jeudi 31 janvier 2019

Février sans supermarché

Dès demain, je ne vais plus au supermarché !

... du moins pour la durée du mois de février.

Je me joins ainsi à l'événement lancé il y a deux ans par le mouvement suisse romand En vert et contre tout, qui nous propose de se passer de grandes surface pendant un mois, en février. A la place, on se rend au marché, chez le boucher, à la boulangerie, dans des épiceries en vrac... pour favoriser les produits locaux, de saison, et soutenir les petits commerçants.

C'est la première année que je participe. Ça fait déjà quelques semaines que je vais au marché chaque samedi et n'achète plus que certains produits au supermarché - la viande, le fromage, les pâtes... En février, je vais zapper ce passage et tout acheter dans de petits commerces.

Voilà où je compte me rendre :

  • Au marché de Neuchâtel

    Il se tient les mardis et samedis sur la place des Halles. On y trouve bien sûr des fruits et des légumes, mais aussi du fromage, de la viande...

  • A l'épicerie Go Vrac à Neuchâtel

    On y trouve des aliments secs en vrac (pâtes, céréales, riz, farine, lentilles, sel etc.), mais aussi de l'huile, du vinaigre, des biscuits, du chocolat... Et aussi un rayon produits de ménage (savon de Marseille, bicarbonate, vinaigre de ménage, etc.) et un joli rayon cosmétiques (du savon, du super shampoing solide, du déo, du maquillage...). Et j'oublie sans doute plein de choses.

    En plus, la gérante est très sympathique. Mais je ne suis pas tout à fait objective en disant ça, puisqu'il s'agit de ma petite sœur. 

  • Chez Cordon Rouge, à la gare de Neuchâtel

    Une petite boutique de thé où l'on peut acheter son thé en vrac. Super pour nous qui en sommes de relativement grands consommateurs (surtout le thé noir, avec du lait et du sucre, le matin, à la mauricienne ;)

  • Chez le boucher et à la petite épicerie de mon village. L'épicerie a récemment changé de propriétaires, et les nouveaux essaient de proposer un peu plus de produits locaux et régionaux. J'y vais de toute façon de temps en temps quand il me manque un ingrédient pour le souper, et on y achète aussi souvent le pain et la tresse du dimanche.

J'ai hâte de commencer ! J'aurais encore beaucoup de choses à partager sur le sujet des achats, des produits sans emballages et des petits commerçants, le tout assaisonné de plein de réflexions profondes sur l'environnement, le monde et la consommation, mais ce sera pour un prochain article. En attendant, si cela vous intéresse, vous pouvez trouver ici la liste des groupes Facebook de l'événement, par région, en Suisse, en France et en Belgique. Et je vous laisse avec une photo du joli petit caddie que je viens tout juste de m'acheter.








lundi 28 janvier 2019

[Bullet Journal] Les paons du mois de janvier

En ce moment, j'ai beaucoup de plaisir à écrire et dessiner dans mon bullet journal. Je prépare chaque semaine la double page de la semaine suivante, et comme c'était le début d'une nouvelle année, et d'un nouveau cahier, j'ai aussi fait pas mal de pages annuelles, comme la page des livres lus, une liste des dates d'anniversaire, mes objectifs pour l'année 2019, etc.

J'ai toujours aimé dessiner, mais je n'ai jamais - plus depuis l'adolescence - dessiné juste comme ça, juste pour moi. Je ne suis pas vraiment douée, mais j'aime bien recopier des petites illustrations qui me plaisent, et faire de petits dessins. Alors, le bullet journal est une belle opportunité de pouvoir le faire. Je dessine, je fais des essais, et ensuite, je prends plaisir à tourner les pages et à revoir mes dessins.

