C'était un samedi, j'étais seule avec les enfants et il faisait un temps magnifique. Avec mes parents, nous sommes donc allés nous balader dans une réserve naturelle, tout près de chez nous, sur la rive sud-est du lac de Neuchâtel.
Depuis le Centre-Nature de La Sauge, nous avons longé le canal de la Broye pour atteindre, tout au bout, le môle duquel on a une vue imprenable sur des bancs de sable où viennent nicher toute sorte d'oiseaux, en sécurité puisqu'il s'agit d'une zone protégée.
Les reflets sur l'eau du canal étaient féériques... C'était comme un miroir gigantesque qui s'étendait à nos pieds. On avançait lentement, les enfants ramassaient des bouts de bois et des tiges de roseau, et les deux photographes de la famille - ma maman et moi - prenions des photos.
mercredi 27 février 2019
lundi 25 février 2019
8 ans
Aujourd'hui, notre Grand Loup a eu 8 ans !
Huit années que l'on partage la vie de ce petit mec étonnant, fatigant, merveilleux, surprenant, épuisant, intelligent, énervant, magnifique, beau, adorable, fantastique... Sa naissance me paraît à la fois proche et lointaine, comme si elle avait eu lieu hier, mais il y a des millénaires en même temps.
Je me souviens encore très nettement des détails dont je parlais dans ce billet, ce que j'ai ressenti quand la sage-femme a posé ce petit bonhomme sur mon ventre, puis juste un peu plus tard quand il a commencé à téter pour la première fois. Je me souviens qu'il dormait dans un berceau dans notre chambre, et que nous dormions la tête du mauvais côté du lit pour être le plus près possible de lui, et être sûrs de l'entendre quand il aurait besoin de nous. Je me souviens de tout ça, et c'était pourtant à dix mille kilomètres d'ici, sur un autre continent, dans ce qui semble maintenant être une autre vie, notre vie mauricienne, bien loin d'ici, tellement différente aussi...
Joyeux anniversaire à notre Bibou devenu Grand Loup, j'espère que la vie sera douce avec toi et que tu trouveras ta place dans ce monde... On t'aime fort.
Huit années que l'on partage la vie de ce petit mec étonnant, fatigant, merveilleux, surprenant, épuisant, intelligent, énervant, magnifique, beau, adorable, fantastique... Sa naissance me paraît à la fois proche et lointaine, comme si elle avait eu lieu hier, mais il y a des millénaires en même temps.
Je me souviens encore très nettement des détails dont je parlais dans ce billet, ce que j'ai ressenti quand la sage-femme a posé ce petit bonhomme sur mon ventre, puis juste un peu plus tard quand il a commencé à téter pour la première fois. Je me souviens qu'il dormait dans un berceau dans notre chambre, et que nous dormions la tête du mauvais côté du lit pour être le plus près possible de lui, et être sûrs de l'entendre quand il aurait besoin de nous. Je me souviens de tout ça, et c'était pourtant à dix mille kilomètres d'ici, sur un autre continent, dans ce qui semble maintenant être une autre vie, notre vie mauricienne, bien loin d'ici, tellement différente aussi...
Joyeux anniversaire à notre Bibou devenu Grand Loup, j'espère que la vie sera douce avec toi et que tu trouveras ta place dans ce monde... On t'aime fort.
dimanche 24 février 2019
Février sans supermarché, troisième semaine - Journal
Comme vous le savez (peut-être), cette année nous avons décidé de faire le défi Février sans supermarché. Nous avons donc fait les courses au marché, au magasin en vrac, chez le boucher et dans l'épicerie du village... Voici les réflexions de la troisième semaine du challenge.
Vendredi 15
Encore une journée passée à la bibliothèque (et dans le train), cette fois encore avec les restes de la veille emportés dans un tupperware, et ma gourde pour ne pas avoir soif.
Comme j'avais envie d'un dessert, je suis allée en acheter chez Ässbar, un chouette endroit qui propose du pain, des sandwichs et des pâtisseries de la veille, récupérés dans les boulangeries de la région et vendus à un prix tout petit. J'adore cet endroit, et particulièrement le côté des douceurs : des mille-feuilles, des éclairs, des tartelettes à la fraise, des pains au chocolat... de quoi me faire baver.
Samedi 16
On a commencé nos courses par la boucherie du village, où je n'étais encore jamais allée - en y pensant, j'avoue que j'ai un peu honte. Ce n'était pas si cher, et c'est tellement agréable de pouvoir choisir exactement la quantité que l'on veut plutôt que d'en prendre la quantité que le magasin a bien voulu mettre dans l'emballage ! Mes Loups ont même reçu chacun un petit morceau de charcuterie, à déguster.
Puis, comme chaque samedi, c'était le marché ! Il faisait grand beau ; j'ai même pu mettre ma petite veste de printemps plutôt que mon manteau d'hiver.
Mes enfants avaient chouiné avant de partir, comme à leur habitude. Mais ils ont assez vite oublié qu'ils ne voulaient pas venir en se mettant à jouer qu'ils étaient des Pokémons - leur nouveau dada. On a aussi acheté un pain au chocolat énorme qui contenait presque plus de chocolat que de pain, puis des olives pour P'tit Loup - il adore.
