Faya chrétienne

La fête avait lieu dans une grande salle, décorée pour l'occasion de ballons jaunes et blancs. Le service de traiteur était impec', la musique au rendez-vous... Ce n'était pas un mariage, ni un anniversaire, mais bel et bien... une Première Communion !

Tchin tchin ! (On ne dira pas que c'était du Chamdor, sans alcool !)

Parce qu'ici, pour les Premières Communions, le passage à l'église, c'est une formalité. Ou plutôt, non, c'est aussi important. Mais c'est également l'occasion de faire une fête - une vraie - où on mange (beaucoup) et où on danse (si on n'est pas trop 'paresse').

Le week-end dernier, le cousin de mon homme avait donc loué une salle de fêtes pour la Première Communion de son fils de 8 ans, avec les parents du neveu de son épouse, qui fêtait aussi la sienne. Plus d'une soixantaine d'invités (à vue de nez) étaient réunis pour célébrer ce grand événement.

Une assiette à son effigie en souvenir de sa Première Communion... la classe, non ?

Tout en sirotant un petite verre de coca (pour moi) ou de bière (pour l'Homme) on s'est donc empiffrés de tas de gadjaks (les 'amuses-gueules' version créole) à n'en plus finir : samoussas, canapés au fromage, boulettes, œufs rôtis, hakiens et j'en passe.

Si si, c'est bon les œufs rôtis !

Puis les invités ont quitté leurs chaises sagement alignées le long des murs pour aller danser ; des oldies d'abord, puis les chansons à la mode (Bala Bala Bala !) et enfin le sega.

La fête s'est terminée vers 23h, et nous sommes remontés dans le petit bus qui nous avait emmenés. Le Bibou ne s'est d'ailleurs endormi que dans ledit bus à ladite heure tardive, ce qui nous a valu un Minus qui ne voulait plus dormir le soir les jours suivants.

Et dire que pour MA Première Communion, mes parents s'étaient contentés d'organiser un repas avec quelques membres de la famille... Pfff !