Ce mois de janvier, j'avais envie d'essayer de trouver un thème, et de le garder tout au long du mois. Et je ne sais pas d'où ça m'est venu, mais après le mammouth du mois de novembre, et plein d'autres choses entre-deux, j'ai eu envie de dessiner des paons et leurs magnifiques plumes - avec toujours un peu les mêmes couleurs, qui ne sont pas vraiment les vraies couleurs des paons, mais qui me plaisaient comme ça. Voici donc mon mois de janvier, sur le thème de ce bel oiseau. Certains des dessins ne sont pas exceptionnels, mais tant pis... je vous montre quand même le tout.


J'aime bien commencer avec une page de titre, pour le début du mois. Et sur la page de gauche, je note certaines choses que j'ai envie de faire au cours du mois. Ça peut être des petits détails, des trucs qui me trottent dans la tête depuis pas mal de temps ou des choses plus ambitieuses. Je ne pense pas que je réaliserai tout ce que j'ai écrit sur ma liste, mais ce mois-ci elle m'aura en tout cas motivée à enfin réparer notre porte d'entrée, qui fermait mal depuis des mois : ça m'a pris 15 minutes pour faire le détour par le magasin de bricolage et acheter une nouvelle gâche, puis 2 minutes chrono pour dévisser l'ancienne et revisser la nouvelle. Deux minutes ! Et ça faisait plusieurs mois que je traînais des pieds, et trainais ce boulet : il faudra réparer la porte, il faudra réparer la porte, il faudra...


Voici ma version personnelle du calendrier du mois. Je ne crois pas que quelqu'un d'autre fasse comme ça, mais j'aime bien ce format : je vois chaque semaine se dérouler verticalement, avec les week-ends soulignés en couleur pour les rendre plus visibles. Je ne suis pas fan de la plume ni du lettrage, mais ça fait l'affaire. Si je me souviens bien, les dessins des deux premières pages sont inspirés de cette magnifique illustration.


A gauche, mon "tracker" pour les séance de yoga. Je colorie religieusement une plume du paon chaque matin, après mes quinze minutes de yoga. Celui-là, je l'aime bien. Il est inspiré de cette belle page. A droite, le planning pour le ménage... Ce mois-ci, ça a étonnamment très bien marché. On s'y est toujours tenu, parfois à un jour près, et... notre appartement n'a jamais été aussi en ordre ! Je dirais presque que c'est miraculeux. Je croise les doigts pour qu'on continue comme ça. (La photo a été prise le 24, ce qui explique qu'une partie des jours n'ait pas encore été coloriée).


En ce moment, j'aime bien organiser mes semaines avec des jours verticaux. Ici, j'ai simplement dessiné des feuilles de paon stylisées, inspirées de cette image, en haut ou en bas de chaque colonne. Je ne suis pas vraiment satisfaite du résultat, finalement. Et il me manquait de petits espaces pour noter les idées de repas, la liste de courses... Mais au moins, c'était coloré.


Celle-là, c'est ma préférée, je crois. Tout en simplicité, avec un simple rectangle pour chaque jour, et deux petits espaces pour ma liste de courses et les idées de repas. J'ai juste dessiné un petit paon en bas à gauche, et j'ai repris les couleurs pour les encadrés. J'aime bien quand mon bujo est bien rempli, comme ici, et que la plupart des tâches ont été faites... C'est grisant de pouvoir mettre une petite croix une fois que quelque chose est fait. Parfois, c'est juste bon de se rendre compte qu'en effet, on a fait quelque chose...


Ici, je suis super contente de mes dessins ! J'ai essayé de recopier cette jolie plume, et je suis plutôt satisfaite du résultat. Ensuite, j'ai comme d'habitude dessiné des rectangles verticaux pour chacun des jours de la semaine, tout en laissant deux espaces pour noter d'autres choses.



Pour la dernière semaine de janvier, j'ai fait quelque chose de tout simple aussi : des genre de guirlandes, toujours dans les mêmes couleurs, pour séparer les jours de la semaine en colonnes. J'ai laissé un petit espace en bas pour la liste de courses, et les idées de repas, mais il s'est avéré un peu petit (la photo a été prise avant le début de la semaine). Ah oui, je me suis vaguement inspirée de la guirlande tout à gauche sur cette jolie planche.

