samedi 16 février 2019

Février sans supermarché, deuxième semaine - Journal

Cette année, je participe au défi "Février sans supermarché" : on privilégie les petits commerçants, les produits frais et locaux, si possible sans (trop d') emballages. Déjà une deuxième semaine d'écoulée - même un peu plus, puisque j'ai un peu de retard pour publier ce "journal".


Samedi 9

Pour la première fois depuis bien longtemps, mon mari ne travaillait pas et il a pu venir avec nous au marché. On a passé un bon moment tous les quatre, à acheter nos fruits et légumes, malgré les quelques gouttes de pluies. Il me fallait des olives pour une recette, alors on est allé à un stand qui en propose différentes sortes - au basilic, à la provençale, etc. Mon p'tit Loup, qui adore ça, a pu en goûter une ou deux, et on en a acheté quelques-unes comme petite collation

Ensuite, on est passés au stand de la fromagerie, et les garçons ont pu goûter quelques langues de fromage avant d'en choisir chacun une sorte. Ils étaient ravis.

On s'est arrêté un moment pour regarder un petit spectacle de rue, puis on est encore passés à la boucherie et à l'épicerie en vrac. Enfin, comme il était déjà presque midi, on a décidé d'aller manger un kebab.

P'tit Loup a adoré la boule de verre, mais l'artiste n'était quand même pas trop rassuré.

Côtés positifs : On était à l'extérieur, les enfants n'ont (presque) pas râlé, on a pu parler à de vrai êtres humains et demander des conseils, on a reçu quelques brins de persil, on a pu goûter des olives et du fromage. Les enfants ont même reçu chacun une petite tranche de jambon. Avec notre petit caddie, on n'a rien à porter et ça reste très facile de circuler.

Côtés négatifs : Certaines choses coûtent quand même plus cher qu'en supermarché. Pour nous, c'était surtout la viande (mais comme on n'en a pas pris des quantités astronomiques, ça restait tout à fait acceptable) et les mandarines (au supermarché, je prends en général les filets de 2 kilos, qui sont souvent en promo et qui me reviennent donc trois ou quatre fois moins cher).

L'après-midi, on s'est quand même rendu compte qu'on avait oublié d'acheter le pain pour la fondue... Alors mon mari est allé en prendre au supermarché. Zut.

Lundi 11

En ville, avec mon mari, nous avons fait un détour avant de retourner à la voiture pour passer à la boulangerie et acheter du pain pour le lendemain, et un petit en-cas pour lui. En temps normal, on se serait peut-être arrêtés au supermarché qui était sur notre chemin. Mais plus j'y pense, plus je me dis que je continuerai à faire comme ça même après le mois de février. Du moins, quand c'est possible et que ça ne demande pas trop d'efforts, et tant pis pour le prix un peu plus élevé.


Mercredi 13

Je suis allée passer la journée à la bibliothèque dans la ville où j'étudie, à Fribourg. Contrairement à ce que je fais souvent, j'avais bien pensé à emmener une gourde et un repas dans un tupp'. Ce n'est pas directement lié au challenge, mais ça va un peu dans la même direction : acheter mieux, utiliser plus efficacement ce qu'on a déjà, éviter de devoir acheter des bouteilles en plastique... On a la chance d'avoir de l'eau potable partout en Suisse, j'ai donc pu remplir ma gourde au robinet des toilettes une fois qu'elle était vide.

9 commentaires:

  1. Bravo pour ce défi ! Ici, ce serait impossible : les fruits et légumes du marché ont la même provenance qu'au supermarché, mais en passant par un ou deux grossistes supplémentaires, ils y sont donc moins frais et plus chers. Peu de petits commerces. En revanche, j'essaie de passer chaque semaine au marché de la ville où je travaille et là, j'y gagne sur tous les plans. Nos légumes et fruits de saison viennent directement du producteur, une grosse partie de la viande également, l'huile d'olive, les fromages de chèvre quand c'est la saison. Les fromages restent le point faible, quoique j'ai trouvé de bons prix au marché, si je me cantonne aux promos du jour (mais il faut tout porter ensuite jusqu'à mon bureau au 4e étage et stocker dans le réfrigérateur commun jusqu'au soir). Le vrac reste encore très à la marge : une vingtaine de produits, même dans les deux magasins bio de ma ville.
    Mais pour tout le reste : produits ménagers, épicerie sèche, lait et laitages, fruits et légumes d'importation, je n'ai pas d'autre solution que l'hypermarché.

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    1. C'est vrai, la même provenance que pour le supermarché ? C'est étonnant... On a de la chance ici, ce sont pour une grande partie directement les producteurs qui vendent leurs produits. En fait, je pourrais même aller directement à la ferme pour certains produits (comme le poulet ou même la viande, les œufs (ça on fait déjà, ils sont en libre-service chez les producteurs au village), les pommes de terre en automne...), mais je n'ai pas encore osé me lancer. Au printemps et en été, on peut aussi cueillir des fraises soi-même, cette année, j'y irai !

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    2. Les producteurs sont sur le marché de Versailles, mais nous avons déjà les légumes de saison grâce à l'Amap. Pour le reste, les agrumes et bananes l'hiver, les pêches et abricots l'été, les avocats et autres, c'est Rungis, forcément !
      La ferme, ça vaut le coup et ça peut être une sortie pour les enfants (si ça ne les traumatise pas de voir les petits veaux qui seront un mois plus tard dans leur assiette).
      Ensuite, il faut s'adapter : nous ne choisissons pas le contenu de nos paniers et colis de viande, donc les repas ne peuvent pas être planifiés à l'avance, il faut faire avec (et cela oblige parfois à un complément acheté… au supermarché). Mon problème, c'est le lait : nous avons eu pendant 3 mois du lait vraiment local vendu en grande surface, mais notre hyper a arrêté de le vendre. Aucun producteur de lait ne peut faire de vente directe, apparement, c'est dommage. Même la fromagerie du Jura où nous achetons le comté pendant nos vacances ne peut plus nous remplir nos bouteilles comme ils le faisaient il y a quelques années.

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  2. Je déteste faire les courses donc le supermarché reste un bon compromis, hélas.

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    1. Je comprends tout à fait. Cela dit, pour moi, ça a commencé à devenir un moment agréable depuis que je vais au marché ;)

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  3. Le plus frustrant ici c'est qu'il est souvent moins cher d'acheter des aliments prêts à consommer plutôt que de le faire soi-même... Bien sûr la qualité n'est pas la même, surtout si on sait quelque peu cuisiner!

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  4. C'est vraiment un chouette défi, très agréable à suivre :)

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N'hésitez pas à me laisser un petit mot. Même si vous venez pour la première fois, même si vous tombez par hasard sur un ancien article. Ça me fait toujours plaisir et j'essaie de répondre à tout le monde ;)