A nouveau, une tête d'ail offerte, quelques francs retirés sur la grosse addition du stand de fromage - on a pris beaucoup de fondue pour l'anniversaire du Grand Loup, dimanche prochain. Un tour chez Go Vrac où j'ai craqué pour de la pâte à tartiner aux noisettes écolo au prix qui fait peur. Puis le petit magasin indien pour le riz basmati - et au passage, du thé Bois Chéri (de l'Ile Maurice !) et des achards (des fruits conservés dans du vinaigre et de l'huile avec du piment, qu'on mange avec les plats de là-bas).
Ça nous a pris du temps (environ deux heures entre la boucherie au village puis le marché en ville), mais qu'est-ce que j'aime ces moments...
Lundi 18
Mon mari ne travaillait pas aujourd'hui, et est allé faire un peu de shopping (des vêtements pour les enfants, en prévision de l'anniversaire du Grand Loup). Du coup, comme il était au centre commercial, il en a profité pour acheter quelques aliments au supermarché. Je n'étais pas vraiment contente d'apprendre ça, au départ... Je crois qu'on n'a pas vraiment la même vision de ce défi - peut-être même des défis en général. Au final, ça n'a bien sûr rien de vraiment dramatique. On a beaucoup modifié nos habitudes pendent ce mois, et quelques "écarts" ne changent pas le fond. C'est juste que j'aime faire les choses complètement, aller jusqu'au bout - et pas me décourager ou céder à la facilité.
Mercredi 20
Je me suis rendu compte / rappelé que la viande achetée chez le boucher ne se conservait pas forcément aussi longtemps que celle bien emballée des supermarchés... Et que donc, tout acheter le samedi n'était pas forcément une bonne idée. En fait, comme j'avais prévu aussi plusieurs repas végétariens, ce n'était pas vraiment un problème cette semaine. Mais à l'avenir, j'essaierai d'en acheter une partie un autre jour. Comme je n'ai pas vraiment d'horaires fixes - en ce moment, je travaille principalement de la maison, pour l'université comme pour le travail - ça ne devrait pas poser de problème.
Vendredi 15
Encore une journée passée à la bibliothèque (et dans le train), cette fois encore avec les restes de la veille emportés dans un tupperware, et ma gourde pour ne pas avoir soif.
Comme j'avais envie d'un dessert, je suis allée en acheter chez Ässbar, un chouette endroit qui propose du pain, des sandwichs et des pâtisseries de la veille, récupérés dans les boulangeries de la région et vendus à un prix tout petit. J'adore cet endroit, et particulièrement le côté des douceurs : des mille-feuilles, des éclairs, des tartelettes à la fraise, des pains au chocolat... de quoi me faire baver.
Samedi 16
On a commencé nos courses par la boucherie du village, où je n'étais encore jamais allée - en y pensant, j'avoue que j'ai un peu honte. Ce n'était pas si cher, et c'est tellement agréable de pouvoir choisir exactement la quantité que l'on veut plutôt que d'en prendre la quantité que le magasin a bien voulu mettre dans l'emballage ! Mes Loups ont même reçu chacun un petit morceau de charcuterie, à déguster.
Puis, comme chaque samedi, c'était le marché ! Il faisait grand beau ; j'ai même pu mettre ma petite veste de printemps plutôt que mon manteau d'hiver.
Mes enfants avaient chouiné avant de partir, comme à leur habitude. Mais ils ont assez vite oublié qu'ils ne voulaient pas venir en se mettant à jouer qu'ils étaient des Pokémons - leur nouveau dada. On a aussi acheté un pain au chocolat énorme qui contenait presque plus de chocolat que de pain, puis des olives pour P'tit Loup - il adore.
A nouveau, une tête d'ail offerte, quelques francs retirés sur la grosse addition du stand de fromage - on a pris beaucoup de fondue pour l'anniversaire du Grand Loup, dimanche prochain. Un tour chez Go Vrac où j'ai craqué pour de la pâte à tartiner aux noisettes écolo au prix qui fait peur. Puis le petit magasin indien pour le riz basmati - et au passage, du thé Bois Chéri (de l'Ile Maurice !) et des achards (des fruits conservés dans du vinaigre et de l'huile avec du piment, qu'on mange avec les plats de là-bas).
Ça nous a pris du temps (environ deux heures entre la boucherie au village puis le marché en ville), mais qu'est-ce que j'aime ces moments...
Lundi 18
Mon mari ne travaillait pas aujourd'hui, et est allé faire un peu de shopping (des vêtements pour les enfants, en prévision de l'anniversaire du Grand Loup). Du coup, comme il était au centre commercial, il en a profité pour acheter quelques aliments au supermarché. Je n'étais pas vraiment contente d'apprendre ça, au départ... Je crois qu'on n'a pas vraiment la même vision de ce défi - peut-être même des défis en général. Au final, ça n'a bien sûr rien de vraiment dramatique. On a beaucoup modifié nos habitudes pendent ce mois, et quelques "écarts" ne changent pas le fond. C'est juste que j'aime faire les choses complètement, aller jusqu'au bout - et pas me décourager ou céder à la facilité.