Pour le mois prochain, je pense que je vais choisir le thème de l'hiver, avec des flocons de neige et des sapins couverts de neige. Et pour les mois prochains... vous avez des idées ?

vendredi 25 janvier 2019

Le gros mot

Hier, je réprimandais mon P'tit Loup qui venait de prononcer un gros mot, quand il m'a demandé : "Mais pourquoi toi, tu as le droit de le dire ?".

Oups.

C'est vrai que sur ce point-là, je suis loin d'être irréprochable. Surtout pendant les périodes où ça ne va pas. Quand je suis énervée, il m'arrive souvent de lâcher un gros mot. Voire plusieurs d'affilée. Même devant mes enfants. Ouep.

Je lui ai répondu que moi non plus, je n'avais pas le droit d'en dire, et qu'il aurait même le droit de me punir s'il m'entendait en prononcer. P'tit Loup a eu l'air ravi à cette idée, mais Grand Loup s'est agrippé à mon bras en disant : "Non ! Je veux jamais te punir, moi, maman..."

Eh bien, P'tit Loup a eu l'occasion de mettre en pratique son nouveau pouvoir le soir même. Alors qu'il avait - encore !! - démonté quelque chose qui m'appartenait - en l'occurrence, mon trépied, je me suis fâchée et et lancé un vilain : "P***** !" (pas directement à lui, hein, il n'était déjà plus sur le lieu du crime à ce moment-là, mais il m'a entendue).

P'tit Loup m'a alors demandé d'aller m'assoir sur le canapé. Il jubilait. Prévenant, il m'a quand même dit que j'avais le droit de m'amuser, et m'a même donné un magazine pour que je ne m'ennuie pas - un magazine à lui sur les Pyjamasques. Un peu plus tard, il est venu me donner une petite voiture lego en me disant que j'avais le droit de la faire rouler. Trop mignon.

De mon côté, j'étais plutôt contente de pouvoir, du coup, laisser le brossage de dents au papa. Haha. Et j'ai trouvé mon idée pas trop mal non plus, côté éducationnel (ce mot existe-t-il ?). Je n'ai jamais aimé l'idée d'opérer selon le principe : "Fais ce que je dis, pas ce que je fais". Et même si bien sûr, je ne laisserais jamais faire à mes enfants tout ce que je fais et que je ne compte pas arrêter de faire certaines choses - se coucher tard, grignoter du chocolat juste avant le repas, etc. - je pense que sur ce genre de sujet, il est normal que je donne l'exemple. Et donc pourquoi pas, que je laisse les enfants me gronder si je transgresse les règles.

Mon P'tit Loup a finalement accepté que je sorte de ma punition pour venir écouter l'histoire du soir, lue par son papa... Ouf ! On a donc fini la journée par un petit moment tous ensemble.

jeudi 24 janvier 2019

Tu te lèves à quelle heure ?

En ce moment, je galère à me lever à 7 heures pour préparer mes enfants pour l'école. Et ce, malgré ma bonne résolution d'aller me coucher vers 22 heures, que je tiens à peu près. (Disons que je commence à me préparer à aller au lit vers 22 heures, que je me couche entre 22h et 22h50, selon les jours, et que je lis généralement encore quelques dizaines de minutes. Enfin, quand je ne sors pas comme vendredi dernier. Mais c'est déjà une belle amélioration par rapport à avant, où je n'allais jamais au lit avant 23 heures... Cette parenthèse est beaucoup trop longue.)

Bref, je galère à me lever à 7 heures. Mon réveil sonne à 6h45, parce qu'en théorie, j'aimerais être debout avant les enfants pour préparer le déjeuner et aller les tirer du lit. Mais en pratique, je referme souvent les yeux, m'étire, me rendors parfois quelques minutes, et finis par sortir plus ou moins péniblement du lit vers 7h05. Parfois, ce sont les enfants qui se réveillent avant nous et viennent nous rejoindre dans le lit.

