mercredi 17 janvier 2018

Maisons du bonheur... ?

Il y a quelque temps, je suis tombée sur un blog qui m'a touchée... surprise... retournée.

C'est celui d'une femme qui vit dans une maison gigantesque dans le sud des Etats-Unis, une maison entourée d'un grand parc planté de hauts arbres - une forêt - un endroit fantastique. Elle y vit avec son chien, ses poneys, ses poules, son mari et surtout leurs... 13 enfants. Dont 9 ont été adoptés en Chine.

Leur histoire, leur vie semble tellement irréelle, tellement féérique. Elle poste de magnifique photos de ses enfants, de sa vie, des images pleines de tendresse et de douceur.

Et moi, ici, de manière très égoïste, je me demande... comment c'est possible ? Comment est-ce que chez nous, un simple repas ou le moment du coucher peut tourner au cauchemar, pourquoi s'occuper de seulement 2 enfants me semble parfois une épreuve si insurmontable ? Alors bien sûr, elle ne dit sûrement pas tout. Mais tout de même... Elle raconte une sortie au théâtre pour voir le Casse-Noisettes avec ses sept plus petites filles. Au théâtre. Avec sept enfants. SEPT. La plus petite doit avoir 4 ans.

Mais comment fait-elle ?



Cela me donne envie d'un jardin, de temps, de soleil. De calme. Autant de choses qui parfois, semblent lointaines.

J'ai repensé aussi à cette autre maison du bonheur, dans laquelle nous avons passé quelques jours cet été. Une famille en Allemagne, près de Munich. Qui nous a accueillis grâce à Couchsurfing. Leur jolie maison, rien d'extravagant. Leur petit jardin, avec le trampoline, la balançoire, les anneaux suspendus à l'arbre, la petite piscine, les chevaux de bois. Les trois filles qui toute la journée jouent dans ce petit paradis. Sans bagarre, sans stress, sans cris, ou presque. Sans bataille au moment de passer au lit.

Comment est-ce possible ? Et pourquoi est-ce que nous, nous n'y arrivons pas ?

jeudi 11 janvier 2018

Conditionnement

Premier week-end de janvier, les 30 ans d'une amie, un chalet dans les Alpes loué pour l'occasion. Ski, luge, fondue, et même séance jacuzzi suivie d'une silent party... jusqu'à passé trois heures du mat'.

Dimanche matin, les idées pas encore très claires après cette folle soirée, mon mari et moi descendons vers 9h30 retrouver les parents de la jubilaire, premiers levés parce que premiers couchés. Nous sommes rejoints peu après à la table du petit déjeuner par un autre couple, qui a aussi de jeunes enfants. Nous plaisantons un peu sur le sujet, avant de parier que selon toute logique, la prochaine à se lever serait E., qui a une petite puce de deux ans.

Elle est arrivée à peine 10 minutes plus tard.

Comme quoi...