Mercredi 20
Je me suis rendu compte / rappelé que la viande achetée chez le boucher ne se conservait pas forcément aussi longtemps que celle bien emballée des supermarchés... Et que donc, tout acheter le samedi n'était pas forcément une bonne idée. En fait, comme j'avais prévu aussi plusieurs repas végétariens, ce n'était pas vraiment un problème cette semaine. Mais à l'avenir, j'essaierai d'en acheter une partie un autre jour. Comme je n'ai pas vraiment d'horaires fixes - en ce moment, je travaille principalement de la maison, pour l'université comme pour le travail - ça ne devrait pas poser de problème.
dimanche 17 février 2019
L'important, c'est d'essayer
Mon fils a hurlé quand on lui a dit que c'était l'heure, il était tout retourné, ne voulait pas venir, il s'accrochait à la rampe pour ne pas descendre l'escalier. C'est une scène habituelle pour nous - les transitions, difficiles transitions...
Ce jour-là, ça a été spécialement difficile. Il a demandé une bonne centaine de fois à quoi ça servait d'aller là-bas, qu'est-ce qu'il y aurait à faire d'intéressant, pourquoi est-ce qu'on allait se promener, déjà, à quoi ça servait d'être dehors, de marcher, de perdre du temps à regarder les oiseaux.
Quand on est arrivés, il n'a pas voulu sortir de la voiture, il était subitement fatigué, il ne voulait plus rien faire, il ne voulait pas marcher, mais qu'est-ce qu'il y aurait d'intéressant, enfin ?!
Il criait, il pleurait, il ne voulait pas avancer, mais à quoi ça servait d'être là ?!
Le soir, j'en ai reparlé avec lui. Qu'est-ce que tu ressens, Grand Loup, quand on te dit que c'est l'heure et que tu ne veux pas venir ?
Du stress. Il m'a dit qu'il ressentait un grand stress, et qu'il ne voyait pas ce qui pourrait l'intéresser dans la sortie. A ce moment-là, il ne sait pas encore qu'il pourra faire des combats d'épée avec des tiges de roseau, ou lancer des cailloux dans l'eau pour faire des cercles qui s'étirent, et regarder les vagues derrière les bateaux. Alors il imagine que ce sera une grande perte de temps, et ne veut pas y aller.
Mais Grand Loup, si je t'explique un peu mieux ce qu'on va faire, si je te parle des bâtons et des cailloux dans l'eau, tu auras envie de venir ? Tu crois que ça marchera, si on fait comme ça la prochaine fois ?
Il dit que peut-être... Qu'il ne faut pas lui parler des oiseaux et de la balade, parce que ça ne l'intéresse pas. Mais les combats d'épée, si. Et les cailloux à jeter dans l'eau, et les vagues du bateau à moteur.
- D'accord mon Grand-Loup. Je te promets d'essayer la prochaine fois, je t'expliquerai tout bien ce qu'on va faire, je parlerai des choses qui t'intéressent. Mais toi, tu crois que tu pourras essayer de ne pas t'énerver, et de voir ce que la journée peut t'apporter ?
- Oui, mais je ne sais pas si je vais y arriver...
- Je sais, Grand-Loup. On ne sait jamais à l'avance si on va réussir de faire une chose difficile. Mais au moins on peut essayer.
- D'accord, je vais essayer. L'important, c'est d'essayer.
Ce jour-là, ça a été spécialement difficile. Il a demandé une bonne centaine de fois à quoi ça servait d'aller là-bas, qu'est-ce qu'il y aurait à faire d'intéressant, pourquoi est-ce qu'on allait se promener, déjà, à quoi ça servait d'être dehors, de marcher, de perdre du temps à regarder les oiseaux.
Quand on est arrivés, il n'a pas voulu sortir de la voiture, il était subitement fatigué, il ne voulait plus rien faire, il ne voulait pas marcher, mais qu'est-ce qu'il y aurait d'intéressant, enfin ?!
Il criait, il pleurait, il ne voulait pas avancer, mais à quoi ça servait d'être là ?!
Le soir, j'en ai reparlé avec lui. Qu'est-ce que tu ressens, Grand Loup, quand on te dit que c'est l'heure et que tu ne veux pas venir ?
Du stress. Il m'a dit qu'il ressentait un grand stress, et qu'il ne voyait pas ce qui pourrait l'intéresser dans la sortie. A ce moment-là, il ne sait pas encore qu'il pourra faire des combats d'épée avec des tiges de roseau, ou lancer des cailloux dans l'eau pour faire des cercles qui s'étirent, et regarder les vagues derrière les bateaux. Alors il imagine que ce sera une grande perte de temps, et ne veut pas y aller.
Mais Grand Loup, si je t'explique un peu mieux ce qu'on va faire, si je te parle des bâtons et des cailloux dans l'eau, tu auras envie de venir ? Tu crois que ça marchera, si on fait comme ça la prochaine fois ?
Il dit que peut-être... Qu'il ne faut pas lui parler des oiseaux et de la balade, parce que ça ne l'intéresse pas. Mais les combats d'épée, si. Et les cailloux à jeter dans l'eau, et les vagues du bateau à moteur.
