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vendredi 7 février 2020

Super-héroïne

Ça faisait longtemps que je n'avais plus pensé à cette période de ma vie. Et puis, je ne sais plus trop comment, mais je me suis mise à en parler chez la psy. Mon Grand Loup était bébé, et sur mon blog je le surnommais le Bibou. J'habitais à l'Ile Maurice, je venais de devenir Maman pour la première fois. J'avais 23 ans.

Tout était nouveau, je venais d'acquérir un nouveau statut, je commençais une nouvelle vie, une vie de maman... Je me rendais compte qu'à partir de ce moment, c'est moi qui allait devoir prendre les décisions : comment fallait-il l'habiller ? Fallait-il l'emmener chez le médecin, ou est-ce que ça allait passer ? Moi, et mon mari, bien sûr. Je découvrais que je ne pouvais plus décider de l'heure à laquelle j'allais me coucher (il fallait que mon bébé dorme pour que je puisse dormir), ni de celle à laquelle je me lèverais. Quand on sortait, il fallait penser aux couches, aux habits de rechange - heureusement, je l'allaitais, pas de biberons à emmener ni de lait à réchauffer.

Et au milieu de tout ça, 12 semaines à peine après un accouchement plus ou moins traumatisant, j'avais repris le travail. Un nouveau travail. Dans l'enseignement. J'avais été engagée pour donner des cours de journalisme - moi qui n'ai jamais été journaliste. Toute seule, j'ai dû élaborer le programme et le contenu de mes cours. Moi qui n'avais jamais encore enseigné, moi qui avais un petit nouveau-né de 12 semaines...

Petits pieds en mai 2011

Je préparais mes cours dès que le bébé s'endormait et jusqu'à onze heures, minuit, une heure du matin, souvent interrompue pour une tétée. J'allais me coucher, le petit me réveillait encore plusieurs fois pendant la nuit, affamé. Vers 10 heures du matin, j'enfourchais mon vélo pour aller donner mes cours. A midi, je rentrais en vitesse à la maison pour donner à téter à mon bébé, ou alors je retrouvais mari et bébé quelque part en ville pour l'allaiter. L'idéal aurait été que je tire mon lait, mais c'était compliqué... Je travaillais six jours par semaine, le samedi uniquement le matin.

En juillet ou août, mes parents et ma sœur étaient venus passer quelques semaines de vacances chez nous (moi, aux vacances, je n'y aurais pas droit avant d'avoir travaillé une année entière dans cette compagnie), et ils m'avaient offert pour mon anniversaire un bon pour un massage, dans un institut. C'était un massage d'une heure et demie, un massage balinais. La masseuse n'arrêtait pas de me dire que j'étais tendue, et effectivement, au bout de l'heure et demie, j'étais toujours aussi crispée, aussi fatiguée, je n'avais absolument pas réussi à me détendre.

Quand je lui ai raconté tout ça, la psy m'a dit que j'avais été une super-héroïne. Elle a sûrement raison. Quand j'y repense, je me demande comment j'ai fait pour faire tout ça, pour survivre à tout ça. Étrangement, malgré la fatigue, les incertitudes, le stress, le ras-le-bol parfois, jamais je me suis laissée aller à penser que j'étais malheureuse. Non, je n'étais pas malheureuse. C'était ma vie, et c'était comme ça. J'appréciais chaque moment passé avec mon fils, on découvrait petit à petit ses sourires, ses vocalises, on l'admirait alors qu'il apprenait à soulever la tête, à se retourner, à attraper ses pieds. C'est peut-être vrai finalement que la dépression, le burn-out et ce genre de maladies sont des maladies de pays riches. Parce que quand on n'a pas le choix, on ne peut pas se laisser aller, on ne peut pas s'effondrer, on continue et c'est tout, c'est la vie et c'est tout.

Petits pieds en juillet 2011

J'écris ça, et je sais que ce n'est pas tout à fait vrai : je pense à une personne, une Mauricienne, une proche, qui elle a bien failli s'effondrer - je ne sais pas si elle a mis le mot de dépression sur ce qui lui arrivait, mais ça y ressemblait bien. Je repense souvent à elle. Avec ses trois enfants insupportables, son mari parti loin pour gagner de l'argent - et peut-être aussi pour s'éloigner d'elle. Elle qui me racontait son désespoir à la naissance de son troisième fils : à l'hôpital avec son nouveau-né, elle savait qu'un autre bébé (de 10 ou 11 mois !) l'attendait à la maison... Et nous, on passait parfois du temps avec elle, mais souvent j'avoue qu'on avait envie de la fuir, parce qu'elle nous plombait avec ses plaintes et ses histoires déprimantes. J'ai honte, en y repensant.

Je ne sais pas trop où ça me mène de repenser à tout ça. Peut-être que c'est des choses qui devaient être dites, qui méritaient d'être mises par écrit - parce que je n'en avais pas parlé sur le moment sur mon blog. Peut-être que ça vaut la peine que je me souvienne que j'ai réussi à faire tout ça. Que j'ai été une super-héroïne. Je n'y crois qu'à moitié, je crois plutôt que j'ai été un peu folle, un peu inconsciente, que je n'aurais peut-être pas dû accepter ce nouveau travail à l'époque, même s'il était mieux payé que l'ancien. Que j'aurais dû faire d'autres choix... Mais enfin, le passé est passé. Alors, mieux vaut que je me dise, que j'essaie de croire, que j'ai bel et bien été une super-héroïne. Peut-être même que j'en suis encore une.

lundi 25 février 2019

8 ans

Aujourd'hui, notre Grand Loup a eu 8 ans !

