Midi : je fais plaisir aux enfants en les emmenant manger dans un restaurant qui offre un énorme buffet asiatique à volonté. Ils dévorent beignets de crevettes, makis, nouilles sautées, et surtout les fortune cookies dont ils rêvaient depuis des lustres après les avoir découverts dans leurs épisodes de Ninjago et dans une BD de Nelson.
18 heures : le P'tit Loup me demande ce qu'on mange. Je réponds que je vais faire des pâtes au fromage, et qu'il reste un peu de pesto. Il se met à hurler et à se plaindre qu'il ne peut jamais rien avoir de bon à manger.
Ça me donne envie de pleurer, de crier, de donner des coups de poing dans un mur. Ça me rend si triste, cette ingratitude, cette putain de manière qu'il a de réagir à tout ce qui lui déplait par des cris, que je pourrais aller me coucher dans mon lit et ne plus émerger jusqu'au lendemain. Si seulement je pouvais...
Je te comprends très bien et je t'admire d'avoir des enfants! Moi, je les jetterais par-dessus la balustrade du balcon si j'en avais ;) Peut-être que tu devrais pleurer un bon coup devant eux pour qu'ils comprennent (peut-être?) ce que tu ressens? En tous les cas, grosses bises de courage!
RépondreSupprimerLui avez-vous déjà expliqué qu'il n'avait pas besoin de crier puisque que vous n'étiez pas sourde?
RépondreSupprimerCourage. Ça finira probablement par s'arranger.
Je n'ai aucune patience avec les enfants, d'où mon choix de ne pas en avoir. Alors je comprends très bien ta frustration. Qu'aurait-il aimé manger ?
RépondreSupprimerIl est parfois bien difficile d'élever des enfants : leurs cris, plaintes, demandes diverses et variées sans oublier leur ingratitude.
RépondreSupprimerComme Valvita, je me demande ce qu'il aurait aimé manger, ce qui est BON d'après lui. Il me semble que certains jours on passera au-dessus des cris, remarques et d'autres où effectivement on aura envie de se rouler en boule dans son lit devenant une sorte de refuge nous protégeant du monde, de la vie...
A un moment calme, lui dire que, plus tard, lorsqu'il vivra dans son propre logement, il décidera -et cuisinera- lui-même ses repas, suivant ses goûts, ses moyens, ses envies, les courses réalisées...
Je me souviens de ma mère disant qu'on ne devrait faire (et surtout préparer) qu'un repas par jour, l'autre serait sous forme de pilule ou quelque chose dans le genre. On passe un temps fou à y réfléchir, à prévoir, organiser, les menus, les courses, cuisiner, nettoyer... tout ça avalé en peu de temps et parfois par des convives peu reconnaissants.
C'est sur à vivre ! Dans un cas similaire (je rentrais d'une matinée à l'église pour des obsèques et les enfants étaient, à midi, en pyjama devant la TV), je me suis préparé à manger, j'ai mis la table pour moi seule et j'ai mangé. Mon aîné (10 ans à l'époque) a préparé un repas, a ordonné à ses sœurs de mettre la table et leur a dit "et ne vous plaignez pas, si c'est pas bon, il n'y aura rien d'autre”.
RépondreSupprimerUne autre fois, propose-lui de préparer lui-même un dîner qu'il aime, avec ton aide, en fonction de ce qu'il y a dans les placards. Ça devrait couper court à toute réclamation.
il est un peu petit mais au mien un peu plus vieux qui râlait aussi que rien n'était prêt car il avait faim... (un jour où j'avais eu des imprévus et lui sortais de sa chambre au bout de 2 heures à jour) je lui avais répondu ue je n'étais pas sa bonne, que j'avais le droit d'être fatiguée, d'avoir un peu de retard et que vu sa gentillesse, je faisais la grève de la cuisine et que s'il avait faim qu'il se débrouille... il ne s'attendait pas à cela... il m'avait demandé pardon..
RépondreSupprimeroulalala j'ai le même énergumène à la maison, donc je compatis !
RépondreSupprimerAaaaah faites des gosses !
RépondreSupprimerParfois, il suffit juste de trouver "la prise" pour trouver quoi leur répondre, le déclic qu'il va faire voir la situation autrement, mais pour trouver la prise il faut déjà parvenir à rester calme face à ce genre de comportement, et c'est pas simple !
Je n'ai aucune patience avec ce genre de comportement. Chez moi dès qu'il y en a un qui m'énerve il est puni de dessert (mais du coup il faut que je fasse un effort de faire un gâteau ou un truc vachement bon pour le faire regretter), ou d'ordinateur (et là soit c'est magique pcq j'ai un enfant instantanément sage dans l'espoir que je vais lever la punition ou alors il est sage le lendemain pcq il est obligé de lire ou dessiner ou d'aller jouer dehors). :)
RépondreSupprimerQuel âge a-t-il? Tu lui as-fait remarquer qu'après un si bon repas à midi il pouvait se contenter d'un repas simple le soir?
RépondreSupprimerEn tous cas je suis désolée pour toi :-(