- D'accord mon Grand-Loup. Je te promets d'essayer la prochaine fois, je t'expliquerai tout bien ce qu'on va faire, je parlerai des choses qui t'intéressent. Mais toi, tu crois que tu pourras essayer de ne pas t'énerver, et de voir ce que la journée peut t'apporter ?
- Oui, mais je ne sais pas si je vais y arriver...
- Je sais, Grand-Loup. On ne sait jamais à l'avance si on va réussir de faire une chose difficile. Mais au moins on peut essayer.
- D'accord, je vais essayer. L'important, c'est d'essayer.
samedi 16 février 2019
Février sans supermarché, deuxième semaine - Journal
Cette année, je participe au défi "Février sans supermarché" : on privilégie les petits commerçants, les produits frais et locaux, si possible sans (trop d') emballages. Déjà une deuxième semaine d'écoulée - même un peu plus, puisque j'ai un peu de retard pour publier ce "journal".
Samedi 9
Pour la première fois depuis bien longtemps, mon mari ne travaillait pas et il a pu venir avec nous au marché. On a passé un bon moment tous les quatre, à acheter nos fruits et légumes, malgré les quelques gouttes de pluies. Il me fallait des olives pour une recette, alors on est allé à un stand qui en propose différentes sortes - au basilic, à la provençale, etc. Mon p'tit Loup, qui adore ça, a pu en goûter une ou deux, et on en a acheté quelques-unes comme petite collation
Ensuite, on est passés au stand de la fromagerie, et les garçons ont pu goûter quelques langues de fromage avant d'en choisir chacun une sorte. Ils étaient ravis.
On s'est arrêté un moment pour regarder un petit spectacle de rue, puis on est encore passés à la boucherie et à l'épicerie en vrac. Enfin, comme il était déjà presque midi, on a décidé d'aller manger un kebab.
Côtés positifs : On était à l'extérieur, les enfants n'ont (presque) pas râlé, on a pu parler à de vrai êtres humains et demander des conseils, on a reçu quelques brins de persil, on a pu goûter des olives et du fromage. Les enfants ont même reçu chacun une petite tranche de jambon. Avec notre petit caddie, on n'a rien à porter et ça reste très facile de circuler.
Côtés négatifs : Certaines choses coûtent quand même plus cher qu'en supermarché. Pour nous, c'était surtout la viande (mais comme on n'en a pas pris des quantités astronomiques, ça restait tout à fait acceptable) et les mandarines (au supermarché, je prends en général les filets de 2 kilos, qui sont souvent en promo et qui me reviennent donc trois ou quatre fois moins cher).
L'après-midi, on s'est quand même rendu compte qu'on avait oublié d'acheter le pain pour la fondue... Alors mon mari est allé en prendre au supermarché. Zut.
Lundi 11
En ville, avec mon mari, nous avons fait un détour avant de retourner à la voiture pour passer à la boulangerie et acheter du pain pour le lendemain, et un petit en-cas pour lui. En temps normal, on se serait peut-être arrêtés au supermarché qui était sur notre chemin. Mais plus j'y pense, plus je me dis que je continuerai à faire comme ça même après le mois de février. Du moins, quand c'est possible et que ça ne demande pas trop d'efforts, et tant pis pour le prix un peu plus élevé.
Mercredi 13
Je suis allée passer la journée à la bibliothèque dans la ville où j'étudie, à Fribourg. Contrairement à ce que je fais souvent, j'avais bien pensé à emmener une gourde et un repas dans un tupp'. Ce n'est pas directement lié au challenge, mais ça va un peu dans la même direction : acheter mieux, utiliser plus efficacement ce qu'on a déjà, éviter de devoir acheter des bouteilles en plastique... On a la chance d'avoir de l'eau potable partout en Suisse, j'ai donc pu remplir ma gourde au robinet des toilettes une fois qu'elle était vide.
Samedi 9
Pour la première fois depuis bien longtemps, mon mari ne travaillait pas et il a pu venir avec nous au marché. On a passé un bon moment tous les quatre, à acheter nos fruits et légumes, malgré les quelques gouttes de pluies. Il me fallait des olives pour une recette, alors on est allé à un stand qui en propose différentes sortes - au basilic, à la provençale, etc. Mon p'tit Loup, qui adore ça, a pu en goûter une ou deux, et on en a acheté quelques-unes comme petite collation
Ensuite, on est passés au stand de la fromagerie, et les garçons ont pu goûter quelques langues de fromage avant d'en choisir chacun une sorte. Ils étaient ravis.
On s'est arrêté un moment pour regarder un petit spectacle de rue, puis on est encore passés à la boucherie et à l'épicerie en vrac. Enfin, comme il était déjà presque midi, on a décidé d'aller manger un kebab.
P'tit Loup a adoré la boule de verre, mais l'artiste n'était quand même pas trop rassuré. |
Côtés positifs : On était à l'extérieur, les enfants n'ont (presque) pas râlé, on a pu parler à de vrai êtres humains et demander des conseils, on a reçu quelques brins de persil, on a pu goûter des olives et du fromage. Les enfants ont même reçu chacun une petite tranche de jambon. Avec notre petit caddie, on n'a rien à porter et ça reste très facile de circuler.