Pourtant, pendant toute mon adolescence - en fait de 12 ans à 20 ans, environ - je me levais tous les matins à 6 heures pour prendre le bus à 7h07. Pour aller à l'école secondaire, puis au lycée, et enfin à l'université.

Ensuite, par contre, quand j'habitais à l'Ile Maurice, je commençais le travail à 9 heures (mon premier job), puis à 10h30 (j'enseignais, et j'avais donc des horaires un peu particuliers). Comme j'habitais tout près de mon lieu de travail, je pouvais donc me lever assez tard. Enfin, jusqu'à-ce que naisse mon fils, parce qu'alors, c'était plutôt trois réveils par nuits, dont un vers 4 heures et demie ou cinq heures du matin. Juste à temps pour entendre la mosquée chanter... en me demandant comment faisaient les fidèles pour s'y rendre aussi tôt, moi qui n'avais qu'une envie : continuer ma nuit !

Maintenant, c'est donc 7 heures. Et je trouve ça tôt. J'ai encore l'espoir qu'en continuant à me coucher tôt, je finisse par réussir...

Et toi, tu te lèves à quelle heure ?

mardi 22 janvier 2019

Hiver ou automne ?

Bien sûr, on a eu droit aux "Non, je veux rester à la maison !" - "Nooooon, je veux regarder le film de Ninjago, Nin-ja-go !" - "J'aime paaaas marcher, ça sert à quoi de marcher ?" - "Mais on va où ? Je veux pas y alleeeeeer !".



On a quand même embarqué les enfants dans la voiture, et on a commencé notre balade. Bien sûr, ils ont eu droit aux "Avance, s'il te plaît, on n'arrivera pas avant la nuit si tu n'avances pas" - "Voilà, tu as bien joué avec ce bâton, maintenant on avance un bout !" - "Arrête de lancer des pierres là en-bas, tu imagines s'il y a quelqu'un en-dessous ?".


Mais pour finir, on a tous eu du plaisir. On a observé les merveilles de glace et de neige que nous avait fabriquées la nature. Ces sculptures si fines, si particulières, si belles.

Couverture de glace
 
Fines dentelles

On a commencé dans un paysage couvert d'une fine couche de neige, mais assez vite, au fil de notre descente, la neige disparaissait pour laisser la place à un épais manteau de feuilles mortes.


S'il n'avait pas fait aussi froid - guère plus que zéro degrés - on se serait crus en automne. Les couleurs étaient très belles, un peu estompées par le léger brouillard  qui laissait parfois filtrer quelques rayons de soleil.

Au bout d'un moment, nous sommes arrivés vers la cascade. Elle n'avait pas complètement gelé, comme cela arrive parfois, mais le bassin dans lequel elle tombe était bordé de belles sculptures de glace, et de jolies stalactites pendaient du haut de la falaise.



La cascade s'écrase sur les rochers couverts de glace



Et absolument tout, autour du bassin, était piégé sous une fine couche de glace. Sans doute les gouttelettes projetées par la cascade qui gèlent sur les feuilles, les brindilles, la mousse, les fruits tombés au sol.

Mousse glacée


Les sculptures de pierre ont sans doute été faites lorsque le temps était plus doux

On a pris le goûter, les enfants ont joué un peu et j'ai eu la trouille qu'ils glissent et tombent dans l'eau. Avant d'arriver à la cascade, notre grand avait demandé un bon milliard de fois à quoi ça servait de marcher, et où est-ce qu'on allait, et quand est-ce qu'on arriverait à destination. En arrivant là, il pensait que le but était atteint... mais on lui a expliqué qu'on devait encore continuer la descente jusqu'à la gare où on pourrait reprendre le train pour rentrer. Que l'important n'était pas d'aller quelque part, mais de marcher et de profiter du paysage, de shooter dans les feuilles mortes, de s'extasier devant la cascade. Mais apparemment, la phrase "There is no way to happiness, happiness is the way"ne veut pas dire grand-chose, pour lui.



