dimanche 21 août 2011


 Un pan de mur en bois, des volets, et les débris d'un toit ; voilà tout ce qui reste du premier étage de cette maison de la rue Bourbon, à Port-Louis, probablement encore habité il n'y a pas si longtemps... Les occupants devaient commencer à se sentir un peu oppressés, entourés par tant de si grands immeubles. La nature, elle, se fiche bien des gratte-ciel, et commence déjà à reprendre la place qui lui est due.

jeudi 18 août 2011

La bizarre disparition des stylos pendant la nuit

Depuis lundi, j'étais plongée en pleine confusion. Trois des quatre stylos à bille que je venais d'acheter - le rouge, le bleu et le vert - avaient mystérieusement disparu. Je les transporte d'habitude toujours dans mon sac, pour les avoir avec moi au travail comme à la maison. Et là : mystère, je ne les retrouvais tout à coup plus nulle part.

Mais ce n'est pas tout. Ce matin, ce sont mes clefs qui se sont subitement volatilisées. Je me rappelais avoir utilisé celle de la porte d'entrée la veille (pour fermer ladite porte), mais n'arrivais plus à me souvenir je les avais posées ensuite.

Cet après-midi enfin, au travail, j'ai voulu prendre mon téléphone portable - qui, à ce que je croyais, du moins était dans mon sac, pour voir si je n'avais pas reçu de sms ou d'appel. Eh bien vous ne me croirez peut-être pas, mais lui aussi était introuvable !

Introuvable... jusqu'à-ce que je le sente à travers le tissu. Je fouille donc les petites poches, mais rien ! J'ai finalement mis pas mal de temps à me rendre compte qu'il y avait tout simplement un trou dans la doublure, dans une des petites poches, dans laquelle j'ai l'habitude de ranger mon portable, mes clefs... et mes stylos.


mardi 16 août 2011

Ils sont repartis

Ça y est, mes parents sont dans l'avion depuis ce matin, probablement quelque part au-dessus de l'Afrique. Après plus de trois semaines passées avec nous, ça fait bizarre de les voir repartir. Cela va faire un vide, d'autant plus que depuis presque deux mois, nous avions en permanence des invités à la maison.

Ma sœur Camila et son amie Caro étaient arrivées les premières, au début de leurs vacances d'été, mi-juin. Linou, ma plus petite soeur, les avait rejointes à peine une semaine plus tard. Les premières s'en étaient allées, la deuxième est restée jusqu'à ce que mes parents arrivent... pour repartir juste une semaine avant eux. Du coup, on a passé deux mois à enchaîner visites et repas au resto, bref, à passer plein de bons moments ensemble. D'où le vide maintenant qu'ils s'en sont allés. Surtout qu'on ne sait pas (encore) quand on se reverra pour la prochaine fois...

Un des seuls points positifs, c'est que le Bibou pourra enfin investir sa chambre (jusqu'à présent squattée par nos multiples invités). Presque six mois avec Papa et Maman, ça suffit ! Les grands bibous comme lui peuvent dormir tout seuls. Dès qu'on aura un peu de temps (ce week-end, probablement), on opérera donc au transfert du berceau vers la chambre d'à côté. But principal de la manœuvre : que le Mini cesse bientôt de se réveiller la nuit ! Si on l'entend moins vite ("on", c'est-à-dire principalement son papa, incapable de le laisser pleurer), on accourra aussi moins vite pour le consoler, et peut-être (je croise les doigts !) qu'il se rendormira enfin tout seul...

jeudi 11 août 2011

Banane bis

On a déjà capitulé. Pour les morceaux.

Ça marche sans doute très bien quand on a le temps (et que le bébé a quelques semaines de plus), mais pour une fille pressée comme moi, ce n'est pas l'idéal.

C'est que le but est quand même qu'il se mette assez rapidement à manger de petites quantités de fruits ou légumes, pour que j'aie un peu moins de lait à tirer chaque jour (si j'avais le temps, je vous ferais peut-être un article sur les joies du tire-lait ;).

Du coup, on a essayé la bonne vieille méthode : la banane a été écrasée, et on la lui a proposée à la petite cuillère... eh bien, ça a donné ça :

 
Il attrape la cuillère et la suce, comme s'il tétait, et aspire la purée de cette manière. Il fait quelques grimaces de temps en temps, mais semble apprécier ces tout premiers repas ! C'est génial de le voir grandir comme ça. Le temps passe vite...

lundi 8 août 2011

T'as la banane

Aujourd'hui, on a donné sa première banane au Bibou. Avec un résultat... plutôt mitigé. Mais laissez-moi vous raconter.

