jeudi 30 juillet 2020

Merveilleuses montagnes

Je suis de retour d'une semaine de vacances, une semaine un peu magique, dans un chalet à la montagne.



Le chalet se situe dans un endroit à couper le souffle : au milieu des pâturages et des bois, sans même une route pour le rejoindre, avec une vue époustouflante sur des sommets où se réfugie encore un peu de neige et la vallée en contrebas. Pour y accéder, il faut traverser un champ - le premier jour, on a dû tracer une sorte de sentier entre les herbes hautes et tenter d'éviter les orties et les chardons.


Au chalet, pas d'eau courante : une petite fontaine alimentée par un puits fait l'affaire. On y prend l'eau pour cuisiner, faire la vaisselle, et même se laver - dans une petite bassine, avec un gant de toilette. Pas vraiment d'électricité non plus : un petit panneau solaire permet juste d'alimenter quelques prises dans la cuisine pour y brancher une petite lampe ou y charger un portable. On cuisine sur un réchaud à gaz, posé à côté de l'antique cuisinière à bois.


L'entrée se fait directement dans la cuisine, par une porte en deux parties, l'une en haut, l'autre en bas, comme les anciennes portes d'étable. On l'ouvre à l'aide d'une grosse et antique clé. Le plafond est bas, je suis contente de ne pas être bien grande. Un petit escalier, caché derrière une porte qu'on avait d'abord prise pour celle d'un placard, monte vers deux toutes petites chambres, chacune équipée d'un lit : parfait pour chacun de nos deux loups. Après la cuisine, le salon, une table de bois, un ancien canapé, un autre plus récent. Au fond, on a rajouté une porte pour accéder à une autre chambre avec un lit double. Tous les duvets, les oreillers et les couvertures sont emballés dans des sacs poubelles et suspendus en hauteur, à cause semble-t-il des souris, qui dévorent tout quand le chalet est inoccupé.


Le premier jour, les enfants se sont battus pour faire la vaisselle. Le deuxième, ils ont commencé à réclamer leur Switch. Ça a surtout été difficile pour Grand Loup, qui est vraiment accro à ses écrans et ne se laisse pas si facilement changer les idées. Ce n'est pas de sa faute, c'est sa manière de fonctionner. Ça lui a pris plusieurs jours, mais il a fini par lâcher un peu de lest. Le cinquième ou sixième soir, il a murmuré : « Aujourd'hui, il n'y a eu que des trucs bien ». J'étais soulagée, enfin.


On a eu l'occasion de faire toutes les jolies choses que j'avais imaginées, et même plus encore. On a observé les papillons dans le pâturage tout autour du chalet - c'était incroyable, le nombre de papillons qu'il y avait. On a joué à attraper des sauterelles - pas facile, elles ont tendance à... sauter pour s'échapper ! On a cueilli de petites fraises des bois et des framboises dans les talus, on a fait des barrages de pierres et des tours de cailloux sur le bord d'une rivière. On a joué à des jeux de société, les enfants ont lu leurs BDs, nous nos livres.


Puis on s'est rendu compte qu'on avait droit à des activités gratuites dans la région en payant comme il faut la taxe de séjour. Alors on a pris les télécabines pour faire plaisir au Petit Loup, Grand Loup a fait de la tyrolienne, de l'accrobranche.

On s'est nourris principalement de pâtes avec une sauce aux légumes toute prête, de riz avec des haricots blancs à la sauce tomate, et surtout de pain, de saucisse, de terrine de porc et de fromage. On s'est aussi fait plaisir en allant au resto manger une fondue, puis une pizza pour les louveteaux. Avec une boule de glace comme dessert, citron pour le grand, framboise pour le petit, ou alors mangue.