Après un dernier regard sur les belles sculptures de glace, nous avons continué notre route. Depuis là, le sentier descend constamment. Il longe un moment le ruisseau, ce qui m'a permis de photographier encore de magnifiques stalactites suspendues à une branche...


...et même d'en cueillir deux pour que les enfants puissent les sucer. Ça m'a rappelé des souvenirs d'enfance, parce que quand j'étais petite, en hiver, je décrochais des glaçons qui pendaient aux toits, et je les suçais sur le chemin de l'école. C'était aussi bon qu'un bonbon ! Les adultes avaient beau nous dire que c'était plein de microbes, ça ne nous arrêtait pas. Et d'ailleurs, je ne pense pas qu'on soit une seule fois tombés malades à cause de ça.


Curieusement, les enfants ont bien avancé par la suite. On s'est encore arrêté ici ou là pour donner des coups de pieds dans les feuilles ou les envoyer autour de nos têtes et prendre de jolies photos. C'était tellement bon d'être là, d'être tous ensemble...

P'tit Loup

Grand Loup

Plus bas, on croise encore deux cascades. Toujours bordées de belles sculptures de glace. Même en bas, il faisait encore très froid. Malgré les feuilles mortes... on était bel et bien en hiver.



Enfin, on se met à se rapprocher des maisons en bas... de la civilisation. On croise des gens qui viennent se prendre en selfie dans la forêt, ou qui viennent y promener leur chien.



A la gare, on a juste eu le temps d'acheter du pain et du fromage pour le souper, puis on a couru sur le quai. A la question : "Alors, ça vous a plu finalement ?", le petit a répondu "Non" (c'est sa réponse standard) et le grand a dit "Je pensais que ça aurait été quand même un petit peu mieux". Mais au fond, je sais qu'ils ont passé un bon moment. Et moi aussi.



 Oh, et désolée pour ce trèèès long billet, j'avais tellement de photos à montrer ! Je ne pouvais pas me résoudre à en omettre. D'ailleurs, si vous en voulez encore, j'en ai posté d'autres sur mon compte Instagram, n'hésitez pas à me suivre ;)





jeudi 17 janvier 2019

Yoga du matin

Il ne s'agit pas tout à fait d'une bonne résolution, parce que je n'ai pas vraiment l'habitude d'en prendre au début de l'année. Mais j'ai des périodes comme ça, où je suis sur une pente ascendante, pleine d'optimisme et où je me mets à prendre une ou plusieurs nouvelles bonnes habitudes.



La dernière fois, c'était en août l'année dernière, quand j'ai commencé à faire du sport et à manger plus de légumes, mais ça n'a pas duré très longtemps si j'en crois mes souvenirs de novembre et décembre : deux mois entiers passés à manger du chocolat (si si, je vous assure, c'est mon principal souvenir de cette période : les délicieux petits chocolats de Noël. Si vous êtes Suisse, vous savez sûrement de quoi je parle.)



Cette fois-ci, c'est le yoga. Le trois janvier, je me suis dit que j'allais essayer d'en faire tous les matins. Ça s'est imposé à moi comme une évidence, tombé de je ne sais où, peut-être bien du ciel au lieu de la neige qui n'est pas beaucoup montrée. J'ai subitement eu envie de faire de petites séances matinales, pour m'aider à me réveiller en douceur et pourquoi pas retrouver un peu de souplesse. Alors j'ai déroulé le tapis que je n'avais presque jamais utilisé, et je m'y suis mise.

Depuis, je n'ai raté que deux matins.



