Ça y est. Les moments de mélancolie sont de plus en plus rare, je me suis refaite à ma vie. L'habitude revient vite. Le chaud, les trajets à pieds ou en vélo, les cours, les petits plats de mon chéri, le Bibou à faire dormir, etc. Notre petit appart. Les mangues, les mines, tout ce qu'on ne trouve pas là-bas.
Mais quand j'écoute certaines chansons, celles qu'on écoutait dans nos trajets en voiture, je ne peux m'empêcher d'avoir un petit pincement au cœur. Laissez-moi partager avec vous celle-ci, que je trouve vraiment superbe. Debout sur le Zinc, La Déclaration.
mardi 31 janvier 2012
vendredi 27 janvier 2012
Sea, food and sun
En réponse à un e-mail dans lequel je me plaignais d'avoir l'ennui de la Suisse et de ne pas vouloir me remettre au travail, une amie m'a dit de penser à toutes les choses qui me manqueraient si je n'étais pas revenue à Maurice. Eh bien, les week-ends comme le dernier font partie de ces choses-là. De purs moments de bonheur.
On est allé à la plage, avec une tante de mon Chéri, sa famille, belle-famille, etc. Bref, toute une petite troupe. Pour s'y rendre, on avait loué un minibus de 25 places (eh oui !). Du coup, le trajet aller était déjà rythmé de ségas chantés et frappés sur un djembé.
La plage de Flic-en-Flac (dans l'ouest) était noire de monde - normal, pour un dimanche d'été.
Nous avons tout de même trouvé un petit coin où poser nos couvertures. Sous un arbre, autour duquel nous nous sommes déplacés au fur et à mesure que le soleil avançait. De nombreuses familles avaient installé bâches, tentes, tables et chaises un peu partout.
Le Bibou a beaucoup joué... notamment avec sa petite cousine d'une année et demi, qui lui prêtait bon gré mal gré ses jouets. J'ai dû lui mettre trois bons litres de crème solaire, et ne l'ai pas laissé aller au soleil jusqu'à au moins trois heures de l'après-midi - il faisait tellement chaud ! Nous, on a mangé tellement de gajaks (les amuse-gueule : samoussa et autres gâteaux) qu'à midi, nous n'avions plus faim pour le briani cuisiné la veille... Nous l'avons mangé en milieu d'après-midi.
On cause, mange, on boit, on re-mange, on va se baigner. On écoute ceux qui jouent du djembé et chantent, on danse. Et la journée passe comme ça, dans une bonne humeur parfaite. Quand il commence à faire sombre, on ramasse toute les affaires. On met tous les déchets à la poubelle - contrairement à ce que font, ou plutôt ne font pas, beaucoup d'autres - puis on reprend le bus.
Des journées comme celle-là, on en passerait volontiers plus souvent !
On est allé à la plage, avec une tante de mon Chéri, sa famille, belle-famille, etc. Bref, toute une petite troupe. Pour s'y rendre, on avait loué un minibus de 25 places (eh oui !). Du coup, le trajet aller était déjà rythmé de ségas chantés et frappés sur un djembé.
La plage de Flic-en-Flac (dans l'ouest) était noire de monde - normal, pour un dimanche d'été.
Nous avons tout de même trouvé un petit coin où poser nos couvertures. Sous un arbre, autour duquel nous nous sommes déplacés au fur et à mesure que le soleil avançait. De nombreuses familles avaient installé bâches, tentes, tables et chaises un peu partout.
Le Bibou a beaucoup joué... notamment avec sa petite cousine d'une année et demi, qui lui prêtait bon gré mal gré ses jouets. J'ai dû lui mettre trois bons litres de crème solaire, et ne l'ai pas laissé aller au soleil jusqu'à au moins trois heures de l'après-midi - il faisait tellement chaud ! Nous, on a mangé tellement de gajaks (les amuse-gueule : samoussa et autres gâteaux) qu'à midi, nous n'avions plus faim pour le briani cuisiné la veille... Nous l'avons mangé en milieu d'après-midi.
Le Bibou s'éclate... |
...et finit quand même par faire une sieste. |
Des journées comme celle-là, on en passerait volontiers plus souvent !
Non non non, aïe aïe aïe !