Huit années que l'on partage la vie de ce petit mec étonnant, fatigant, merveilleux, surprenant, épuisant, intelligent, énervant, magnifique, beau, adorable, fantastique... Sa naissance me paraît à la fois proche et lointaine, comme si elle avait eu lieu hier, mais il y a des millénaires en même temps.

Je me souviens encore très nettement des détails dont je parlais dans ce billet, ce que j'ai ressenti quand la sage-femme a posé ce petit bonhomme sur mon ventre, puis juste un peu plus tard quand il a commencé à téter pour la première fois. Je me souviens qu'il dormait dans un berceau dans notre chambre, et que nous dormions la tête du mauvais côté du lit pour être le plus près possible de lui, et être sûrs de l'entendre quand il aurait besoin de nous. Je me souviens de tout ça, et c'était pourtant à dix mille kilomètres d'ici, sur un autre continent, dans ce qui semble maintenant être une autre vie, notre vie mauricienne, bien loin d'ici, tellement différente aussi...

Joyeux anniversaire à notre Bibou devenu Grand Loup, j'espère que la vie sera douce avec toi et que tu trouveras ta place dans ce monde... On t'aime fort.


mercredi 2 décembre 2015

Novembre en vidéo

Et si on enregistrait chaque jour une seconde de notre vie ? Une seconde, rien qu'une... et qu'à la fin de chaque mois, à la fin de chaque année, on mettait ces secondes bout à bout pour en faire un film ?

Il y a quelque temps que j'ai entendu parler de ce projet que je trouve très poétique. Et voilà que j'ai décidé de m'y mettre, moi aussi. J'y ai vite pris goût ! On prend vite l'habitude de penser à capturer quelques images. Du mouvement, toujours. De la lumière, comme en photo. Et c'est parti.

Voilà donc le résultat... notre mois de novembre. Même si j'ai un peu triché : la toute première image a été filmée fin octobre et il manque quelques jours. J'essaierai de faire mieux en décembre !


lundi 29 décembre 2014

Dors mon bébé, dors

L'autre jour, j'ai amené mon Tout-Petit à une séance de kinésiologie pour essayer de venir à bout de ses petits soucis de sommeil. Depuis quelque temps, il ne s'endormait plus tout seul et hurlait dès qu'on le déposait dans son berceau, parfois même AVANT qu'on ne l'y pose, comme si on lui faisait subir une atroce torture. Il se réveillait aussi toutes les nuits. Comme depuis sa naissance. Mais si il y a un mois ou deux, il ne se réveillait plus qu'une ou deux fois, depuis quelques semaines c'était passé à trois ou quatre fois (!!!) entre minuit et sept heures du mat'. L'enfer.

Mésange dans la neige
Une mésange, dans les rayons de soleil du matin...

Je l'ai donc, suivant le conseil de ma maman, emmené voir une kinésiologue. Si là vous vous dites : kinési-quoi ? vous avez à peu près la même réaction que moi. Mais la kiné en question étant une amie (que je n'avais plus vu depuis très longtemps), je savais que je pouvais lui faire confiance.

Mésange dans la neige
La neige s'est fait désirer cette année, mais elle s'est bien installée !

La séance a été plutôt agréable. La pièce sentait bon, la kiné était gentille (forcément, c'est ma copine ;), très délicate avec le petit. Elle a commencé par lui toucher le ventre et a dit avoir dénoué son intestin, puis lui a fait écouter des sons à l'aide de diapasons, chacun pour un organe différent.

Alors bon, j'ai un peu du mal à comprendre, à croire vraiment que ça marche. Mais n'empêche. N'empêche que dès l'après-midi, le Tout-Petit s'endormait tout seul dans son berceau pour la sieste. Alors que les jours d'avant, il se mettait dans un état pas possible à chaque fois et qu'on était obligé de le bercer ou de faire un tour en poussette pour qu'il se calme.

Mésange dans la neige
Je me demande toujours...

Aujourd'hui, plusieurs jours après, il s'est à nouveau endormi en deux minutes chrono, calmement. Le grand, je l'ai installé à une table avec un livre de coloriage, et il a dessiné tranquillement. Moi, j'ai eu le temps de faire un peu de ménage, puis de venir m'installer ici... Ça peut paraître banal, mais si j'avais lu ce récit il y a quelques semaines sur un autre blog, j'aurais été incroyablement jalouse !

Pinsons dans la neige
...comment font les oiseaux pour ne pas se geler les pattes.

Est-ce que c'est moi qui ai changé d'état d'esprit ? La période la plus difficile a coïncidé avec une période de gros stress pour moi, qui s'éloigne petit à petit. Ça a dû jouer.

Bon, par contre, il se réveille toujours trois fois par nuit. Ouais. Mais on y travaille. On y travaille. Peut-être que ma première nuit complète de sommeil depuis plus de six mois est pour bientôt. On y croit !

lundi 17 novembre 2014

J'veux du sommeil !

En ce moment, mes enfants me font vivre une période un peu difficile. On dirait qu'ils se sont donné le mot pour m'épuiser...