Au début, je trouvais chaque jour une nouvelle vidéo que j'essayais de suivre tant bien que mal. Plutôt mal que bien, à vrai dire. J'étais toute rouillée et je n'ai jamais été du matin. Et puis je tombais sur des vidéos d'enchaînements beaucoup trop durs pour moi, beaucoup trop rapides, pas du tout ce que je recherchais.



Un matin, j'essayais en vain d'enchaîner un chien tête en bas, jambe levée et une planche, avant de devoir me relever à toute allure pour saluer le soleil de mes bras levés puis de plonger aussitôt en cigogne - quand j'ai dit stop ! J'ai pris mon portable et j'ai rageusement tapé "yoga FACILE" dans la barre de recherche. J'ai cliqué sur le premier résultat qui s'appelait sobrement et très à-propos : "Yoga du matin". Et ma rage est retombée. J'avais trouvé exactement ce que je voulais. Un petit enchaînement facile pour se réveiller vraiment en douceur, respirer calmement et profondément, et s'étirer petit à petit.



La jeune femme qui présente est tellement douce, tellement positive, on a envie de l'écouter et de la suivre. Je fais maintenant cet enchaînement tous les matins. Je mets toujours la vidéo même si j'arriverais sûrement à le refaire par cœur, parce que j'aime bien écouter sa voix. J'enlève mes lunettes et je l'écoute, plus besoin de regarder.



En deux semaines, je me suis déjà beaucoup assouplie, et j'arrive maintenant à profiter des postures, du calme et de l'étirement que cela apporte, sans souffrir le martyr. J'adore ma petite séance quotidienne, c'est tellement bon de commencer la journée comme ça !





Ce matin, mes 15 minutes se sont transformées en une heure et demie à cause de ma petite séance de photos - pas si facile de se photographier soi-même avec un trépied. Pas si facile non plus pour moi de me voir en photo - je suis bien plus souvent derrière l'objectif que devant. Mais j'aime finalement bien le résultat, moi dans ces postures, même si ce n'est pas parfait et que je n'ai pas vraiment le corps des femmes qu'on voit d'habitude sur ce genre de photos !

J'ai aussi pris d'autres bonnes habitudes en ce début d'année, mais ce sera pour un autre article... et vous, alors ? Dites-moi tout en commentaires, je suis curieuse.

mardi 15 janvier 2019

Drôle de machine

Machine ou animal, on ne saurait vraiment dire...

En réalité, il s'agit plutôt d'une sorte de sculpture, mais chut ! Ne disons rien, car je dois être dans le thème qui nous a été donné - Drôle(s) de machine(s) - pour la photo du mois en ce mois de janvier !


La Plage des Six Pompes, La Chaux-de-Fonds, Suisse, Août 2014


Quels engins étonnant auront dénichés les autres photographes ? A vous d'aller le découvrir, c'est par là :

Betty, Morgane Byloos Photography, Julia, Mamysoren, Lilousoleil, Pat, Blogoth67, Renepaulhenry, Philisine Cave, Xoliv', Giselle 43, Aude, Who cares?, Gilsoub, écri'turbulente, Mirovinben, Amartia, Nanouk, Christophe, Dr. CaSo, Sous mon arbre, Lau* des montagnes, Pilisi, Jakline, J'habite à Waterford, Krn, Céline in Paris, Brindille, Escribouillages, Cara, Frédéric, Josiane, Nicky, magda627, Tambour Major, Gine, Laurent Nicolas, Akaieric, Lavandine, DelphineF, Marie-Paule, Alexinparis, Danièle.B, La Tribu de Chacha, Eurydice, Nanie, El Padawan, FerdyPainD'épice

jeudi 10 janvier 2019

Petits souvenirs

Chaque dimanche soir, Dr. CaSo, du blog C'est pas moi je l'jure ! pose une série de questions, auxquelles elle répond elle-même et nous invite à répondre sur notre blog ou en commentaire. A force de voir cette jolie rubrique chez N (A Never Ending Summer), j'ai décidé de me lancer et d'y répondre à mon tour. Même si on est déjà plutôt loin de dimanche.