Si je dis "première banane" et non pas "première purée", c'est bien qu'on ne l'a pas... écrasée. On lui en a donné un gros morceau ! Il y a peu de temps, je suis tombée sur un site qui parlait de l'"alimentation autonome et consciente". Paraît que ça se fait, qu'à partir d'environ 6 mois, les bouts d'chou sont capables de mettre la nourriture à leur bouche, de mâcher avec leurs gencives, et d'avaler !

Ce n'est pas que je sois d'ordinaire spécialement fan des techniques et théories alternatives, mais j'ai trouvé l'idée intéressante, et j'ai décidé - avec l'accord du papa dudit bout d'chou, bien sûr - qu'on allait essayer. Et comme il aura bientôt 5 mois et demi (d'accord, d'accord, ça fait quand même pas mal moins que 6), on a trouvé que le moment était venu.

Eh ben, pour le moment, le chemin paraît encore long. Il l'a bien sûre mise à sa bouche (comme absolument tout ce qu'il attrape), puis a fait une drôle de grimace, et a préféré jouer... avec le set de table. Paraît que c'est normal, et que ça viendra. Prépare-toi, Bibou, il y a encore plein de morceaux de banane qui t'attendent dans les jours à venir !

Juste pour le plaisir des yeux

Elles recouvrent presque toute l'île, et elles sont en fleur en ce moment. Elles recouvrent presque toute l'île, enfin... au moins là où aucun promoteur n'a encore eu l'idée de construire un centre commercial.

Elles, ce sont les cannes à sucre, d'un vert inimitables, aux fleurs légères qui se balancent dans le vent.


dimanche 7 août 2011

Pot-Pourri

Prenez 6 personnes, au hasard : un Mauricien, une Suissesse, un Réunionnais, une Allemande, un Anglais et une Mauricienne.

Disons que la Suissesse était mariée au Mauricien et que tous deux résidaient à Maurice, avec leur Mini. Que l'Anglais avait pour épouse la Mauricienne, et que tous deux venaient de s'établir sur la petite île de l'Océan Indien, après plusieurs années au pays de la Reine Elisabeth. Disons enfin que l'Allemande et le Réunionnais ne s'étaient (presque) plus quittés depuis leur rencontre sur l'île au volcan, qu'ils résidaient en ce moment en Grande-Bretagne et étaient juste de passage dans les Mascareignes.

Mettez enfin tout ce petit monde sur un balcon autour de verres de jus de fruit ou de vin puis d'un bon repas, et vous verrez comme ils prendront plaisir à refaire le monde, à parler, en vrac, de thé entre collègues, des Chagos, d'assurance chômage, des parents mauriciens ou de voyages en éthiopie.

vendredi 5 août 2011

Presque rien...

  • Aujourd'hui, en sortant de chez moi, j'ai vu un homme qui pissait contre un mur, juste au bout de ma rue, en pleine journée. Beurk.
 * * *
  • Hier, j'ai demandé à une vieille dame si je pouvais l'aider à porter son sac. Elle m'a dit que non, et a continué à marmonner je ne sais quoi, que j'étais bien aimable, qu'elle habitait "là-bas, dans coin". Elle marchait légèrement courbée et parlait tout doucement. Je lui ai souri, lui ai souhaité une bonne soirée, et suis partie... J'aurais dû insister, non ?
* * *
  • L'autre jour, alors que j'allais au travail à bicyclette, un jeune homme qui venait en sens inverse sur son scooter s'est hâté de me passer devant pour entrer dans un parking. Si la route n'avait pas été glissante, il aurait sans doute réussi... il a dérapé et son scooter s'est renversé au beau milieu de ma voie ! Ça lui apprendra à être si pressé ;) (Je précise qu'il n'a pas eu l'air de s'être fait mal, je ne me réjouis pas à ce point-là du malheur des autres)
* * *
  • Une autre fois encore, je me promenais dans le centre-ville pendant ma pause-déjeuner, quand j'ai entendu des cris derrière moi. Un homme courait après un autre, armé d'une ceinture de cuir, et criant au voleur. L'autre se frayait tant bien que mal un passage à travers la foule pour s'enfuir... "Ki mone coquin ?", demandait le supposé voleur, refusant visiblement d'avouer les faits (à moins qu'il n'ait vraiment rien tenté de dérober). Ils m'ont dépassés et je les ai finalement perdus de vue ; mais je suspecte le présumé filou d'avoir réussi à s'échapper.



...Pour amuser, étonner ou émouvoir, les petits riens valent parfois la peine d'être racontés.