- Il y a le petit qui ne dort toujours pas la nuit. Bon, à cinq mois, on peut encore le lui pardonner, d'autant que ça va quand même de mieux en mieux. Il s'endort tous les soirs à huit heures, après la tétée, seul dans son petit lit, mais se réveille encore une ou deux fois. Mine de rien, ça fait depuis le mois de juin que je n'ai pas dormi une seule fois plus de cinq heures d'affilée. Et quand enfin il lui arrive de dormir un tout petit peu plus longtemps...

Dans la poussette, c'est bon, il roupille toujours comme un petit ange.

- ...c'est le grand qui se réveille et nous appelle. Ou alors, qui se réveille carrément en hurlant parce qu'il a fait un cauchemar. Cette nuit, il y avait une tortue dans son lit, « mais une vraie, hein ! ». Il a fini sa nuit dans notre lit, et moi je n'ai plus pu fermer l’œil.

- En journée, le petit ne veut plus faire ses siestes. Dès que je fais mine de le poser dans son berceau, il se met à hurler et à sangloter et ne s'arrête que quand je lui donne à téter, ou presque. Où est passé le bébé qui s'endormait si facilement il y a quelques mois ?

Bébé roule et "s'enfuit" de son tapis d'éveil.

- Le grand quant à lui fait à peu près tout ce qu'il peut faire pour se faire remarquer... et me faire enrager !
Avant chaque repas ou presque, il se plaint qu'il n'aime pas ce qu'il y a dans son assiette. Même quand je lui ai fait un joli dessin, il trouve à y redire : la "neige" n'est pas assez blanche, il manque une cheminée à la maison ou encore des gardes-boue (si, si !) à la voiture ! Il finit toujours par manger en disant que c'est très bon, mais seulement après une bonne crise de nerfs de ma part et de la sienne, et parfois un petit "séjour" sur le canapé (la punition du moment).
Pendant les promenades, il va à toute vitesse sur sa trottinette, ne s'arrête pas quand je le lui demande, traverse la route (de notre petit village où il n'y a presque pas de voitures, mais quand même), voire laisse aller sa trottinette toute seule dans une descente, au risque qu'elle percute quelque chose ou se renverse dans un champ. J'ai beau lui expliquer et lui réexpliquer les règles avant chaque excursion, ça n'y fait rien. Grrrrmph.

Balade en trottinette, avant les frimas. Difficile à croire que c'était il y a tout juste un mois (le 18 octobre !)

Hier, il a fini puni dans sa chambre où il a hurlé et pleuré pendant une bonne vingtaine de minutes... Heureusement que le petit dormait pendant ce moment, et qu'il ne s'est pas réveillé, car sinon je crois que j'aurais craqué. Quand je suis allé le rechercher, il m'a énuméré toutes ses bêtises d'une petite voix, a dit qu'il avait bien réfléchi et qu'il ne le ferait plus... Mais je ne sais pas pourquoi, je n'y crois qu'à moitié. Surtout qu'il a aussi affirmé dans la foulée qu'il aimait bien faire des bêtises, *soupir*...
Je rêve de les mettre en pension quelques jours et de me faire une bonne cure de sommeil. Qui est intéressé par deux petits monstres ? Personne ? Bon, tant pis.

vendredi 14 novembre 2014

Rendez-vous manqué

La semaine passée, j'aurais dû me rendre chez le médecin avec mon Tout-Petit, pour son troisième vaccin. Eh bien devinez quoi, j'ai oublié.

Mère indigne.

J'ai rattrapé le coup en y allant ce mardi.

Les rendez-vous chez le médecin, ici ou à Maurice, c'est radicalement différent.

Ces derniers temps, le brouillard ne s'en va presque plus...

A Maurice, on a fait faire tous les vaccins de notre Bibou au dispensaire, géré par l'Etat, où tous les soins sont gratuits. On allait faire la queue à l'heure indiquée sur le carnet de santé de notre petit avec les autres mamans (parfois, les papas) et leurs bambins (qui avaient toutes la même heure de rendez-vous que nous, oui parce que c'était trop compliqué de donner un rendez-vous personnalisé à chacun), bébé hurleurs ou endormis dans les bras. Le principe du premier arrivé, premier servi s'appliquait : on s'asseyait sur un banc à la suite de ceux qui étaient déjà là, et on déplaçait notre popotin d'un cran au fur et à mesure que les enfants passaient devant l'infirmière.

Je dis l'infirmière, mais elles étaient au moins quatre : une pour prendre le carnet de santé du bout de chou, l'autre pour préparer la seringue, la troisième pour faire la piqûre et la quatrième pour mettre le sparadrap. J'exagère à peine (en fait, j'ai oublié de mentionner la cinquième qui notait la date du rendez-vous suivant ;-).

Mais ce n'est pas ce qui nous empêche d'aller nous promener.

Ici en Suisse, on arrive cinq minutes avant l'heure du rendez-vous. (oui enfin, quand on n'oublie pas), on s'annonce à la secrétaire, qui nous prie poliment de passer en salle d'attente. L'attente n'est jamais longue (ou alors, j'ai eu de la chance jusqu'à présent).