Quelle chanson vous rend nostalgique à chaque fois que vous l’entendez ?

Il y a une chanson d'Anne Sylvestre, Noël au bout du monde. Elle se demande comment on fête Noël dans les pays où cette fête a lieu en été.

Mets-tu des guirlandes sur un bananier ?
Ou bien sur les branches du frangipanier
Qui a de belles fleurs si blanches...

J'y repense à chaque fois pendant les fêtes de fin d'années, et ça me rend nostalgique, à la fois de mon enfance où on écoutait les chansons d'Anne Sylvestre pendant les fêtes, et de mes propres Noëls au bout du monde, quand j'habitais à l'Ile Maurice ou à la Réunion. Maintenant, je sais qu'on y met des guirlandes sur tout ce qui ressemble de près ou de loin à un sapin, et que les fleurs du frangipanier ne sont pas blanches mais blanches et roses ou blanches et jaunes. J'ai aimé les Noëls sous les tropiques, au bord de la mer, ou sous les flamboyants, mais j'aime aussi Noël ici, avec le froid, le soleil qui disparaît tôt, les villes décorées de centaines de lumières.




Pour quelle invention récente êtes-vous le plus reconnaissant ?

Question difficile... les réflexes numériques et Lightroom qui me permettent de faire plein de belles photos, les smartphones et Whatsapp qui me permettent d'échanger des images et des pensées avec des gens, même ceux qui vivent loin, Youtube et tout le chouette contenu qu'on peut y trouver... même si les deux derniers peuvent aussi être des poisons, parfois.

Si vous pouviez construire la maison de vos rêves, quelle serait sa particularité ?

Quand j'étais petite, je rêvais d'une maison pleine de passages secrets, avec des toboggans pour descendre les étages, des portes rondes et des pièces biscornues. Maintenant, je crois que ma maison de rêves serait juste entourée d'un grand jardin avec un pommier, un prunier, et un potager avec des tomates, des fraises, des tournesols et des courges. Et une grande cabane en bois pour mes enfants.

Pensez-vous que les enfants nés aujourd’hui auront une vie meilleure ou pire que la nôtre ?

Je pense que cela dépend plus de l'endroit où on naît que de l'époque... Mais j'aimerais espérer qu'ils auront une belle vie.

Quels sont les trucs les plus chers que vous ayez jamais achetés ?

Des billets d'avion pour aller à l'Ile Maurice ! Et une voiture... d'occasion, mais tout de même.

Quelles sont vos résolutions du Nouvel An ?

Je n'ai pas pris de résolutions à proprement parler, mais en ce moment, je suis dans une période où j'ai envie de faire les choses un peu mieux qu'avant. Depuis quelques jours, je fais un peu de yoga tous les matins, je limite le nombre vidéos que je regarde sur Youtube et je vais me coucher tous les soirs aux alentours de 22h. Ah oui, je mange un peu mieux, aussi. Pas difficile, j'ai mangé tellement de chocolat en novembre et décembre que je suis carrément écœurée. Je sais bien que tôt ou tard, je serai de nouveau dans une phase où rien ne va, et où je fuirai la réalité en mangeant et en regardant des séries. Mais en attendant, je profite.

lundi 7 janvier 2019

Sortie cinéma

2018 a entre autres été pour moi l'année où j'ai recommencé à aller au cinéma. Un soir de février ou mars, j'avais besoin de m'évader, de passer du temps pour moi, de fuir les cris des enfants, les frustrations, de m'échapper de chez moi.

Je suis allée au cinéma, seule, c'était un dimanche soir, on devait être quatre ou cinq dans la salle. J'ai pris un petit paquet de popcorn et une bouteille de coca. Le film, c'était 3 billboards outside Ebbing, Missouri - je crois que titre en français est Les panneaux de la vengeance, mais c'est un mauvais titre parce que ce n'est pas vraiment une histoire de vengeance.

