Trois voiliers en bois en provenance des Pays-Bas font en effet escale à Port-Louis, ici à l'Ile Maurice. L'Oostershelde, L'Europa et le Tecla retracent la route qu'ont jadis emprunté les marins hollandais, des Pays-Bas à la Nouvelle-Zélande : "from Seeland to New Zealand".
Ce qui frappe en les voyant, c'est surtout l'enchevêtrement de cordages en tout genre...
...à se demander comment ils font pour ne pas se les emmêler.
L'Oostershelde est un trois-mâts qui a été construit en 1918, et a servi à transporter des marchandises jusqu'en 1987 (mon année de naissance !), avant d'être restauré. L'Europa, quant à lui, arbore une jolie figure de proue...
C'est sur celui-ci que les visiteurs montent en premier. Les trois bateaux sont accrochés flanc à flanc, et l'on peut ainsi passer de l'un à l'autre. L'entrée coûtait 100 roupies ; je n'ai pas hésité à les payer, on ne voit pas des bateaux comme ceux-ci tous les jours ! Mais je n'étais de loin pas la seule à penser de cette manière...
Nous avons donc franchi la passerelle et nous sommes retrouvés au cœur de ces mâts imposants...
...à voguer, enfin presque, vers Port-Louis.
Le Bibou était moyennement rassuré, voire carrément effrayé par moments. C'est bien simple, il est resté dans mes bras les trois quarts du temps et accroché à mes jambes le quart du temps restant. Enfin, sauf le temps d'une petite photo (quel instinct j'ai eu en lui mettant un t-shirt orange !)
Il a aussi apprécié de sonner la cloche à l'avant des bateaux. Cette cloche est obligatoire sur les bateaux, même de nos jours. La corde qui sert à l'actionner est la seule qu'on appelle "corde", les autres cordages portant des noms spécifiques. Toutefois, le mot "corde" était (et est toujours) prohibé sur les bateaux, il porte malheur...
J'ai adoré ce petit voyage dans le temps, et je crois que le Bibou a aimé aussi, malgré sa frousse. Il a répété plusieurs fois : "T'as vu le grand bateau ?" et m'a répondu "Mmmmh.... oui !" quand je lui ai demandé s'il était content (son expression préférée en ce moment !)
Moi qui suis toujours très impressionnée par les anciennes photos de Port-Louis, en noir et blanc, sur lesquelles le port est rempli de ces grands bateaux à voile, j'ai eu droit à cette vue pour de vrai, cette fois-ci !
"L'Oostershelde est un trois-mâts qui a été construit en 1918, et a servi à transporter des marchandises jusqu'en 1987 (mon année de naissance !), avant d'être restauré. Il arbore une jolie figure de proue..."
RépondreSupprimerOn pourrait sans doute parier que cette figure de proue un tantinet exhibitionniste représente Europe, princesse phénicienne, accrochée à la toison de Zeus métamorphosé en taureau blanc pour l'occasion.
(Eh oui, Europe elle-même n'était pas européenne à l'origine...)
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerSiganus Sutor : Effectivement, je me suis déjà aperçue de mon erreur, mais j'ai eu la flemme de corriger :S Je le fais de ce pas, et merci pour cette précision !
RépondreSupprimerMagnifiques ces trois-mats! Je suis toujours impressionnée qu'ils soient si relativement petits (comparés aux vaisseaux contruits de nos jours) et dire qu'à l'époque où ils traversaient les océans ils étaient pas sûr où ils allaient! (enfin je suppose qu'ils avaient une vague idée mais ils avaient pas de GPS.. ;) ) hé hé
RépondreSupprimerMerci pour le lien, Cara, cet article et tes photos sont magnifiques. Les miennes, sur le même sujet, sont sur mon blog normand, il suffit de cliquer sur mon nom pour le trouver.
RépondreSupprimerTrès jolies ces photos! On se croirait sur le pont!
RépondreSupprimerEuropa est une muse, non? Pas étonnant qu'elle ait "inspiré" cette figure de proue :D
RépondreSupprimerDe très belles photos. C'est le nom du bateau qui m'a attirée. Je traduis puisque je suis d'origine par mon père, Néerlandaise.
RépondreSupprimerCela veut dire : L'Escaut de l'Est.