Puis le médecin prend son temps, répond à nos questions, nous explique ce qu'il fait. On mesure notre bout de chou (67,7 centimètres, déjà !), le pèse (plus de 7 kilos et demi, tu m'étonnes qu'on ait des crampes aux bras à le porter trop longtemps), mesure son tour de tête (qui augmente en flèche, il semblerait qu'il ait la tête d'un bébé d'une année). Puis arrive le moment de la piqûre. Mon Tout-Petit est un solide : cette fois, il n'a rien dit tant que l'aiguille était dans sa cuisse, a à peine râlé lorsque le médecin l'a retirée, puis il l'a regardé et lui a fait un grand sourire.

A Maurice, même les rendez-vous chez le médecin privé sont toujours un peu expéditifs (du moins, ceux que j'ai vécus). Lorsque j'allais chez la gynécologue, la consultation durait une dizaine de minutes, échographie comprise, et bien qu'elle ait été toujours à l'écoute et prête à répondre à nos questions, je la sentais toujours quand même plus ou moins pressée d'en finir et de faire entrer la patiente suivante, qui attendait son tour. Et à la fin de l'examen, arrivait toujours ce moment un peu désagréable où elle nous disait au revoir et où on devait lui demander : "Alors, heu... qu'est-ce qu'on vous doit ?"

Parfois, le brouillard a même un certain charme... (Non, les photos n'ont rien à voire avec le texte ;)

Ici, le moment un peu désagréable arrive un peu plus tard, quand on reçoit la facture par courrier. Finis les soins gratuits et la possibilité d'avoir une petite baisse de tarif parce qu'on n'a pas d'assurance (ce que faisait ma gynéco). Heureusement, le Tout-Petit est bien assuré et cela ne nous coûte donc presque rien.

Le prochain contrôle du Minus devra avoir lieu pour ses 9 mois, c'est-à dire dans 4 mois. D'ici-là, l'eau a le temps de couler sous les ponts et j'ai préféré ne pas prendre rendez-vous tout de suite, c'est plus sûr ! Par contre, j'ai déjà mis un rappel sur mon portable pour y penser, des fois que j'oublierais...

lundi 3 novembre 2014

Maman comme moi

Tiens, cette fille là-bas, cheveux bouclés, me dit quelque chose... Ah, elle pousse une poussette ?

- A. ? C'est bien toi ? 

C'était bien elle.

- Tu as un bébé ?
- Une petite fille ! Toi aussi, à ce que je vois ?

Cela faisait des années qu'on ne s'était plus vues, et voilà que quand on se retrouve, nous découvrons que nos deux petits on juste deux semaines de différence.

Depuis, A. et moi, on se revoit régulièrement. Près d'une place de jeux pour que le Bibou puisse jouer pendant qu'on cause, nos bébés sur les genoux. Au bord du lac pour une petite balade, bébés dans la poussette et Bibou qui trottine. Ou même au café du centre commercial, quand il fait moche, les bébés avec nous et le Bibou... à la garderie.



Et quand on se rencontre, on parle bébés.

- Et ta petite, elle dort la nuit ?
- Oui, elle ne se réveille plus qu'une fois, tète cinq minutes et se rendort. Et sinon, le tien, il suce aussi ses doigts ? La mienne les a découvert il y a quelques jours, et depuis ils sont en permanence dans sa bouche.
- Le mien tète ses doigts, et il attrape aussi tout ce qui passe à sa portée pour le suçoter... A part ça, qu'est-ce qu'elle fait niveau caca, la tienne ? Parce que le mien, il n'a rien fait pendant deux semaines, et là depuis dimanche c'est trois fois par jour !

Vous voyez le genre. Des petits blablas de mamans. Et quand j'ai eu à laisser mon bébé toute une journée, c'est naturellement à elle que j'ai demandé conseil sur le tire-lait et compagnie.

Une ancienne amitié renouvelée... des points communs qui rapprochent... ça fait du bien !

mercredi 15 octobre 2014

Prendre l'air

Un jour de septembre, je profite qu'il fasse beau pour prendre l'air dans le jardin avec mes deux bouts de chou. Le grand fait de la trottinette sur la terrasse pendant que le petit se prélasse sur une couverture à l'ombre d'un parasol... dont vous pouvez voir le reflet dans son œil.

Tout-Petit prend l'air

Quelques minutes plus tard, on a dû fermer le parasol et rentrer à toute vitesse pour échapper à l'orage qui arrivait.

"Prendre l'air", c'était le thème de la photo du mois d'octobre. Vous pouvez voir les participations de mes camarades de jeu ici :


Nicky, Aude, Gilsoub, Céline in Paris, Gizeh, Ava, Xoliv', Dame Skarlette, Loulou, Agrippine, Rythme Indigo, Renepaulhenry, Louisianne, Maria Graphia, Isa ToutSimplement, Arwen, Brindille, magda627, Cara, Tataflo, Angélique, Agathe, La Dum, Mimireliton, Yvette la Chouette, Annick, KK-huète En Bretannie, Cécile Atch'oum, Pilisi, Bestofava, Alban, Calamonique, La Flaneuse, Laurie, Krn, Autour de Cia, princesse Emalia, Marie, Eva INside-EXpat, Sylvie, Morgane Byloos Photography, Julia, Marmotte, Champagne, Milla la galerie, Photo Tuto, Chat bleu, Isaquarel, Les Filles du Web, Sandrine, E, Fanfan Raccoon, Alice Wonderland, Christophe, Tambour Major, CetO, Eurydice, Frédéric, Nanouk, Homeos-tasie, Elsa, A'icha, Josiane, Cricriyom from Paris, DelphineF, Vanilla, Laurent Nicolas, Salon de Thé, Estelle, Akaieric, Thalie, Memories from anywhere, El Padawan, Kenza, Lavandine83, Testinaute, La Fille de l'Air, François le Niçois, Tuxana, MauriceMonAmour, Destination Montréal, Zaza, Lyonelk, Agnès, Cocazzz, Blogoth67, Blue Edel, Les bonheurs d'Anne & Alex, Galinette, Giselle 43, Lau* des montagnes, BiGBuGS, Chloé, Mamysoren, MissCarole, Guillaume, Anne, Crearine, Philae, Laulinea, Pixeline, Alexinparis, Mahlyn, La Nantaise à Paris, Sephiraph, Lavandine