Le Bibou dit de plus en plus de choses, c'est fou. Il est à deux doigts de nous faire des phrases, ce petit ! Non, j'exagère quand même un peu. Mais n'empêche qu'il a bien élargi son répertoire ces derniers temps.
Et depuis quelques jours, il y a certains mots qu'il n'arrête pas de répéter... Par exemple, il adore dire : "Nan-nan-nan-nan-nan-nan !" et "Ayayayayaya". Mais où a-t-il donc bien pu entendre ça ?
Mais il prononce aussi deux autres mots qui nous ravissent. Eh oui, notre fils sait maintenant articuler de parfaits "Maman" et de doux "Papa". Ah, qu'est-ce que ça fait du bien !
Et depuis quelques jours, il y a certains mots qu'il n'arrête pas de répéter... Par exemple, il adore dire : "Nan-nan-nan-nan-nan-nan !" et "Ayayayayaya". Mais où a-t-il donc bien pu entendre ça ?
Mais il prononce aussi deux autres mots qui nous ravissent. Eh oui, notre fils sait maintenant articuler de parfaits "Maman" et de doux "Papa". Ah, qu'est-ce que ça fait du bien !
jeudi 26 janvier 2012
Les images du bonheur
Dans les bras de l'arrière-grand-maman |
Avec l'autre arrière-grand-mère : les quatre générations sont réunies ! |
C'est moi, ou la maman a l'air nettement plus contente du cadeau que le Bibou ? |
La neige, ça donne du travail... |
...mais qu'est-ce que c'est beau ! |
A Lausanne, près d'une mare... aux canards. |
Pendant que les parents grimpent, Laf surveille le Mini. |
Je ne peux plus bouger, mais j'adore. Si si, j'vous assure ! |
LE sourire de l'excursion en bob |
jeudi 19 janvier 2012
De retour...
Depuis que je suis arrivée à Maurice, il y a un peu plus de deux ans, je n'avais jamais encore eu l'ennui. Bien sûr, il y a eu des moments ou ma famille, mes amis me manquaient. Un jour, j'aurais voulu serrer ma petite sœur dans les bras, un autre, passer un moment avec mes parents, ou encore discuter avec une amie très chère. Mais je ne m'étais jamais sentie comme je me sens maintenant. Un peu vide, un peu seule.
Je ressens un petit pincement au cœur dès que je pense au moindre petit détail de notre séjour en Suisse - les parties de jeux de société, le froid, le pyjama douillet qu'on enfilait au Bibou le soir. Difficile, quand on se sent comme ça, de se concentrer sur le travail et de faire bonne impression à ses nouveaux élèves...
Je n'aurais jamais cru que retourner pour quelques semaines dans mon pays natal me ferait cet effet. Vous savez, l'impression qu'on a parfois en rentrant de vacances que là-bas, tout était tellement beau, tellement parfait, qu'il ne vous manquait plus rien pour être heureux ? Vous auriez voulu prolonger ce moment à l'infini, vivre des vacances sans souci pour la vie. C'est exactement ce que je ressens.
Enfin. Il faut que je me remette à ma petite vie d'ici, et que tout rentre dans l'ordre. Heureusement que j'ai mon chéri, et mon adorable Bibou qui nous étonne tous les jours avec les nouvelles choses qu'il apprend à faire.
Je ressens un petit pincement au cœur dès que je pense au moindre petit détail de notre séjour en Suisse - les parties de jeux de société, le froid, le pyjama douillet qu'on enfilait au Bibou le soir. Difficile, quand on se sent comme ça, de se concentrer sur le travail et de faire bonne impression à ses nouveaux élèves...
Je n'aurais jamais cru que retourner pour quelques semaines dans mon pays natal me ferait cet effet. Vous savez, l'impression qu'on a parfois en rentrant de vacances que là-bas, tout était tellement beau, tellement parfait, qu'il ne vous manquait plus rien pour être heureux ? Vous auriez voulu prolonger ce moment à l'infini, vivre des vacances sans souci pour la vie. C'est exactement ce que je ressens.
Enfin. Il faut que je me remette à ma petite vie d'ici, et que tout rentre dans l'ordre. Heureusement que j'ai mon chéri, et mon adorable Bibou qui nous étonne tous les jours avec les nouvelles choses qu'il apprend à faire.
Inscription à :
Articles (Atom)