mardi 9 décembre 2014

Alors on danse !

Un rythme de séga résonne dans la salle, et la foule se déhanche. Je laisse la musique m'envahir et je danse moi aussi. Je me sens bien, je me défoule, je me laisse aller... Ça faisait longtemps que je n'avais plus ressenti ça ! On pourrait presque se croire dans cette maison de Floréal, deux énormes haut-parleurs et le DJ dans un coin du salon, la musique qui joue jusque tard dans la nuit, ou dans un campement loué pour une occasion spéciale...


Pourtant, on est bien en Suisse. Dehors, il fait froid, mais on n'y pense pas ! Car dedans il fait chaud, et c'est ambiance océan Indien.

Comme dans les fêtes à Maurice, on avait évidemment commencé... par la nourriture ! Gato piman, samoussas, gato bringelle... les gajaks étaient certes moins abondants que dans les fêtes de là-bas, mais le goût y était. Pour le plat principal : briani pour moi, faratha pour mon homme.



La salle des fêtes s'est remplie peu à peu, jusqu'à être carrément pleine. Et dans cette région un peu reculée, tout le monde connaît tout le monde, ou presque. A un moment, l'amie avec qui on avait pris le repas revient vers nous avec quelqu'un qu'elle voulait nous présenter... eh bien, on la connaissait déjà ! On avait rencontré C., mauricienne habitant en Suisse, pour la première fois à Maurice, à travers sa meilleure amie, une amie à nous, Suissesse résidant à Maurice (qui se reconnaîtra en lisant ceci ;). Vous le saviez, vous, que le monde était si petit ?



Un petit spectacle de danse (du sega, what else ?)...


...suivi d'un concert : Désiré François du groupe Cassiya avait fait le déplacement jusqu'ici ! Le concert a été plutôt express (même pas une heure), mais j'aime beaucoup ses chansons.


Puis on a dansé, on s'est déhanché, on a "tousse sali", on a "levé les bras". Ça faisait tellement de bien, c'était tellement entraînant, envoûtant !

(Et ça faisait d'autant plus de bien que les jours qui ont suivi ont été un peu difficiles... le billet viendra demain)

A la fin de cette soirée, je me sentais toute nostalgique. Moi qui l'étais déjà un peu après avoir lu le billet rempli de belles photos de la Bernique. A quand des petites vacances là-bas pour nous ? Revoir la famille, aller dire bonjour aux amis, et surtout présenter le petit dernier aux grands-parents... Pas dans trop longtemps, j'espère.

3 commentaires:

  1. Oh je connais ça, la nostalgie, le désir d'ailleurs... je crois que ça fait partie de nous maintenant! Où que l'on se trouve, on aura toujours une famille, un pays, des odeurs, des saveurs qui nous manquerons, que ce soit moi ou mon mari, toi ou ton mari, il faut faire avec! Pas toujours facile, mais quelle joie quand vient le moment de retrouver tout ça! Et le coeur qui se sert au moment de partir.
    Je vous souhaite d'aller tous bientôt plonger dans votre vie mauricienne!
    Et courage avec les petites misères que vous causent les enfants ;) A moins qu'il ne s'agisse d'autre chose!

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  2. difficile d'avoir le cœur écartelé entre deux patries... C'est une richesse mais on doit souvent avoir un sentiment de manque...
    Je suis sûre que les grands-parents mauriciens ont hâte de rencontrer leur nouveau petit-fils
    Merci pour ce rayon de soleil de l'océan indien dans notre grisaille hivernale européenne
    B

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  3. Je me suis reconnue ;-) les photos sont très belles aussi ! Il y a même les filles de nos amis...

    J'espère que vous allez mieux et que les soucis ont laissé la place à la fête...

    Gros bisous à vous 4 et à la famille !

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