mercredi 24 septembre 2014

Faites le ménage !

Ce matin, mon bébé hurleur s'est finalement endormi, bercé par le doux son... de l'aspirateur.

mardi 23 septembre 2014

Un million de bébés Erasmus !

J'ai bien ri ce matin en voyant cette petite brève dans le journal :

Un million de bébés grâce à Eramus

Il semblerait qu'un étudiant Erasmus sur quatre ait trouvé l'amour lors de son séjour à l'étranger. Depuis 1987, un million de bébés serait même né de ces unions ! Et dire que j'y contribue à 2 millionièmes ;)

Et pour en savoir un peu plus, c'est par ici.

lundi 15 septembre 2014

To be or not to be... a mum

Bon. Le mois prochain, promis, je serai à l'heure. Je me reprends en mains, je me ressaisis.

Aujourd'hui, avec un peu de retard, voici ma photo du mois, sur le beau mais difficile thème : "To be or not to be".

Je ne me lancerai pas dans une dissertation philosophique compliquée, encore moins dans une analyse de l’œuvre de Shakespeare. Je me contenterai d'un petit clin d’œil : Être ou ne pas être... une maman ! Loin de faire partie des plus organisées ni des mieux équipées, je transporte toutefois toujours un petit matériel quand je me déplace avec mes deux loustics...

Voilà donc, sur une photo, le contenu habituel du sac à langer que je trimballe avec moi :


Et pour voir les illustration des autres participants sur ce thème, c'est par ici :


Les bonheurs d'Anne & Alex, Zaza, Xoliv', Gizeh, Homeos-tasie, Eva INside-EXpat, Lyonelk, Christophe, Lucile et Rod, Salon de Thé, Photo Tuto, Fanfan Raccoon, Yvette la Chouette, Mahlyn, Pixeline, magda627, Cécile Atch'oum, Tataflo, Isa ToutSimplement, Bestofava, Renepaulhenry, La Nantaise à Paris, Milla la galerie, Cricriyom from Paris, Guillaume, Pilisi, Autour de Cia, Akaieric, Lau* des montagnes, BiGBuGS, Nie, Maria Graphia, Louisianne, princesse Emalia, Testinaute, Ava, Les Filles du Web, La Dum, La Fille de l'Air, Marie, Laurie, Alice Wonderland, Céline in Paris, Elsa, Nicky, Krn, Sylvie, El Padawan, Arwen, Rythme Indigo, Blue Edel, Ann, Claire's Blog, Sephiraph, KK-huète En Bretannie, Agathe, Agnès, MissCarole, Lavandine, Champagne, Anne, MauriceMonAmour, A'icha, Cécile - Une quadra, Dame Skarlette, Lavandine83, Vanilla, Blogoth67, Brindille, Josiane, Morgane Byloos Photography, Galinette, Cara, Aude, Sandrine, Giselle 43, Nanouk, Mimireliton, A chaque jour sa photo, François le Niçois, Laulinea, Alban, La Berlinoise, Frédéric, Thalie, DelphineF, Laurent Nicolas, Philae, Chat bleu, Isa de fromSide2Side, CetO, Gilsoub, Julia, Crearine, Agrippine, Tuxana, Mamysoren, E, Alexinparis, Isaquarel, Marmotte

samedi 23 août 2014

Tout-Petit qui grandit

Six kilos trois cent quatre-vingt pour soixante centimètres, il est bien loin, mon poids-plume qui ne pesait même pas trois kilos à la naissance. Son premier vaccin a été fait hier, tout va bien, tout est facile avec lui. C'est fou comme nous vivons quelque chose de complétement différent avec lui que ce que nous avions vécu avec le premier...

Une belle guirlande bien jolie à regarder...

Quand le Bibou est né, on le voyait comme un petit être tout fragile, si fragile qu'on avait toujours peur pour lui. On vérifiait dans son berceau qu'il respirait toujours, on ne le posait jamais avant qu'il n'ait fait son rototo, et seulement s'il dormait complètement. On se ruait vers lui dès qu'il se mettait à grogner. Je passais des heures à le bercer, alors qu'il n'avait peut-être tout simplement pas sommeil. Il ne s'endormait jamais tout seul, et ne restait jamais seul lorsqu'il était éveillé, pas une minute. Au tout début, j'osais à peine aller me doucher, de peur qu'il ne se mette à pleurer. La nuit, je me réveillais souvent, je faisais des cauchemars, je croyais que le bébé était dans notre lit et j'avais peur de l'écraser...

...et à attraper !