Côtés négatifs : Certaines choses coûtent quand même plus cher qu'en supermarché. Pour nous, c'était surtout la viande (mais comme on n'en a pas pris des quantités astronomiques, ça restait tout à fait acceptable) et les mandarines (au supermarché, je prends en général les filets de 2 kilos, qui sont souvent en promo et qui me reviennent donc trois ou quatre fois moins cher).
L'après-midi, on s'est quand même rendu compte qu'on avait oublié d'acheter le pain pour la fondue... Alors mon mari est allé en prendre au supermarché. Zut.
Lundi 11
En ville, avec mon mari, nous avons fait un détour avant de retourner à la voiture pour passer à la boulangerie et acheter du pain pour le lendemain, et un petit en-cas pour lui. En temps normal, on se serait peut-être arrêtés au supermarché qui était sur notre chemin. Mais plus j'y pense, plus je me dis que je continuerai à faire comme ça même après le mois de février. Du moins, quand c'est possible et que ça ne demande pas trop d'efforts, et tant pis pour le prix un peu plus élevé.
Mercredi 13
Je suis allée passer la journée à la bibliothèque dans la ville où j'étudie, à Fribourg. Contrairement à ce que je fais souvent, j'avais bien pensé à emmener une gourde et un repas dans un tupp'. Ce n'est pas directement lié au challenge, mais ça va un peu dans la même direction : acheter mieux, utiliser plus efficacement ce qu'on a déjà, éviter de devoir acheter des bouteilles en plastique... On a la chance d'avoir de l'eau potable partout en Suisse, j'ai donc pu remplir ma gourde au robinet des toilettes une fois qu'elle était vide.
vendredi 15 février 2019
Destination de voyage
En février, pour la photo du mois, on est invité à "faire de sa ville sa prochaine destination de voyage" ! Un joli thème, pour lequel je vous propose une photo de mon village, qui semble hésiter entre devenir une station balnéaire - le palmier ! - et une station de sports d'hiver - la neige, évidemment.
La neige n'a pas tenu longtemps - c'était le 26 janvier - mais j'ai eu le temps de faire une petite balade matinale pour l'immortaliser.
Je me réjouis de découvrir les curiosités des lieux de vie des autres participants de la photo du mois - qu'on poste chaque 15 du mois à midi précises, heure de Paris. Pour un aperçu, c'est par ici :
Josette, Laulinea, Marie-Paule, Danièle.B, Gine, DelphineF, Giselle 43, Nicky, Akaieric, Alexinparis, La Tribu de Chacha, Céline in Paris, Dr. CaSo, Josiane, Krn, Nanouk, Pilisi, Cara, Amartia, Frédéric, J'habite à Waterford, Escribouillages, Angélique, Tambour Major, Nanie, Renepaulhenry, magda627, Morgane Byloos Photography, écri'turbulente, Pink Turtle, Brindille, Gilsoub, Philisine Cave, Lavandine, Lilousoleil, Blogoth67, Eurydice, Bubble gones, FerdyPainD'épice, Sous mon arbre, Mamysoren, El Padawan, Xoliv', Christophe, Jakline, Julia, Laurent Nicolas, Aude, Who cares?, Mirovinben
La neige n'a pas tenu longtemps - c'était le 26 janvier - mais j'ai eu le temps de faire une petite balade matinale pour l'immortaliser.
Je me réjouis de découvrir les curiosités des lieux de vie des autres participants de la photo du mois - qu'on poste chaque 15 du mois à midi précises, heure de Paris. Pour un aperçu, c'est par ici :
Josette, Laulinea, Marie-Paule, Danièle.B, Gine, DelphineF, Giselle 43, Nicky, Akaieric, Alexinparis, La Tribu de Chacha, Céline in Paris, Dr. CaSo, Josiane, Krn, Nanouk, Pilisi, Cara, Amartia, Frédéric, J'habite à Waterford, Escribouillages, Angélique, Tambour Major, Nanie, Renepaulhenry, magda627, Morgane Byloos Photography, écri'turbulente, Pink Turtle, Brindille, Gilsoub, Philisine Cave, Lavandine, Lilousoleil, Blogoth67, Eurydice, Bubble gones, FerdyPainD'épice, Sous mon arbre, Mamysoren, El Padawan, Xoliv', Christophe, Jakline, Julia, Laurent Nicolas, Aude, Who cares?, Mirovinben
jeudi 14 février 2019
C'est qui, ton amoureuse ?
Mes deux loups, en pleine conversation :
Grand Loup : C'est laquelle ton amoureuse ? J. ou L. ?
P'tit Loup : Ben... c'est les deux !
Grand Loup : Oui, mais avec qui tu vas faire des bébés ?
Joyeuse St-Valentin, les gens. Fête de l'amour, et pas forcément des amoureux.
Grand Loup : C'est laquelle ton amoureuse ? J. ou L. ?
P'tit Loup : Ben... c'est les deux !
Grand Loup : Oui, mais avec qui tu vas faire des bébés ?
