conduire pour venir nous prendre.

- J'ai faim ! Je m'ennuie ! Je suis fatigué !
- On attend papa, il va sûrement bientôt arriver... Assieds-toi sur le banc.
- Mais j'ai faim !
- Je sais bien, mais je n'ai pas de monnaie...
- J'ai trop faim ! Je vais pas résister...

Soudain, idée de génie. Je vais acheter un billet de bus à l'arrêt juste devant l'hôpital (que j'utiliserai un prochain jour) et je reviens avec la monnaie. On achète un sandwich au distributeur. Ouf, un peu de répit.

Au bout d'un moment, j'emprunte de nouveau le portable de quelqu'un. Et enfin, mon mari répond :

- Je suis désolé ! Je viens de recevoir ton message, parce que je n'avais pas vu que mon natel était sous silence. Là, je suis en route, mais je dois faire un détour, à cause des travaux dans les tunnels...

On est finalement rentrés vers 22 heures. Alex, le couchsurfeur, nous attend dans le salon.

- Maman-chat ! Je peux lui montrer comment on joue à la Switch ?
- Bon... exceptionnellement... je suppose que tu peux faire une toute petite partie.
- Alex, do you want to play Nintendo Switch ?

Et voilà comment mon fils s'est retrouvé à jouer à Mario Kart à passé 22 heures, un soir de semaine, avec notre couchsurfer allemand.

10 commentaires:

  1. J'avoue qu'au cinquième "tshaaa", j'étais morte de rire. Pauvre lui! Elle me paraissaient pourtant claire, son explication. Il a l'air de super bien s'exprimer en plus, même si j'imagine que tu retranscrit. J'adore les photos aussi, belle présence d'esprit de document tout ça.

    Par contre, je suis surprise de la lenteur de tout le processus. On aurait dit que tu vis au Canada! Je croyais votre médecine plus efficace. Enfin, au moins le personnel avait l'air sympa. Je pense que si la même histoire nous était arrivée, on aurait passé une nuit à attendre aux urgences (le soir) ou la journée à la walk-in clinic (de jour).

    Il a été super courageux, quand même. Puis toi, t'as assuré!

    J'adore aussi la présence du Couchsurfer dans l'histoire, ce genre de mésaventure arrivant FORCÉMENT quand le quotidien est un peu différent :-)

    Bon rétablissement à lui!

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    1. Oui, il parle très bien depuis tout petit, il a un super vocabulaire, c'est un peu sa marque de fabrique. Par contre, il bégaie... ce que je n'ai pas retranscrit.

      En fait, c'est allé plutôt vite ! On n'a jamais eu à attendre beaucoup, à part à la fin où il n'y avait pas le choix.

      J'ai fait les photos après coup, à la maison. Le "petit docteur" nous a donné une copie de la radio sur une feuille de papier, et il a pu garder son masque à la fraise ;)

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  2. Ton fils semble avoir été particulièrement patient et courageux ! Il en a pour combien de temps avec le plâtre ?

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  3. Oh, il a été vraiment courageux ! J'avais mal pour lui rien qu'à lire ton récit. Les médecins ont l'air à l'écoute, ici, dans de semblables circonstances, j'ai été sortie de la salle sans discussion possible et les infirmiers et médecins n'étaient pas vraiment des modèles de patience face à un petit garçon inquiet et un peu remuant (forcément, les points de suture eu front, ça fait mal ). En revanche, en France, on ne plâtre quasiment plus (du moins, les adultes, peut-être que l'attelle reste moins en place chez un petit). Bon rétablissement à Grand Loup !

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    1. Oh la la, quelle histoire... C'est vrai qu'on a beaucoup de chance, toutes les personnes à qui on a eu affaire ont été incroyablement sympathiques, souriantes et chaleureuses, j'ai été impressionnée.

      En fait, ce n'est pas un plâtre complet : Il y a deux bandes de plâtre sous le poignet et les doigts pour le maintien, et le tout est entouré d'un simple bandage. D'ailleurs, c'est déjà en train de se défaire, je sens qu'on va devoir aller refaire un tour chez le médecin avant la fin des trois semaines.

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  4. Quand j'étais petite je rêvais (si, si!) d'avoir un plâtre pour que les copains me le signent. Mais je ne me suis jamais rien cassé ! Moi aussi ton histoire m'a bien fait rigoler, tu racontes super bien, et ton fils a l'air d'avoir une personnalité fort sympatique ! :)

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    1. Haha, moi je rêvais surtout de me casser une jambe pour avoir des béquilles, j'étais tellement jalouse de ceux qui en avaient ! L'envie m'a passé, depuis ;)

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  5. Quelle aventure :) Comme on est le 15 et que ton message a été écrit le 5, j'imagine qu'il doit rester à peine une semaine de plâtre, ouf! Quand j'étais petite, j'avais tout le temps des plâtres aux jambes mais je voulais toujours tout faire avec mes soeurs et mes amies, alors la salle de plâtre de l'hôpital me connaissait très bien et avait l'habitude de me refaire des plâtres ou de rafistoler les vieux toutes les semaines, à peu près!

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    1. Oui, plus qu'une semaine et un jour. Oh la la, ça ne devait pas être marrant :/ Là, le bandage s'était presque tout déroulé et était devenu noir de crasse ; j'ai racheté une bande et du scotch et je l'ai refait.

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N'hésitez pas à me laisser un petit mot. Même si vous venez pour la première fois, même si vous tombez par hasard sur un ancien article. Ça me fait toujours plaisir et j'essaie de répondre à tout le monde ;)