Avec le Tout-Petit, je suis enveloppée depuis le début par le sentiment que tout va bien. Que tout est facile. Quand il semble avoir faim, je lui donne à téter. Quand il semble avoir sommeil, je le pose dans son berceau et il s'endort. Quand il grogne mais ne veut pas s'endormir, ni téter, je lui donne son bain ou je joue avec lui. Je vérifie encore parfois qu'il respire bien, mais sans cette angoisse qui compresse la poitrine. La nuit, je dors bien. Enfin, entre les réveils pour l'allaiter. Pas de cauchemars. Bref, tout va bien, vraiment, tout va bien.

mercredi 30 juillet 2014

Légèreté

Comme un sentiment de légèreté aujourd'hui, de bien-être, le sentiment d'être heureuse... Pour de petites choses, presque rien...

x Un rendez-vous avec la sage-femme pour voir que tout s'était bien remis en place après l'accouchement. Tout allait bien, tout va bien, j'étais contente de la revoir et de lui montrer mon Tout-petit qui avait bien sûr bien grandi depuis la dernière fois qu'elle l'avait vu.

x Une visite guidée privée de l'exposition temporaire du musée d'ethnographie de la ville, par une amie qui a participé à sa réalisation... Vraiment vraiment top !

x Une rencontre inattendue à la gare, d'une amie du temps du lycée... avec une poussette ! Il se trouve que sa petite fille a juste une semaine de moins que mon Tout-Petit. C'était super de bavarder avec elle pendant le trajet en train.

x Un moment en pleine journée à partager avec mon homme, rentré à la maison entre deux rendez-vous...

Plein de petits bonheurs, qui, compilés, font beaucoup de bien.

lundi 28 juillet 2014

Du sommeil de bébé

- Il a bien dormi le bébé cette nuit, non ?

- Non mon amour, c'est toi qui as bien dormi...


jeudi 17 juillet 2014

Bébé de juin

Un bébé de juin, né en Suisse, c'est un bébé d'été ! Et même si l'été de mon Tout-Petit est nettement moins chaud que celui de son grand-frère (fin février, à Maurice, on approche déjà de la fin de l'été, mais il fait encore une bonne trentaine de degrés), il aura quand même eu la chance de sentir le soleil sur sa peau dès ses premières semaines... (d'ailleurs, j'appréhende un peu les mois frisquets qui viendront par la suite... je n'ai jamais eu de bébé en hiver !)

J'aime l'amener dehors sur la terrasse, le matin, l'après-midi, pour le bercer à l'air libre. Ça le calme, il semble aimer sentir le vent sur ses joues, dans ses cheveux, sur ses petites mains. Il s'est déjà endormi plusieurs fois dans mes bras, dans le jardin... Encore ce matin, je me suis assise sur la balançoire pour le bercer doucement. Finalement, on profite presque plus d'être à l'extérieur que quand on était à Maurice et que le Bibou était tout petit, puisqu'on n'avait pas de jardin et que c'était plutôt compliqué de prendre le bus jusqu'à la plage...)

Bébé de juin s'éclate au grand air

Et quand on en a l'occasion, on file à la piscine ou au bord du lac. Et pendant que le Bibou patauge avec son papa ou sa Mamie-Ange, le minus profite de l'ombre des arbres avec maman. La belle vie, quoi !

vendredi 11 juillet 2014

La vie de famille (élargie)

En ce moment, on est un peu comme ces familles qui dans d'autres pays ou d'autres cultures, vivent réunies sous le même toit. Mes deux sœurs, qui étudient toutes les deux tout près d'ici, vivent toujours sous le toit familial (après un petit détour par l'Amérique centrale pour l'une, qui s'apprête d'ailleurs à y repartir). Nous, nous sommes là en attendant d'avoir mis un peu de sous de côté, avec nos désormais deux bouts de chou - et je ne sais pas comment nous aurions fait sans mes parents, ils nous ont beaucoup, beaucoup aidés.

Le Bibou cuisine avec sa Mamie-Ange

Pour les enfants, c'est vraiment le paradis. Il y a (presque) toujours quelqu'un pour jouer avec le Bibou, faire un puzzle avec lui, lui lire une histoire. Quand le Tout-Petit pleure, il y a de fortes chances pour qu'une de ses taties le prenne dans les bras et le berce. Pour les parents aussi, c'est plutôt agréable - on trouve souvent une bonne âme d'accord de changer une couche, d'habiller le grand pendant que je donne à téter au petit, de faire la baby-sitter pendant que je fais la sieste avec le tout mini.

Le Tout-Petit sur les genoux de sa tatie

Pourtant parfois, j'en ai assez de cette situation... De cette impression de ne pas être en contrôle de ma vie. De devoir constamment compter sur quelqu'un d'autre. Je me sens parfois comme retombée en enfance (ou du moins, en adolescence), à laisser ma maman cuisiner pour nous, faire la lessive... Cette langueur qui m'assaille et me pousse à trainer plutôt que de me prendre en mains. Et puis il y a cette petite voix qui me dit que peut-être, j'aurais dû faire d'autres choix... D'autres études peut-être, quelque chose de plus appliqué, faire un master au lieu de m'arrêter avant. (J'ai en projet de reprendre, de continuer, de faire quelque chose, mais quand ?)