Joyeuse St-Valentin, les gens. Fête de l'amour, et pas forcément des amoureux.
samedi 9 février 2019
vendredi 8 février 2019
Février sans supermarché, première semaine - Journal
Jeudi 31
Mon mari a vite couru au supermarché pendant qu'on en avait "encore le droit" pour acheter des oranges, du beurre, et deux ou trois autres denrées alimentaires. Je crois que ce défi l'angoisse quelque peu.
Samedi 2
Premier choc financier : le prix du jambon ! C'est sans doute un prix beaucoup plus juste pour la viande, mais... ça coûte cher. Une quinzaine de francs pour un peu plus de 300 grammes.
Par contre, de jolies surprises au marché : un oignon offert à un stand de légumes, un peu de menthe offerte à un autre stand où je n'ai pourtant rien pris d'autre. Et puis, c'est agréable d'être à l'extérieur, même s'il fait froid. Même mes enfants se tiennent à peu près tranquilles. L'astuce, c'est de bien les nourrir juste avant les courses. Et puis au marché, pas de passage devant le rayon jouet, ni devant les chocolats. Ça évite pas mal de tentations.
Lundi 4
Première petite entorse : du papier toilette acheté au supermarché. On ne savait pas trop où l'acheter d'autre, même s'il y en a sûrement à la petite épicerie du village (je n'ai jamais vérifié). Et mon mari voulait absolument du papier toilette recyclé, alors on a pris notre marque habituelle.
Mardi 5
Pour compenser le prix du jambon, j'ai décidé de cuisiner un peu plus souvent végétarien. C'est déjà un de mes buts depuis quelques temps, d'essayer de diminuer un peu la quantité de viande. Alors j'ai enfin penser à faire tremper des haricots rouges. Mais comme je suis une bille avec la cocotte-minute, je n'ai pas réussi tout de suite à les cuire, et j'ai dû ouvrir une boîte (qu'on avait dans le placard) pour éviter de donner à manger trop tard à mes enfants. Haha.
J'ai finalement réussi à cuire mes haricots - le petit bidule sur le couvercle de la marmite doit monter pour que la pression se crée, c'est évident, non ? Ah oui ? Bon.
Jeudi 7
J'ai servi les haricots rouges, que j'avais finalement réussi à faire cuire, en les mixant et en faisant un genre de boulettes. Ça n'a pas eu de succès auprès des enfants - et j'avoue que je n'ai pas vraiment aimé non plus. Il faudrait que je trouve davantage de recettes végétariennes qui nous conviennent... et surtout, que les enfants mangent !
Rendez-vous vendredi prochain pour le journal de la deuxième semaine.
Mon mari a vite couru au supermarché pendant qu'on en avait "encore le droit" pour acheter des oranges, du beurre, et deux ou trois autres denrées alimentaires. Je crois que ce défi l'angoisse quelque peu.
Samedi 2
Premier choc financier : le prix du jambon ! C'est sans doute un prix beaucoup plus juste pour la viande, mais... ça coûte cher. Une quinzaine de francs pour un peu plus de 300 grammes.
Par contre, de jolies surprises au marché : un oignon offert à un stand de légumes, un peu de menthe offerte à un autre stand où je n'ai pourtant rien pris d'autre. Et puis, c'est agréable d'être à l'extérieur, même s'il fait froid. Même mes enfants se tiennent à peu près tranquilles. L'astuce, c'est de bien les nourrir juste avant les courses. Et puis au marché, pas de passage devant le rayon jouet, ni devant les chocolats. Ça évite pas mal de tentations.
Lundi 4
Première petite entorse : du papier toilette acheté au supermarché. On ne savait pas trop où l'acheter d'autre, même s'il y en a sûrement à la petite épicerie du village (je n'ai jamais vérifié). Et mon mari voulait absolument du papier toilette recyclé, alors on a pris notre marque habituelle.
Mardi 5
Pour compenser le prix du jambon, j'ai décidé de cuisiner un peu plus souvent végétarien. C'est déjà un de mes buts depuis quelques temps, d'essayer de diminuer un peu la quantité de viande. Alors j'ai enfin penser à faire tremper des haricots rouges. Mais comme je suis une bille avec la cocotte-minute, je n'ai pas réussi tout de suite à les cuire, et j'ai dû ouvrir une boîte (qu'on avait dans le placard) pour éviter de donner à manger trop tard à mes enfants. Haha.
J'ai finalement réussi à cuire mes haricots - le petit bidule sur le couvercle de la marmite doit monter pour que la pression se crée, c'est évident, non ? Ah oui ? Bon.
Jeudi 7
J'ai servi les haricots rouges, que j'avais finalement réussi à faire cuire, en les mixant et en faisant un genre de boulettes. Ça n'a pas eu de succès auprès des enfants - et j'avoue que je n'ai pas vraiment aimé non plus. Il faudrait que je trouve davantage de recettes végétariennes qui nous conviennent... et surtout, que les enfants mangent !
Rendez-vous vendredi prochain pour le journal de la deuxième semaine.
jeudi 7 février 2019
A propos de la lecture
Je racontais il y a quelques temps que l'année 2018 était celle où j'avais recommencé à aller au cinéma. Eh bien, à la même période, j'ai aussi recommencé à lire. Et ça aussi, ça m'a fait un bien fou. C'était comme une révélation. Mais de quelque chose que je connaissais déjà, et dont j'avais juste oublié la saveur.