C'était vraiment une chouette et belle semaine. Je suis toute nostalgique de ces bons moments, le champ plein de papillons et de sauterelles, les couchers de soleils incroyables sur les montagnes qui se parent d'orange puis de rose, les levers sans stress, les moments passés à lire, les rires des enfants... à refaire, vraiment.

mercredi 15 juillet 2020

Mes jolies chenilles

Dans un précédent billet, je vous avais promis des photos de l'évolution des chenilles que j'ai découvertes en me promenant dans la forêt.

Le 1er juillet, leurs jolies couleurs avaient attiré mon attention. Je m'étais donc arrêtée pour les photographier.

Chenille cucullie, 1er juillet 2020

Les belles ont posé pour moi, immobiles sur leur haute tige. Le compagnon de ma meilleure amie m'a dit, d'après les photos, qu'il s'agissait de cucullies. Il en existe plusieurs espèces, mais d'après mes recherches, il s'agit surement de la cucullie de la scrofulaire.

Chenille cucullie, 1er juillet 2020

On a du mal à imaginer que ces jolies chenilles colorées se transformeront en un discret papillon de nuit !

Chenille cucullie, 1er juillet 2020

Quand je suis revenue 4 jours plus tard, je me suis aperçue qu'elles étaient toujours exactement au même endroit. Elles avaient juste bien grandi, et dévoré une bonne partie des graines de la plante.

Chenille cucullie, 5 juillet 2020

Chenille cucullie, 5 juillet 2020

Pas embêtantes, elles ont bien voulu m'accorder une seconde séance de photos.

Chenille cucullie, 5 juillet 2020

Chenille cucullie, 5 juillet 2020

Chenille cucullie, 5 juillet 2020

J'ai voulu revenir une troisième fois pour voir si elles étaient encore là, mais si j'ai bien retrouvé la plante, il n'y avait plus de chenilles à l'horizon. Une fois bien nourries et arrivées au dernier stade de leur évolution en tant que chenilles, elles se laissent tomber dans la terre pour y faire leur cocon. Elles y restent ensuite toute une année, voire même plusieurs, avant de se transformer en papillon.

dimanche 12 juillet 2020

Drôles d'oiseaux

De drôles de volatiles ont fait leur apparition dans notre salon. Ils aiment se cacher entre les feuilles du monstera, mais j'ai quand même réussi à prendre quelques clichés de leur plumage coloré, que je vous laisse admirer !






vendredi 10 juillet 2020

[Bullet Journal] Libellules et papillons

Bon, on est déjà en juillet, mais j'ai décidé qu'il était temps de vous montrer mes pages de bujo... du mois de juin.


Celles-ci était dédié aux libellules et petits papillons. J'ai beaucoup aimé dessiné toutes ces petites bestioles, et je suis absolument fan de ce mélange de couleurs.


La page de gauche était supposée me servir à m'organiser pour un petit projet que j'aimerais réaliser, mais je n'ai finalement pas eu le courage de me lancer. Ce sera peut-être pour plus tard.


Ce mois-là, j'ai testé plusieurs mises en page pour mes semaines...


...et plusieurs couleurs différentes pour mes petites libellules.


Je crois que celle-ci est ma préférée. En fait, j'avais reproduit à peu près la même chose pour la toute dernière semaine, et j'avais même filmé le processus. Mais je n'ai jamais fait le montage... Si j'ai le courage, je le ferai peut-être prochainement.

En attendant, j'espère que ça vous a plu :)

mercredi 8 juillet 2020

Là-haut sur la montagne

On a commencé à faire quelques projets pour ces vacances d'été - il était temps, elles ont déjà commencé.

Un petit chalet est réservé pour deux semaines : il est perdu dans la montagne, n'a pour eau courante que celle de la fontaine, les toilettes sont dans une petite cabane à l'extérieur.

J'ai hâte, vraiment hâte.


On n'emportera ni téléphone portable, ni tablette, ni Switch. Nos activités, ce sera de se balader, de faire des barrages avec des pierres dans les torrents, d'attraper des sauterelles, d'écouter les cloches des vaches. Avec un peu de chance, il y aura des buissons de myrtilles, pas loin.

