mardi 4 février 2020

Je me souviens... La guêpe et Mme Pervenche (11)

Un de ces soirs, au souper, les enfants se sont mis à parler de guêpes, par rapport à une blague d'une BD de Titeuf. Je me suis alors rappelé une petite histoire vécue il y a longtemps, que je leur ai racontée.

Cet insecte est probablement plutôt une abeille qu'une guêpe, non ?
Souvenir de l'été dernier, en Pologne.

Je devais avoir 8 ou 9 ans, peut-être moins, et je jouais dans le village avec une de mes meilleures amies, P. Près de l'église, il y avait un talus planté de petits sapins, et on aimait aller y jouer. On s'était frayé un chemin entre les petits troncs, et à une extrémité du petit bois, on avait découvert une vieille planche abandonnée là, à moitié prise dans les herbes et les ronces. Je l'avais soulevée, mais... elle abritait apparemment un nid de guêpes. Celles-ci s'étaient précipitées en-dehors de leur trou, et deux d'entre elles m'avaient piqué au mollet. On s'était enfuies en courant, et heureusement, on n'avait pas été piquées plus que ça.

Un peu plus tard, j'étais chez mon amie quand j'ai senti quelque chose me chatouiller sous mon t-shirt. En le soulevant pour voir ce que c'était, P. et moi avons découvert... une guêpe ! A moitié étourdie, probablement un peu écrasée par le tissu, elle ne m'avait même pas piquée. Mon t-shirt était bleu, le même bleu que l'un des pions du Cluedo, Mme Pervenche (un jeu auquel j'aimais bien jouer avec P.) Depuis ce jour-là, ce personnage nous rappelait toujours cette mésaventure, et on se gardait bien de le choisir quand on faisait une partie...



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4 commentaires:

  1. Guêpes, encore: nous faisions une randonnée, en famille. Le but étant de rejoindre le sommet (1500 mètres) de la barre de Géruen (Alpes de Hautes Provence). Nous étions en file indienne sur le chemin étroit. Mon père devant avec mon frère, qui devait avoir deux ou trois, sur les épaules, maman, mes trois sœurs, mon amie V et moi à la suite.
    En marchant, mon frère, plus haut, a du déranger un nid de guêpes.
    Et c'est l’essaim entier qui s'est abattu sur les filles.
    Avec un résultat très varié suivant les "victimes"!
    Nous avons toutes été piquées. Certaines plus que d'autres. Mais les réactions émotionnelles et physiques ont été très différentes.
    Ma sœur M piquée trois fois c'est mise à gonfler (heureusement pas trop).
    Ma sœur B s'est mise à hurler, sans bouger, comme M, elle a été piquée trois quatre fois.
    Mais pour mon amie V ça a été l'affolement total. Elle s'est lise à courir sur la sente et serai tombée dans le vide, 300 mètres plus bas si je ne l'avais arrêtée. De plus elle avait tellement secoué la tête qu'elle avait emprisonné des guêpes dans ses cheveux, qu'elle avait long. J'ai du les lui retirer une à une.
    A la fin de la balade, que nous avons écourtée, nous avons fait le compte des piqures, comme des soldats comparant leurs blessures. J'avais plus de vingt piqures. Essentiellement sur les mains et les poignets.
    Un ami de mes parents avait alors affirmé que je n'aurai aucun problème de rhumatisme, le venin des guêpes immunisant contre ce genre de désagrément. Je trouvais que cela donnait une notes positive à l'affaire (qui aurait pu se terminer tragiquement).
    40 ans après je peux affirmer que l'ami avait tort. Je dois désormais "dérouiller" mes doigts, le matin...

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    1. Oh la la, ça aurait pu être grave... Heureusement qu'aucune de vous n'était allergique.

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  2. Je me souviens de l'une de mes rares piqûres de guêpes : avec les guides, nous descendions une rivière en radeaux. Ce jour-là, il fallait passer une mini-chute , j'étais donc restée sur le bord, tenant le radeau des deux mains, pendant que mes deux co-équipières descendaient sur le bord, afin de récupérer le radeau qui serait entraîné dans le "rapide" une fois que je l'aurais lâché. Et là, une guêpe arrive, se pose sur mon bras et me pique ! Je la voyais faire mais j'avais les deux mains prises. J'ai trouvé cela parfaitement injuste, qu'elle me pique sans raison.
    Ceci dit, sur le même camp, nous avons été piquées par des taons et c'était beaucoup plus douloureux.

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    1. Ben oui, qu'est-ce qui lui a pris si tu n'étais même pas en train de l'embêter ?
      Aïe, les taons, il y en avait plein à la piscine de mon village. Avec mes copines, on sautait vite dans l'eau quand on les voyait arriver pour éviter de se faire piquer ;)

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