Pendant toute mon adolescence, j'avais absolument toujours un livre avec moi. Aux repas de famille comme aux sorties aux restaurant, dans mon sac d'école, en vacances : j'avais toujours un livre. Je lisais dans le bus, assise dans l'herbe, dans mon lit, à la plage. Je regardais beaucoup la télé aussi, c'est vrai, et j'ai toujours passé beaucoup de temps sur internet, depuis qu'on l'a eu à la maison. Mais les livres m'ont toujours accompagnée.
Et puis je suis allée vivre à l'Ile Maurice. J'ai commencé à travailler. Pendant un moment, j'avais un abonnement à une médiathèque qui coûtait relativement cher. Puis j'ai eu un enfant. Alors bientôt, j'empruntais encore des livres, mais des livres d'images à regarder avec mon p'tit mec. Et je n'avais plus vraiment le temps de lire, ou plutôt je n'en prenais plus le temps. Parce qu'évidemment, j'aurais pu passer moins de temps sur des blogs - le mien et ceux des autres - et plus devant un bon roman, mais ça ne s'est pas fait comme ça.
La première fois que j'ai recommencé à lire après une longue période sans, c'était encore à Maurice. C'était quelques mois avant qu'on ne rentre, et j'avais enfin fait les démarches nécessaires pour m'inscrire à la bibliothèque de la ville - gratuite cette fois. J'avais d'ailleurs raconté un petit échange avec le bibliothécaire sur mon blog. C'était en 2013. J'avais retrouvé ce plaisir qu'on peut avoir à se coucher avec un bouquin, à se réjouir du moment où on pourra l'ouvrir, se laisser porter par les mots, enfin connaître la suite de l'histoire.
Ensuite, nous sommes (re)venus en Suisse, et je ne lisais plus vraiment. Il y a eu beaucoup de moments pas faciles, des périodes d'incertitude, de stress, de vide. Ça n'allait pas financièrement, ça n'allait pas avec les enfants, c'était dur. Puis j'ai repris mes études et ça allait un peu mieux, mais je ne lisais toujours pas - à part les dizaines d'articles et de chapitres de bouquins que je devais lire pour les cours - c'était bien aussi, mais ce n'était pas des romans.
Enfin, 2018. Février. Presque par hasard, j'emprunte deux livres à la bibliothèque : Le Seigneur des Anneaux de Tolkien, en anglais. Les trois tomes en un seul bouquin, plus de mille pages que j'avais déjà lues il y a quinze ans. Et Dernière nuit à Twisted River de John Irving, un auteur que j'apprécie beaucoup (j'avais notamment adoré L’œuvre de Dieu, la part du diable).
J'ai lu les 700 pages du livre d'Irving en deux semaines. Ça faisait si longtemps que ça ne m'était plus arrivé. J'ai lu presque sans m'arrêter. Au lieu de travailler, au lieu de faire le ménage, au lieu de regarder des épisodes de série, aussi. J'ai lu, et c'était tellement bon de lire !
Depuis, je continue. Un peu plus, un peu moins selon les périodes, selon si le livre que je suis en train de lire me passionne, ou me passionne un peu moins. J'ai lu une dizaine de livres l'année passée, ce qui est plutôt bien. L'année d'avant, j'avais trainé un petit livre de 200 pages pendant au moins 8 mois. Et cette année, je compte bien en lire plus. J'ai mis "douze" comme objectif sur une page de mon bujo, mais je pense qu'il y en aura plus. On verra bien.
Pour finir, je voulais vous parler d'un livre que je viens de finir et que j'ai apprécié : Qui a tué Glenn, de Leonie Swann. Un matin, un berger est retrouvé mort devant sa caravane, une pelle plantée dans le ventre. Les moutons décident donc qu'il faut trouver qui en est responsable, parce que... ils ne savent pas bien pourquoi, mais ils vont quand même enquêter. Ils aimeraient faire triompher a justice - même s'ils ne sont pas tout à fait sûrs de ce que cela signifie. C'est donc une enquête policière au milieu d'un troupeau de moutons. Absolument génial. Je vous le recommande.
Et toi, tu as des recommandations pour moi ?
Pendant toute mon adolescence, j'avais absolument toujours un livre avec moi. Aux repas de famille comme aux sorties aux restaurant, dans mon sac d'école, en vacances : j'avais toujours un livre. Je lisais dans le bus, assise dans l'herbe, dans mon lit, à la plage. Je regardais beaucoup la télé aussi, c'est vrai, et j'ai toujours passé beaucoup de temps sur internet, depuis qu'on l'a eu à la maison. Mais les livres m'ont toujours accompagnée.
Moutons en Crète, mai 2018 |
Et puis je suis allée vivre à l'Ile Maurice. J'ai commencé à travailler. Pendant un moment, j'avais un abonnement à une médiathèque qui coûtait relativement cher. Puis j'ai eu un enfant. Alors bientôt, j'empruntais encore des livres, mais des livres d'images à regarder avec mon p'tit mec. Et je n'avais plus vraiment le temps de lire, ou plutôt je n'en prenais plus le temps. Parce qu'évidemment, j'aurais pu passer moins de temps sur des blogs - le mien et ceux des autres - et plus devant un bon roman, mais ça ne s'est pas fait comme ça.