Quand on sera fatigué, on fera des jeux de société. Le soir, je lirai une BD aux enfants. Ça a l'air idyllique, n'est-ce pas ? J'espère que la réalité se rapprochera de l'idée que je m'en fais, qu'on réussira à laisser les cris et les frustrations à la maison.

Je n'y resterai que la moitié du temps, normalement. La deuxième semaine, je la passerai seule à la maison, pour avoir le temps de travailler. Mon mémoire n'est toujours pas fini, il avance mais je n'en vois toujours pas le bout. Il faudrait que je le rende en septembre...


Je n'aime pas trop cette situation : je sais que je dois avancer mon mémoire, mais j'aimerais (et je crois que je dois) aussi passer du temps avec mes enfants. C'est difficile de partager son temps de manière adéquate, parce c'est difficile d'estimer combien de temps il me faut pour mon master, parce que je ne sais jamais vraiment si le temps que j'y consacre sera vraiment productif, parce que les jours de beau temps donnent envie de sortir... Je me retrouve donc toujours tiraillée entre deux devoirs, celui de travailler et celui de m'occuper de mes garçons.

Si j'avais terminé mon mémoire - au mois de janvier, je m'étais laissée aller à rêver que ça serait le cas - je pourrais me consacrer pleinement à mes enfants, sans arrière-pensée, sans culpabiliser. Si je n'avais pas d'enfants (ou s'ils étaient en camp, en vacances chez leurs grands-parents...) je pourrais me consacrer à mon mémoire - il « suffirait » de résister à l'appel de l'extérieur, des livres, d'internet... D'accord, pas si facile. Le mieux aurait été d'avoir déjà terminé ce fichu mémoire, mais ce n'est pas le cas.


Alors, je vais faire mon maximum. Travailler du mieux que je peux, comme je l'ai fait aujourd'hui. Réserver des moments pour mes enfants, d'autres pour me balader en forêt, profiter du soleil, d'autres encore pour aller voir mes amies. Traverser l'été du mieux possible, et... on verra bien ce qui se passe après.


lundi 6 juillet 2020

Dans ma forêt

Cela faisait longtemps que je n'avais plus pris le temps de faire un tour en forêt avec les enfants, dans notre coin secret.



On y est retournés deux fois ces quelques derniers jours, et je suppose qu'avec les vacances d'été qui sont arrivées, on aura l'occasion d'y aller plus souvent.



Les fleurs du printemps ont été remplacées par de la verdure, mais la forêt est toujours aussi belle.


Tout près de notre coin secret, un cerisier sauvage a fait des fruits - on a goûté, c'était bon et sucré, à peine un petit peu acide.


J'avais déjà fait des photos des belles fleurs blanches de ce cerisier, mais je pensais qu'il ne ferait pas de fruits, car en réalité, il est tombé, sûrement au cours d'une tempête. Vous voyez son tronc sur la photo suivante, cassé, mais encore retenu à la souche... Est-ce qu'assez de sève réussit encore à passer par là pour le nourrir, et lui donner des fruits ? Ça semble incroyable, mais pourtant...


J'ai aussi découvert deux chenilles sur une plante. Elles sont très jolies, blanches avec des points noirs et jaunes. Quatre jours après, elles étaient toujours exactement sur la même plante, mais plusieurs des petits boutons avaient été dévorés. D'après une amie qui s'y connait, c'est un comportement typique pour une chenille.



Je ferai sans doute un autre billet pour vous montrer leur évolution... Je compte bien y retourner plusieurs fois les prochains jours. D'autant qu'en ce moment, j'ai de nouveau envie d'éviter les gens, d'éviter le monde, à cause du coronavirus, surtout. La perspective d'une nouvelle hausse des cas me fait peur, alors je préfère m'isoler un peu.