Le
temps passe à une vitesse incroyable ces derniers temps. Je ne le vois pas
filer.
Pourtant, mes journées sont bien
longues. Elles commencent la plupart du temps vers
cinq heures du matin, par les pleurs de mon Bibou. Après sa tétée, il fait parfois encore un petit roupillon jusqu'à 6h30, parfois pas. Vers cette heure-là, on va acheter le
pain, à moins que la voisine n'y soit allée (on prend toujours notre pain ensemble).
On prend le petit déj' en regardant la
télé, pour profiter des programmes de TV5MONDE, relayés par la chaîne locale. Lundi : débat TSR. Ça, on ne regarde pas forcément. Mardi : débat TV5MONDE. Ça non plus, ce n'est pas le plus passionnant. Mercredi :
Temps Présent ! Ça, ça m'intéresse. De jolis reportages. Jeudi :
Arte Reportage. Fascinant, on se fait emmener au Brésil, en Chine ou en Afghanistan. Et vendredi :
Questions à la Une, un magazine belge d'enquêtes. Très intéressant !
On regarde d'un œil, tout en filant des
bouts de pain au Bibou assis dans sa chaise haute. Qu'est-ce qu'il en avale, du pain ! Il adore ça. Une fois, il a attrapé une demi-baguette
entière, et on la lui a laissée, pour voir. Eh bien, il l'a
dévorée ! On a finalement dû lui arracher le dernier croûton de la bouche, de peur qu'il ne fasse une indigestion.
Puis vient l'heure de la préparation du repas de midi du Bibou. J'ai l'impression de passer mon temps à faire
bouillir des légumes, je n'arrête pas. Sauf cette semaine, où j'ai eu la bonne idée de prendre un peu d'avance.
Ensuite, j'emmène le Minus à la
crèche. Il va toujours sans rechigner dans les bras de la
miss, me laisse lui faire un gros
bisou, puis me fait bye-bye de sa petite main.
Une journée de
travail, je prépare mes cours ou en donne... Et à 18h, je rentre chez moi. Le Bibou (que son papa est allé chercher à la crèche plus tôt) sourit, éclate de rire, s'excite dès qu'il me voit arriver ; et
pleure si par malheur je ne le prends pas tout de suite dans les bras.
Repas du soir, après une tétée de retrouvailles - mon chéri (
super chéri !) a en général déjà cuisiné pour nous deux, et les légumes du Bibou sont déjà prêts. Le Minus fait parfois un peu le difficile (genre, il jette sa
cuillère ou des morceaux de nourriture par terre), mais je ne m'en fais pas trop.
Puis on change la couche, met un pyjama (plus exactement : un petit body, il fait trop chaud pour les pyjamas longs, maintenant !), lit une petite
histoire (le Bibou adore tourne-tourner les pages de ses livres en carton, et toucher les illustrations du bout du doigt).
Et là,
ouf ! un peu de temps pour moi, à partager avec son chéri ! Sauf quand... il est en pleins
examens, comme en ce moment, et qu'il révise ; ou que... j'ai des choses à
préparer pour le lendemain ; ou que... l'on profite de ces moments sans Bibou dans les pattes pour faire la vaisselle, passer le balai / la serpillère, mettre une machine, ranger un peu... ou que je viens raconter ma vie sur ce
blog !
Du coup, on se couche presque tous les soirs à
onze heures passées, jusqu'au jour où on est épuisé et qu'on s'effondre sur le lit à
huit heures dix, à peine le Bibou endormi - laissant la vaisselle sale dans l'évier. Pas grave, dans ces cas-là, on la fait le lendemain à 5h30, avec un
Bibou en pleine forme dans les pieds.