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Il causent et rient et piaillent tant et si bien que le vacarme en est assourdissant, et tout promeneur, passant à portée des grands arbres, ne peut s'empêcher de lever les yeux, se demandant comment il est possible que des êtres bien sûr nombreux, mais si petits ma foi, puissent mener tel étonnant ramdam, tel effrayant charivari. De loin, il les voit tournoyant, virevoltant, de cime en cime et si proches, si proches des nuages. Mais lorsqu'il s'aventure sous les branches, c'est à peine s'il distingue, au-dessus de sa tête, quelques ombres fuyantes qui se meuvent dans le noir du feuillage.
Ce raffut, ce chahut, ce cinéma, c'est le bal, le bal de la gent ailée, qui chaque soir, sur des airs endiablés, vient pour causer et s'amuser au sommet des grands pieds.
Quelles photos magnifiques !
RépondreSupprimerEt le texte donne aussi très envie d'aller écouter le concert des piafs de chez vous !
J'me réjouiiiiiis ^^ !