Dans les bras de sa deuxième tatie

Au fond, je ne regrette rien. Ce n'est pas vraiment mon genre, et puis ça ne sert pas à grand-chose. Le passé est ce qu'il est, et la seule chose sur lequel on ait quelque pouvoir, c'est l'avenir ! Et je suis très, mais alors très, très heureuse d'avoir eu mes deux bouts de chou. Je suis ravie d'être encore plus jeune que beaucoup de mamans de nouveaux-nés que je vois autour de moi - pas parce que j'ai peur de vieillir, je n'en ai justement aucune peur parce que j'ai déjà l'impression d'avoir fait quelque chose. Et quand on me demande en me voyant avec mon tout-petit si c'est mon premier enfant, je suis très fière de dire que non, et de préciser que mon grand a déjà plus de trois ans.

Alors, je croise les doigts, prends mon mal en patience, tente de profiter de tous les avantages que m'offre le présent... tout en sachant que tout cela n'est que provisoire, et que tout ne peut qu'aller en s'améliorant !

samedi 28 juin 2014

Mettre au monde, ici ou là-bas

Ici ou là-bas, là-bas où ici, j'ai vécu deux naissances très, mais alors très, très différentes. Le premier ou le deuxième, ça fait aussi une différence...

Pour le premier, on ne sait pas à quoi s'attendre, du tout. C'est comment, une contraction ? Ça fait si mal que ça ? Et ce petit bébé, là... comment est-ce que je m'en occupe ? Pourquoi est-ce qu'il pleure ? Qu'est-ce qu'il faut faire ?

Bon, j'avoue, pour le deuxième, la cigogne a de nouveau oublié de livrer le mode d'emploi avec son colis. Mais le fait d'avoir déjà eu un petit modèle similaire, ça aide quand même énormément.

Ici ou là-bas, premier ou deuxième, voilà ce qui a changé, entre la naissance du Bibou et celle du Tout-Petit. (Ah, et pardon si mon blog est devenu un blog de maman-qui-ne-parle-que-de-ses-enfants).

Là-bas, le premier...
J'étais seule pour l'accouchement. Mon mari n'avait pas le droit d'y assister. Ni personne d'autre. Pendant le travail, j'étais vraiment seule, allongée sur un lit dans une salle sombre et grise (croyez-le ou non, mais il faisait vraiment très sombre), à subir les contractions sans que personne ne m'explique quoi que ce soit, ce qui allait se passer ensuite, combien de temps cela pouvait encore durer...

Ici, le deuxième...
Mon homme était là, nous étions avec une sage-femme que nous connaissions, que nous avions rencontrée plusieurs fois pour les consultations. Nous n'étions pas à l'hôpital mais dans une Maison de naissance. Les murs n'étaient pas blancs et les fenêtres avaient des rideaux verts et mauves. La sage-femme nous expliquait se qui allait se passer, où on en était...


Là-bas, le premier...
Je n'avais pas le droit de manger, ni même de boire. On me disait que le bébé ne pourrait pas passer si ma vessie était pleine. Après une nuit de contractions, j'étais assoiffée... Je n'avais pas non plus le droit de me lever. "Allonge-toi sur le côté gauche, et attends !" C'est quasiment mot-à-mot ce qu'une sage-femme m'a dit. Quand je faisais quelques pas autour de mon lit pour tenter d'atténuer un peu la douleur, je semblais l'agacer au plus haut point...
Le Bibou, mon premier né là-bas

Ici, le deuxième...
"Essaie de manger un peu, tu auras besoin de forces !" m'a dit la sage-femme quand je lui ai dit ne pas avoir faim. C'était juste après que nous soyons rentrés d'une balade en forêt, non loin de la Maison de naissance, que nous avions faite pour tenter d'intensifier les contractions. Balade au lever du soleil, vue sur le lac, chant des oiseaux dans les branches...

Là-bas, le premier...
Personne ne m'a expliqué comment pousser. Comment respirer. Heureusement, la sage-femme qui était là à ce moment était gentille, ce n'était plus la grincheuse de la veille. Au bout d'un moment, j'avais tellement mal partout que je ne savais plus si j'étais en train d'avoir une contraction ou non. J'ai gémi plusieurs fois : "Mo pa pu kapav... Je ne vais pas y arriver". La gentille sage-femme m'encourageait : "To bizin kapav, tu dois y arriver".

Ici, le deuxième...
On m'avait expliqué comment pousser, mais sur le moment, j'avais tout oublié. Alors on m'a réexpliqué. Prendre sa respiration, la bloquer en poussant. Respirer à fond entre deux contractions, essayer de se détendre, reprendre des forces pour la suivante... Je me suis plainte aussi, mais je savais que j'allais y arriver, je l'avais déjà fait. Et j'étais encouragée dès que je manquais de forces. Je n'étais pas allongée sur un lit pieds dans les étriers, et ça, ça fait une grande différence aussi.

Tout-petit, mon deuxième né ici

Là-bas, le premier...
Quand enfin il est arrivé, et que la sage-femme me l'a posé sur le ventre, ça m'a fait une drôle de sensation. C'est comme si à force de pousser, d'avoir mal, d'attendre, j'avais oublié que tout cela était destiné à faire venir mon bébé ! J'ai été presque étonnée, l'espace d'une demi-seconde, puis tellement soulagée d'avoir enfin mon petit tout contre moi. La sage-femme l'a soulevé à nouveau en me disant : "Guette ki bébé tone gagné" - "Enn ti garçon..." ais-je murmuré, même si je le savais déjà. J'étais tellement bien, heureuse enfin...