La première fois que j'ai recommencé à lire après une longue période sans, c'était encore à Maurice. C'était quelques mois avant qu'on ne rentre, et j'avais enfin fait les démarches nécessaires pour m'inscrire à la bibliothèque de la ville - gratuite cette fois. J'avais d'ailleurs raconté un petit échange avec le bibliothécaire sur mon blog. C'était en 2013. J'avais retrouvé ce plaisir qu'on peut avoir à se coucher avec un bouquin, à se réjouir du moment où on pourra l'ouvrir, se laisser porter par les mots, enfin connaître la suite de l'histoire.
Moutons en Crète, mai 2018 |
Ensuite, nous sommes (re)venus en Suisse, et je ne lisais plus vraiment. Il y a eu beaucoup de moments pas faciles, des périodes d'incertitude, de stress, de vide. Ça n'allait pas financièrement, ça n'allait pas avec les enfants, c'était dur. Puis j'ai repris mes études et ça allait un peu mieux, mais je ne lisais toujours pas - à part les dizaines d'articles et de chapitres de bouquins que je devais lire pour les cours - c'était bien aussi, mais ce n'était pas des romans.
Enfin, 2018. Février. Presque par hasard, j'emprunte deux livres à la bibliothèque : Le Seigneur des Anneaux de Tolkien, en anglais. Les trois tomes en un seul bouquin, plus de mille pages que j'avais déjà lues il y a quinze ans. Et Dernière nuit à Twisted River de John Irving, un auteur que j'apprécie beaucoup (j'avais notamment adoré L’œuvre de Dieu, la part du diable).
J'ai lu les 700 pages du livre d'Irving en deux semaines. Ça faisait si longtemps que ça ne m'était plus arrivé. J'ai lu presque sans m'arrêter. Au lieu de travailler, au lieu de faire le ménage, au lieu de regarder des épisodes de série, aussi. J'ai lu, et c'était tellement bon de lire !
Moutons près d'un étang temporaire, en Crète, mai 2018. J'attendais qu'il relève la tête pour prendre la photo, mais il a préféré me fixer par en-dessous, immobile... |
Depuis, je continue. Un peu plus, un peu moins selon les périodes, selon si le livre que je suis en train de lire me passionne, ou me passionne un peu moins. J'ai lu une dizaine de livres l'année passée, ce qui est plutôt bien. L'année d'avant, j'avais trainé un petit livre de 200 pages pendant au moins 8 mois. Et cette année, je compte bien en lire plus. J'ai mis "douze" comme objectif sur une page de mon bujo, mais je pense qu'il y en aura plus. On verra bien.
Pour finir, je voulais vous parler d'un livre que je viens de finir et que j'ai apprécié : Qui a tué Glenn, de Leonie Swann. Un matin, un berger est retrouvé mort devant sa caravane, une pelle plantée dans le ventre. Les moutons décident donc qu'il faut trouver qui en est responsable, parce que... ils ne savent pas bien pourquoi, mais ils vont quand même enquêter. Ils aimeraient faire triompher a justice - même s'ils ne sont pas tout à fait sûrs de ce que cela signifie. C'est donc une enquête policière au milieu d'un troupeau de moutons. Absolument génial. Je vous le recommande.
Et voilà pourquoi mon article est illustré de photos de moutons plutôt que d'images de livres. |
Et toi, tu as des recommandations pour moi ?
vendredi 1 février 2019
Le juste mot
La pédiatre : Bonjour Grand Loup ! Viens, tu peux me suivre, on va là-bas, là où il y a le réveil.
Grand Loup : Le réveil ? Quel réveil ?
La pédiatre : Tu vois, au-dessus de la porte ?
Grand Loup *regarde, cherche le réveil*
Moi : Tu l'as vu ? *pointe du doigt* Juste là. Il indique l'heure en rouge.
Grand Loup *soupir* : C'est pas vraiment un réveil. C'est plutôt une horloge.
*On entre dans le cabinet*
La pédiatre : Ah oui, tu as peut-être raison... Je vais chercher la définition de "réveil". *tape quelque chose sur son ordinateur*
Grand Loup : Bon, j'espère qu'on n'est pas venu ici juste pour ça ! *soupir*
Grand Loup : Le réveil ? Quel réveil ?
La pédiatre : Tu vois, au-dessus de la porte ?
Grand Loup *regarde, cherche le réveil*
Moi : Tu l'as vu ? *pointe du doigt* Juste là. Il indique l'heure en rouge.
Grand Loup *soupir* : C'est pas vraiment un réveil. C'est plutôt une horloge.
*On entre dans le cabinet*
La pédiatre : Ah oui, tu as peut-être raison... Je vais chercher la définition de "réveil". *tape quelque chose sur son ordinateur*
Grand Loup : Bon, j'espère qu'on n'est pas venu ici juste pour ça ! *soupir*
Inscription à :
Articles (Atom)