J'ai adoré ce film, mais sur le moment ce n'est pas ce qui était important. C'était surtout tellement bon d'être là, d'y être seule, de n'avoir attendu personne pour y aller, d'avoir pour une fois laissé le pyjama-brossage-de-dents-histoire-du-soir à mon mari. De manger du popcorn même si ça fait grossir. De ne penser à rien d'autre qu'à l'histoire - tragique, drôle, surprenante - qui se jouait sur l'écran. C'était tellement bon d'être libre...


10 films en une année, pour moi, c'est un record ! J'ai même vu plus de films que je n'ai lu de livres.

Au cours de l'année, j'y suis retournée plusieurs fois seule. Quelques fois aussi avec mon mari, une amie, ou mes enfants. Et même si aucune de ces séances n'a eu tout à fait ce même goût de liberté, j'ai été heureuse de recommencer enfin à sortir un peu plus souvent. Et je compte bien continuer en 2019 !

Et vous, vous irez au cinéma cette année ? S'il y a un film dont vous attendez la sortie impatiemment, n'hésitez pas à me le recommander.

vendredi 4 janvier 2019

Hurlements

Mes enfants hurlent. Ils hurlent en permanence. Ils hurlaient au moment où j'imaginais écrire ces lignes, ils hurlent pour dire qu'ils sont contents, pour dire qu'ils ne sont pas d'accord, parce qu'ils sont fatigués, parce que le repas du soir ne leur plait pas, parce que je leur ai refusé quelque chose. A croire que c'est leur activité favorite. À chacun d'eux. Hurler et faire hurler son frère.

Et quand ils ne hurlent pas, ils disent non. On en est arrivé à un point où c'est une réponse automatique et immédiate à presque tout. Si je leur propose de faire un bricolage ou de faire un petit jeu de société, ils me disent non. On va au soleil, voir la neige, les enfants ? Non ! Quand je leur propose un tour à la place de jeux, ils me disent non. Quand c'est l'heure d'en repartir, c'est à nouveau non. Les enfants, allez mettre votre pyjama ! Hurlements. Non.

Et à chaque fois, je dois déployer une énergie incroyable pour les convaincre ou les faire céder. Une énergie que je n'ai pas, une énergie que je n'ai plus. Une énergie que j'aimerais utiliser à autre chose qu'à argumenter sans arrêt sur les mêmes choses, à menacer, ou à compter jusqu'à trois.

Tout ça est de ma faute, bien sûr, parce que je crie aussi beaucoup pour qu'ils fassent ce que je leur demande. Alors ils comprennent que hurler est une solution valable - acceptable, banale, normale - pour obtenir ce qu'ils veulent. Et on se retrouve pris dans un cercle vicieux, sans savoir comment en sortir, sans même être sûr qu'il est possible d'en sortir.

J'ai passé un bon moment avec mes enfants à la place de jeux, aujourd'hui. On a joué, on a couru, on s'est balancé, on a ri. Les rires sont là aussi, mais j'aimerais qu'ils prennent enfin le dessus sur les cris et les pleurs...

mardi 1 janvier 2019

Au-dessus des nuages

Quand tout le plateau Suisse est enfoui sous une épaisse couche de stratus depuis plusieurs jours, et qu'on a la chance d'habiter juste à côté des crêtes qui sont bien au-dessus des nuages... on aurait tort de ne pas profiter d'aller y faire un tour !


Il faisait plus chaud à 1600 mètres d'altitudes que chez nous, à 400... 


La neige tombée il y a quelques semaines avait bien fondu... J'espère qu'il en tombera encore un peu ces prochains mois.


 Nous y étions à l'heure où les rayons du soleil descendant donnaient une teinte or au paysage.

 

Et nous surplombions une véritable mer de nuages...


De quoi faire quelques belles photos, avant de redescendre dans le brouillard.