Ici, le deuxième...
Quand il est sorti, je crois bien que j'ai pleuré, mon homme a pleuré... Quelle émotion... La sage-femme me l'a tendu et je l'ai pris dans les bras. Cette fois-ci, j'étais curieuse d'enfin savoir : "Oh, c'est un garçon !" Je l'ai serré dans mes bras. J'avais encore très mal, mais mon petit était là. Enfin. Mon deuxième petit bonhomme.

jeudi 12 juin 2014

Vous savez que vous êtes maman quand....

Vous savez que vous êtes maman d'un nouveau-né quand...


*Vos vêtements sentent le lait du matin au soir et du soir au matin.

*Vous trouvez que dormir trois heures d'affilée, c'est énorme.

*Votre aîné de trois ans vous paraît étonnamment grand et lourd, mais aussi très indépendant.

*Vous ne comptez plus le nombre de couches que vous changez en une journée.

*Les gens qui vous rendent visite ne s'intéressent pas du tout à vous, mais bien plus à votre mini crevette.

*Votre poitrine semble prête à exploser sous la pression du lait.

*Vous pouvez passer de longues minutes à contempler un petit visage endormi dans vos bras.


*Vous vous demandez quand votre ventre tout flasque retrouvera un aspect humain.

*Vous pouvez à nouveau rincer quelque chose dans l'évier sans vous pencher de 45 degrés en avant.

*Vos pieds ou le sol ne semblent soudain plus se trouver à quelques kilomètres de vous.

*Vous êtes épuisée chaque soir, et que vous vous diriez bien que vous "allez bien dormir cette nuit", mais que vous savez que c'est impossible.

*Votre routine, vos habitudes, bref, votre vie se trouve bouleversée par une petite chose qui ne mesure pas 50 cm et ne pèse même pas 3 kilos.

PS: C'est un garçon !

dimanche 1 juin 2014

Depuis quelques semaines...

Depuis quelques semaines...

* J'ai un ventre énorme qui m'empêche (presque) de voir mes pieds (entre autres choses ;)

* J'ai les pieds et les jambes tout gonflés, argh.

* Je pique à tout bout de champ d'énormes fous rires que je suis incapable d'arrêter et qui se terminent en larmes. Ah, que c'est bon !


* Tout le monde vient me caresser le ventre, voire lui parler. Un peu chelou, mais j'aime bien.

* J'ai remarqué que j'avais pris 20 kilos depuis le début de ma grossesse. C'est quand même un peu effrayant.

* J'ai une des meilleures excuses du monde pour faire des siestes en début d'après-midi, ne pas aider à décharger la voiture après les courses...


* Nous avons monté le berceau dans lequel j'ai dormi étant bébé, racheté de nouveaux draps, un joli tour de lit, lavé les couvertures et les gigoteuses qui avaient servi pour le Bibou, acheté, lavé, repassé et plié des tas de petits bodies et pyjamas...

...depuis des semaines, on n'attend plus que toi, bébé !

lundi 12 mai 2014

Petits cadeaux de fête des mères

Après plus d'un mois d'absence... me revoici ! Il y a beaucoup à raconter, mais pour le moment, on va faire du facile et juste résumer le reste :

- Le papa du Bibou est enfin parmi nous. Ouf, ça faisait vraiment longtemps !

- Il est à la recherche d'un emploi, et ce n'est pas si facile... Quant à moi, j'ai un peu laissé tomber les recherches. Le bébé arrive dans moins d'un mois, et je compte jouer les femmes au foyer pendant quelque temps encore.

- Nous habitons toujours chez mes parents. Nous avons aménagé ma chambre d'enfant et de jeune fille de manière à nous contenir tous les trois, et bientôt tous les quatre. Heureusement, la  maison est grande et tout le monde s'entend bien.

- Je n'étais pas vraiment dans mes baskets ces derniers temps... d'où mon absence du blog, et le fait que j'aie même raté le rendez-vous de la photo du mois. Mille excuses à tous ceux qui sont passés par là et sont repartis déçus...

Sinon, en Suisse, nous avons fêté la fête des mères ce dimanche. L'occasion pour mes sœurs, mon père et moi de cuisiner pour ma maman et pour nous tous de passer de bons moments ensemble (à l'intérieur, pluie oblige...).

Quant au Bibou, il m'avait confectionné un magnifique petit cadeau au jardin d'enfants, je vous laisse admirer :

Cadeau de fête des mères

La boîte contient de petits chocolats en forme de cœurs et la carte une belle poésie, que le Bibou m'a récitée d'une toute petite voix. Mignon tout plein.

Ma maman, elle, a profité de son dimanche pour faire un peu de couture... et elle n'a pas cousu n'importe quoi : un sac à langer pour notre futur bébé ! C'est moi qui ai choisi les tissus, et elle qui s'est chargée de tout le reste. Je suis ravie du résultat, il est magnifique, et plein de petites poches pratiques ou ranger couches, lingettes, biberons, habits de rechange...

Sac à langer

Bon. Il ne me reste plus qu'à me remettre à la photo, que j'avais laissé de côté pendant bien trop longtemps... et de manière générale, à recommencer à me bouger un peu.